Si la médecine de ville part en vrille, ce n'est pas du fait des médecins

9 décembre 2020 revel29 République et laïcité 12

 Réponse aux lecteurs et commentateurs parfois un peu prompts à taper sur le médecin généraliste…

Si la médecine de ville part en vrille ce n’est pas du fait des médeçins mais des erreurs des gouvernements précédents , il se trouve que les décideurs du moment sont les médecins épidemiologistes ces gens là ne servent à rien en temps normal et ne relève la tête qu’en temps de crise sanitaire mais pour autant il ne servent toujours à rien et sont même dangereux, ils extrapolent des situations sur des modèles mathématiques à savoir, et c’est ce qui a emporté la décision de Macron : pour obtenir 5% d’immunité collective nous avons eu 30.000 morts, donc si nous visons 50% d’immunité collective , et ben çà fera 300.000 morts c’est ce que Delfraissy à montré à Macron lors du conseil de défense sanitaire et emporté la décision de deuxième confinement.

Cet argument avait eté évoqué en SEPTEMBRE dans une revue britannique par deux épidémiologistes ( encore eux ) de l’institut Pasteur  :https://www.bfmtv.com/sante/400-000-morts-si-on-laissait-le-virus-circuler-d-ou-vient-le-chiffre-evoque-par-emmanuel-macron_AN-202010300182.html…

Or il a fallu attendre novembre pour que cette apocalyptique prévision soit prise en compte…. ces gens-là disent n’importe quoi. Dans une spécialité médicale qui ne sert à rien, il suffit pour s’en rendre compte d’écouter Jerôme Salomon,  médecin de papier qui n’a jamais vu vu un malade de sa vie…

En revanche je témoigne d’une chose :  j’ai une de mes patientes âgée de 86 ans covid PCR + confinée 14 jours sans aucun signe clinique testée PCR négative au 13é jour.  Aucune séquelle , taux d’incidence dans le Finistère à 54/100.000 ( chiffres ARS ) , en Bretagne 94.60/100.000… donc quasi rien.

Par ailleurs je pratique la médecine générale depuis 30 ans  ; si j’avais voulu gagner du fric, j’aurais fait autre chose parce que 25€ la consultation c’est la rémunération la plus faible d’Europe, et j’ai consulté à mon cabinet tous les jours depuis le 16 mars et autrement que derrière un écran d’ordinateur en visio-conférence, et je ne suis pas le seul  !

Et si pour être un « bon médeçin  » il faut être AD le dimanche et la nuit posez vous la question de savoir combien vous allez trouver de « bons médecins  » à jouer de la bagnole à 2h du matin pour faire plaisir à la maman infoutue de prendre en charge la goutte au nez de son gamin à 38 de fièvre dans la société de 2020, et là, je sais de quoi je parle… les certificats de footeux à rédiger le dimanche matin parce que le match de l’APM…!!! Les MGLs ont supporté le poids du système de santé à la française, ils le supportent encore, de moins en moins, il est vrai, parce qu‘il n’ y pas de relève…

Quant à la pitoyable affaire pfeifer… elle révèle l’état de guerre civile au sein de la communauté médicale, les pro Raoult, pro HCQ -Zythromax et les contre, les ayatollhas du confinement poussé à sa plus extrême rigueur et ceux qui comme moi pensent qu’il faut raisonner en local , et puis surtout surtout l’expression depuis le début de la guerre entre les « Parisiens  » et la province , entre les spécialistes parisiens plein de morgue se reproduisant d’eux-mêmes entre la place des Vosges et la place de la Madeleine. Karine Lacombe en est l’exemple parfait, et les médecins de terrain provinciaux qui bossent savent de quoi ils parlent et ne fréquentent pas le Prince.

Pour conclure, rappelez vous l’affaire mediator et le combat mené par Irene Frachon  “la fille de Brest”   tout y est.

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12 Commentaires

  1. Médecine dans les choux, Justice corrompue, Éducation nationale sinistrée, ce pays est en train de sombrer.

  2. Le profil de la carrière médicale à changé ! Aujourd’hui, pendant tes études de médecines, tu adhères à la MNEF. À la fin de tes études tu adhères au PS. Si tu lèches bien, même si tu es mauvais dans ton métier, surtout si tu es mauvais, su peux te retrouver dans un cabinet ministériel ou député et finir ministre. Tu compares tes revenus de politicard qu’on appelle ” DOCTEUR ” aux revenus de ceux que tu appelles ” tes confrères ” qui, en fait, ne le sont pas, et tu te dis que tu as bien fait de choisir la spécialité ” politicien ” plutôt que médecin de campagne.

