Avec la mort de trois jeunes soldats ce lundi au Mali, ce sont 47 militaires qui sont tombés au combat depuis l’opération “Serval” de 2013.
C’était leur première mission au Sahel. Leur véhicule a sauté sur une mine artisanale, au coeur du pays.
Au delà de l’hommage unanime rendu à leur sacrifice, et des messages de compassion adressés à leurs familles, cette nouvelle tragédie qui endeuille notre armée ne fait que confirmer une réalité que l’Elysée persiste à nier : le Mali est un bourbier inextricable où nos soldats sont enlisés depuis 7 ans.
Jamais nous ne gagnerons seuls cette guerre contre le terrorisme. Or, nous sommes désespérément seuls.
Si l’opération “Serval” fut un indéniable succès, pour stopper dans l’urgence la colonne de jihadistes qui fondait sur Bamako en 2013, l’opération “Barkhane” qui a pris le relais en 2014, s’avère être une guerre perdue d’avance, puisque l’Europe refuse de nous aider.
Combien de temps encore, nos soldats devront-ils être les seuls en Europe à payer le prix du sang ?
Combien d’années encore, allons-nous être les supplétifs d’une Europe lâche et égoïste, qui refuse de combattre le terrorisme à nos côtés ?
Elle est où cette Europe qui nous permet d’être “plus forts et unis”, comme nous le rabâche Macron à chacun de ses discours ? Quelle foutaise !
L’Europe nous a abandonnés et se fout pas mal que nos soldats meurent en Afrique, pour une guerre qu’ils préfèrent ne pas voir.
Nous ne gagnerons jamais cette guerre et Macron le sait, les généraux le savent. Il faudrait 50 000 hommes pour maîtriser la situation durablement. Des troupes de combat, évidemment, pas seulement des aides logistiques.
Comment les 5000 soldats de l’opération Barkhane pourraient-ils contrôler un territoire vaste comme l’Europe ?
Même avec 140 000 hommes, au plus fort de la guerre en Afghanistan, la coalition occidentale a perdu face à des talibans déterminés, qui reviendront triomphalement à Kaboul dans quelques mois.
En Afghanistan, la supériorité technologique des Occidentaux était écrasante, ce qui n’est pas le cas au Mali, où nos soldats font la guerre avec des moyens dérisoires.
Il suffit de lire “Servir”, le récit de notre ex-Chef d’état-major des armées Pierre de Villiers, pour constater le délabrement de nos armées, paupérisées comme jamais.
Combien de missions ont été annulées faute de matériels disponibles ? Or, sur ce territoire immense, dès qu’on signale un élément jihadiste, il faut agir vite pour le neutraliser.
Avions ou hélicoptères en panne, manque de pièces détachées, stocks de munitions insuffisants, véhicules vieux de 30 ou 40 ans, armes de poing datant de 1950 etc. C’est la grande misère.
On cannibalise un avion en panne, qui sert de réservoir de pièces détachées, pour en faire voler un autre.
On loue des Antonov à prix d’or, faute d’avions de transport suffisants.
Bref, on fait la guerre avec toujours moins de moyens.
Avec la RGPP, Sarkozy a littéralement saigné nos armées.
Avec un budget défense de 750 milliards de dollars, les Américains ont échoué en Afghanistan. Comment pourrions-nous réussir seuls au Sahel, avec un budget de 35 milliards d’euros, en constante régression depuis 1960 ?
Notre unique porte-avions, disponible à mi-temps, compte tenu des longues périodes de révision, illustre à lui seul la faiblesse opérationnelle de nos armées.
Les Etats-Unis, la Chine, la Russie, réarment massivement. L’Europe ne consacre que 1,2% de son PIB à sa défense.
Quand la France accorde 35 milliards à sa défense, elle consacre 750 milliards à ses dépenses sociales, soit 20 fois plus. Un choix suicidaire, dans l’espoir d’acheter la paix sociale, mais à crédit, puisque notre dette approche les 3000 milliards, soit 85 fois notre budget défense.
Il faut savoir que chaque année, entre l’accueil des mineurs isolés et l’AME qui soigne les sans papiers, la France dépense l’équivalent d’un porte-avions, soit 4 milliards !
