[Article écrit en collaboration avec la rédaction de RusReinfo.ru – Boris Karpov]
L’opposition non parlementaire est de retour en Russie, après quelques mois d’accalmie, avec force manifestations. Le prétexte “officiel” est l’incarcération de Navalny, après sa prétendue tentative d’empoisonnement par Vladimir Poutine lui-même (selon Navalny). Navalny ne représente quasiment personne, crédité de 2 % d’opinions favorables en Russie. Mais, expert dans l’art de la manipulation, il fait descendre dans la rue quelques milliers de personnes, avec l’aide bienveillante des réseaux sociaux. Twitter, par exemple, hier jour de manifestation, qui envoyait à ses abonnés russes des avis de “Message important” venant des “comités Navalny” ! Le site de l’ambassade américaine en Russie, de son côté, indiquait avec complaisance les lieux de rendez-vous des manifestants. Traditionnelle ingérence des États étrangers (États-Unis en l’occurrence) et de leurs courroies de transmission (Twitter, Facebook, etc.) dans la politique intérieure de la Russie.
Mais, même si Navalny ne représente que lui-même et quelques milliers de personnes, la situation économique, sociale et politique en Russie fait qu’il existe d’autres mécontents, bien plus nombreux. Vladimir Poutine est crédité d’environ 60 % d’opinions favorables, il reste donc 40 % de Russes insatisfaits de sa politique. Et il est vrai que la situation n’est pas facile car de nombreux sujets de mécontentements sont justifiés.
Si, sur le plan de la politique internationale, Vladimir Poutine fait quasiment l’unanimité, le fait est que, depuis plusieurs années, Vladimir Poutine ne s’est quasiment pas intéressé aux affaires intérieures russes, laissant la direction du pays à une clique d’apparatchiks préférant s’aligner sur les politiques économiques occidentales communément appelées “mondialistes”, plutôt que de chercher à développer la Russie dans une autre voie.
Et pourtant, il est facile de voir que les politiques économiques occidentales sont un échec : déficit budgétaire colossal aux États-Unis, moindre en Europe mais tout de même très élevé. Très fort taux de chômage et nombre de “sans abris”. Le “modèle occidental” bat de l’aile, mais c’est malgré tout ce modèle que certains ministres, appuyés par de puissants hommes d’affaires, tentent d’instaurer en Russie. Il est pourtant évident de comprendre que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, si ce modèle était appliqué en Russie, les résultats dans le pays seraient très négatifs, tout comme ils le sont en Europe.
Vladimir Poutine semble tout de même avoir réagi début 2020 en se séparant du Premier ministre Medvedev, vu par beaucoup comme un partisan des “mondialistes”, pour le remplacer par un technicien spécialiste des réformes “de choc”. Puis, alors que la paranoïa autour du coronavirus entraînait le pays dans une chute vertigineuse, le Président Poutine a clairement repris les commandes sur le plan intérieur. Par exemple, en ordonnant de lever quasiment toutes les restrictions en Russie alors-même qu’Europe et États-Unis sont en train d’enfermer leurs peuples et de couler leurs économies.
Alors, quel est l’avenir de la Russie ? Il y a 3 voies possibles :
Option 1- Reddition de la Russie
La Russie abandonne sa politique de souveraineté, ce sont les néo-conservateurs américains qui décident du successeur de Vladimir Poutine. Le pays est vendu aux hommes d’affaires étrangers, le peuple russe rejoint “le meilleur des mondes” du Nouvel Ordre Mondial, les gayprides envahissent nos rues donc leurs acteurs exigent et reçoivent des priorités comme en Europe et aux États-Unis, etc., etc.
Cette option demande de la préparation, et les manifestations actuelles en sont une partie. Quelques snipers pour fabriquer quelques martyres pourront alors provoquer un “coup d’État de palais” et Poutine subira le sort de Ceausescu ou Saddam Hussein. Ceci ne se fera assurément pas en quelques jours, mais si les Occidentaux poussent, cela réussira après de très nombreuses victimes. Cette option est défendue – dans sa version pacifique bien entendu, n’effrayons pas les gens ! – par, par exemple, Anatoly Chubais.