Mais on nous dit qu’un second porte-avions, qui a une durée de vie de 40 ans, c’est trop cher…
Dans ces conditions, inutile de faire la guerre.
Nos soldats n’ont pas vocation à mourir pour défendre l’Afrique contre ses démons ancestraux, ou pour protéger une Europe qui refuse de payer le prix du sang.
L’Afrique est un continent perdu et rien n’arrêtera les jihadistes qui entendent islamiser l’ensemble du continent !
Quel que soit le nom donné à ces milices islamistes, Etat islamique, al Qaïda, al Nosra, Boko Haram au Nigéria, ou Shebabs de Somalie, l’ennemi est le même partout et son objectif est d’établir un immense califat au Moyen-Orient et en Afrique, de l’Atlantique à l’Océan Indien et de la Méditerranée au Golfe de Guinée. Cela prendra les décennies qu’il faudra.
Aucune armée africaine n’est en mesure de résister au tsunami islamiste !
Enfin, pourquoi nos soldats, et eux-seuls, devraient-ils mourir, quand Paris et Bamako libèrent 210 jihadistes, afin de sauver des otages, dont une Française convertie à l’islam, qui n’a d’autre souhait que de retourner au pays de ses geôliers ?
Il est temps d’en finir avec le sacrifice inutile de nos militaires.
Sans l’aide massive de l’Europe, portant les effectifs au Sahel à 50 000 hommes, Barkhane restera une mission impossible et nos soldats continueront de mourir pour une cause perdue d’avance.
Laissons donc l’Afrique sombrer dans le chaos, puisque c’est ce qu’elle veut, depuis 1960 !
Elle a saccagé l’héritage colonial et n’aspire qu’à retourner à ses démons et à ses guerres tribales !
La menace islamiste, elle est d’abord en France, où les intégristes musulmans entendent faire la loi, en torpillant la “charte sur les valeurs républicaines” et en imposant leur propre programme pour la formation des imams.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/28/la-grande-mosquee-de-paris-se-retire-du-projet-de-conseil-national-des-imams_6064691_3224.html
C’est sur le sol français qu’il faut mener la guerre contre les islamistes, pas au Sahel, où nous avons tout à perdre !
Il est grand temps de rapatrier les soldats de Barkhane. Au Sahel, les carottes sont cuites…
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On annonce deux autres militaires tués aujourdhui au Mali.
C’est simple, c’est quasi chaque jour ! Comment cela se fait-il ? Ça en dit long sur pas mal de choses. Et en premier lieu qu’est-ce qu’on va faire là-bas pour protéger les populations quand nous avons en France les mêmes ennemis, des centaines de victimes par semaines et des morts à la pelle.
Nos soldats seraient beaucoup mieux chez-nous, chez-eux et plus heureux de protéger leurs compatriotes sur place.
Pauvres petits gars !
Cette présence est absurde : nous n’avons aucun intérêt à protéger dans ces régions, en outre nous n’en avons pas les moyens. Cela fait des années que Bernard Lugan le dit.
Ceci expliquerait peut-être la raison pour laquelle le drian a mis fin à ses cours à l’Ecole de Guerre.
pourquoi Micron s’obstine tant à laisser nos soldats faire le sale boulot des européens et des blacks
dés que nos garçons seront sortis de ce guêpier, ils faudra surtout pas les remettre dans leurs casernes
le choc serait trop brutal
ils devront passer d’ abord un trimestre a Montreuil sous bois, en civil, et mêlés ainsi a la opulation de cette ville qui est celle dont 58% de la population est Malienne !
le Prefet songe a y demander l’ ouverture d’un consulat de France …
Vous avez parfaitement raison.
Je crois que l’enlisement au Mali est voulu par les pourritures qui veulent tenir l’armée éloignée de la Nation.
Et les défaitistes au pouvoir, préfèrent nourrir les envahisseurs islamistes qui saignent notre patrie,
à quand un grand jugement de toutes ces ordures ???
Regroupons nos forces diminuées à l’intérieur pour les redévelopper et nous libérer efficacement des conquérants mahométants, au lieu de les disséminer au Mali inutilement