Option 2- Décomposition de la Russie
Le rêve de, entre autres, Gref, patron de “Sber” (ex-Sberbank). Tout reste quasiment tel qu’aujourd’hui : les oligarques et officiels continuent de battre des records pour la longueur de leurs yachts, pour la valeur de leurs clubs de football, pour les photos de leurs palais et domaines. Ils mangent du caviar, boivent du champagne français, leurs enfants peuplent la jeunesse dorée d’Instagram. Gref crée son camp de concentration numérique et transforme les gens en marchandise. La moitié du pays végète, la moitié du pays prospère, nous importons des migrants, le peuple russe s’éteint donc la civilisation s’éteint. On retrouve dans cette option le maire de Moscou, Sergey Sobyanin.
Option 3- Renaissance de la civilisation orthodoxe russe et de l’Empire russe
Nous annonçons la renaissance de la société chrétienne. Une nouvelle voie est déterminée, où l’homme est le frère et l’ami de l’homme et non un ennemi et un concurrent ; où c’est dommage d’avoir des milliards alors que vos compatriotes sont dans la pauvreté.
La Russie rompt les relations avec les pays occidentaux voyant la Russie comme une proie à prendre, sort de tous les projets mondiaux visant à détruire les États-nations – comme le projet Développement durable 2030 des Nations unies avec l’égalité des sexes pour 58 sexes -, sort des institutions internationales contrôlées par les néoconservateurs et autres structures mondiales.
La Russie arrête la circulation transfrontalière des capitaux et ferme aussi le marché financier et spéculatif, abandonne le dollar, relance l’enseignement classique, interdit à jamais les défilés de la “fierté” (?) gay et introduit des sanctions pénales contre la propagande LGBTxxx, interdit la construction de maisons de plus de 5 étages dans les villes, et les familles nombreuses reçoivent immeubles, terrains et infrastructures.
La Russie envoie le message suivant : “Allez dire à tout le monde dans les pays étrangers que la Russie est vivante. Laissez-les nous rendre visite sans crainte. Mais si quelqu’un entre chez nous avec une épée, il mourra par l’épée.”
Les deux premières options mènent à la mort, nous le voyons aujourd’hui en Ukraine, en Europe et aux États-Unis. Et pourtant, la Russie est aujourd’hui engagée dans l’option 2. Mais les déclarations de Vladimir Poutine à Davos, la semaine dernière, ont donné quelques indications optimistes. Son discours peut être vu comme une peur d’abandonner la deuxième option, mais aussi comme une volonté d’aller vers la troisième.
À Davos, le Président Poutine a clairement exposé ses revendications et ses lignes rouges aux globalistes sur le sujet de la Russie dans leur projet global, dans le même sens que ses déclarations de 2018 “nous irons au paradis mais eux mourront !” et “qui a besoin d’un tel monde s’il n’y a pas de Russie dedans ?“. À Davos, il s’est tourné vers l’Europe. Non pas vers l’Union européenne qui fait partie du projet mondialiste, mais vers les anciennes élites européennes pour lesquelles il est important de préserver les États, les cultures et les traditions nationales, en développant les concepts suivants :
– Le but du développement est l’Homme et non le profit ;
– Importance de la démographie et préservation des personnes ;
– Préservation de la culture et des traditions.
Trois concepts allant aux antipodes des thèses mondialistes, rejetant donc les options “1” et “2” ci-dessus. Mais rien de concret ne permet de penser que Vladimir Poutine se dirige vers l’option “3”. Et pourtant, à l’heure où le monde sombre dans un puits sans fond suite aux politiques des options “1” et “2”, ce serait la seule chance de survie pour la Russie et son peuple. Ceci exigerait, bien entendu, que Vladimir Poutine et son successeur entament une purge au niveau politique et remettent les hommes d’affaires à leur place. C’est, en fait, un peu ce qu’il avait réalisé en 1999 lorsqu’il a pris la suite de Boris Eltsine. Toutefois, à l’époque, la Russie avait été lancée dans la voie du capitalisme. Il convient aujourd’hui, avec les mêmes méthodes, de la diriger vers une autre voie.
Ceci ne se fera pas sans mal et verra donc l’opposition des Occidentaux et de leurs courroies de transmission russes. Mais la Russie a les moyens humains, financiers et militaires de tracer sa voie quelles que soient les réactions des globalistes. Utilisons donc tous les moyens à notre disposition pour tracer notre voie, une voie indépendante où l’économie est au service de l’Homme et non pas l’inverse.
La Rédaction de RusRéinfo
https://rusreinfo.ru
https://ripostelaique.com/3-voies-pour-la-russie-de-demain.html
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bien sur que ce n’est pas souhaitable mais la Russie à de quoi pulvériser
en atomisant les USA et à les réduire en une montagne de cendres fumantes
à Ne pas sous-estimer et Ni oublier
les Biden, Macron, Merkel et consorts Europhiles, Mondialistes et Impérialistes …
Shubais et Sobyanin et leurs amis sont des traitres, coupable de n’etre que les vassaux des mondialistes. Ils faut les faire passer par les armes à la méthode Clovis : la francisque (une hache) pour ceux qui trahissent ou veulent détruire les traditions et les identités
Je suis pour l’option 3!
la Russie n’est pas rentrée dans le jeu du capitalisme et du mondialisme !En faisant cela elle s’est mise a l’abri des Madoffs ,Subprimes ,spéculations ,fond de pension américains immigration sauvage et n’a besoin de personne !c’est ce que nos pays auraient du faire,peut étre voire surement ils vont sauver l’Europe de l’Ouest d’un califat!
C’est un grand pays qui a gardé ses valeurs et qui dispose encore d’une armée digne de ce nom!Oui Me Poutine mérite tout le respect qui lui est du!
Intéressant, on voit la propagande qui a commencé à la télé concernant Navalny,
et on se doute que Biden fera tout pour englober la Russie dans le système mondialiste et la ruine de la culture russe permettra l’emprise des oligarchies internationales
le dictateur mondialiste Jo Biden va se casser les dents avec la Russie
tout comme avant lui : Napoléon Bonaparte et Adolf Hitler
Exact et c’est tant mieux!
l’option 1 et l’option 2 c’est la France
qui est devenue la colonie de ses ex-colonies
et une République Française Islamique …
Comme un bon adepte des analyses de Stratpol, je voterai pour la troisième option.
Poutine, devrait choisir un de ses dauphins parmi les militaires et les officiers généraux et supérieurs du renseignement.
Voici un homme qui, certes, ne paie pas de mine, rend trois têtes à l’immense Pierre le Grand mais a su, en bon ancien colonel d’un des services de renseignements les plus redoutables du monde, se hisser au faîte du pouvoir et s’y maintenir 22 ans durant!
Mieux que Bonaparte !
Toutes les qualités de Vladimir Vladimirovitch Poutine ressortent aujourd’hui, celle d’un taiseux, un taiseux qui sait monter à cheval comme un cosaque, réaliser des tirs groupés, piloter un Mig, un Antonov ou un hélicoptère lourd, chuter et se rétablir comme un 8 ème dan de judo qu’il est(plus gradé que notre Douillet national!), corriger les erreurs en histoire ou en géographie de ses ministres, seul un Lavrov pourrait lui en remonter, et restaurer dans le cœur de son peuple un durable sentiment patriotique.
A travers Poutine que Dieu préserve son peuple et son chef!
Un message pour nos vieilles nations d’Europe.
Poutine est le Louis XI de la Russie.
Reste a lui trouver un successeur digne de ses qualités.
Да благословит Бог Святейшую Русь и ее вождей!
L’option deux rappelle étrangement ce qu’il se passe en France !
Pourquoi suis-je favorable à l’option 3 ?
Nous sommes à l’écoute de la politique de Poutine avec grand intérêt.
Nous souhaitons impérativement que la troisième voie décrite ci dessus soit appliquée afin de sauver du désastre l’une des dernières grande civilisation encore debout dans le Monde.!