  3. Est-ce qu’on a le droit de considérer que les mecs et les nanas en blanc qui portent le joli nom sont des nuls politiques, sociaux et intellectuels.
    Je n’ai vu aucun d’entre eux s’insurger contre la violation de la liberté de prescription. Vous avez vu le fameux “Ordre des Médecins” défendre la liberté de prescription de ses ouailles au moins théoriques ?
    Non le dit Ordre fait l’auxiliaire de police , t’es un mec ou une nana en blanc, t’as juste le droit de fermer ta gueule . Tu es interdit de dire qu’a ton avis une aspirine et deux cachets pour la toux c’est bon contre le covid. Tu es prié de n’avoir aucun avis public sur le sujet.
    Ton seul avis doit être celui du ministère de la Santé : si tu ne te sens pas bien tu prends un doliprane, tu restes chez toi et tu te mouches dans ton coude.
    Question : as t’on besoin de mecs ou de nanas qui ont fait 10 ans d’études à nos frais pour proférer ce genre de conneries.
    Les mecs en blanc n’ont pas pigé qu’ils étaient sur une pente fatale, qu’ils allaient perdre leur statut, …. et ce qui reste de leurs revenus. et de leur aura.
    On aura seulement besoin de types au SMIC + capables de lire des ordonnances rédigées par d’autres sans réfléchir.

  4. Les médecins ne sont quand même pas connus pour être les plus à plaindre financièrement.
    Que dire quand on rend une visite pour avoir une ordonnance pour des analyses de sang, qu’il faut alors payer 25 € pour… un courrier prérédigé, et repayer 25 € quand le médecin, comme c’est souvent le cas, demande de repasser pour avoir l’explication de l’analyse.
    N’y a-t-il pas eu un fort lobbying des médecins ?
    J’ai toujours été surpris de voir le nombre de médecin à l’assemblée nationale à toutes époques… les études de médecine mèneraient naturellement à faire les lois ?
    Beaucoup trop de gens actuellement qui bénéficient de numerus clausus, de monopoles, de situations acquises ont perdu le sens de la réalité. Le sens de la réalité c’est un bac+5 et le chômage, un bac+5 et le SMIC ou pas beaucoup plus et cela concerne plein de gens actuellement en France. Et même un doctorat, bac+8 ou plus, et pas de perspective d’avenir parce que pas assez bien placé pour être dans les petits papiers de … ou pas assez de moyens financiers dans la famille pour aider à s’installer.
    Le sens de la réalité c’est pas de revalorisation du SMIC pour 2021 selon “un groupe d’experts” (payés combien, eux ?).
    https://www.previssima.fr/actualite/smic-2021-un-groupe-dexperts-preconise-de-sabstenir-de-tout-coup-de-pouce-au-1er-janvier.html
    Dans mon département rural, on n’arrive plus à trouver de médecin. Installé depuis peu, je n’arrive même pas à trouver un dentiste qui accepte de prendre un nouveau patient.
    Quand j’ai fini par trouver un généraliste, dans la salle d’attente, on nous avertit : un seul motif de consultation par rendez-vous. Reprenez rendez-vous si vous avez plusieurs soucis de santé.
    Existe-t-il profession où existe des pratiques aussi délirantes ? s’il était notre contemporain, Molière trouverait encore l’idée de nouvelles pièces comiques dans les pratiques actuelles de médecins, lui qui les détestait tant….
    Il serait peut-être temps de faciliter l’accès à ces professions très rémunératrices pour pouvoir faire jouer davantage la concurrence entre les praticiens et même simplement trouver un praticien dans les “déserts médicaux”.
    Déserts car pas assez huppés, pas de voiliers pour aller faire un petit tour sur l’Océan le week-end et autres bourgeoiseries.

  5. Il y a tant de choses à dire sur l’organisation de la médecine même quand on n’est pas médecin (car on a tous une petite expérience en tant que patient…) ! Je me contenterai donc de quelques remarques:
    – qu’est-ce qu’on attend pour former des médecins en nombre suffisant, sans faire appel à des médecins plus ou moins bien formés à l’ étranger ?
    – pourquoi ne pas faire payer à tous les consultants un ticket modérateur interdit de remboursement par les mutuelles, qui aurait au moins pour effet de responsabiliser un tant soit peu les demandeurs et limiter peut être leurs exigences ?
    – pourquoi a-t-on alourdi considérablement les processus de traitement des interventions simples (exemple: pour me faire enlever un petit lipome gênant dans le dos, j’ai du avoir une première consultation chez un généraliste, puis une seconde chez un chirurgien, puis enfin une intervention à l’hôpital qui a duré toute une matinée pour 5 minutes d’intervention réelle ! J’avais eu le même problème 25 ans plus tôt traité directement par mon médecin de l’époque dans son cabinet, comme le fait un dentiste qui arrache une dent)
    – j’ai un jeune cousin skizophrène et qui, en plus, a du diabète. Il est obligé de faire refaire ses ordonnances tous les mois d’une part pour sa maladie mentale auprès d’un psychiatre, d’autre part pour son diabète auprès d’un généraliste, avec analyses de sang préalables dans les deux cas : pas évident à gérer pour un malade mental. On devrait pouvoir alléger le processus tout en réduisant les coûts…

  6. Une différence majeure entre les anciens généralistes et ceux de nos jour, c’est que les anciens généralistes n’hésitaient effectivement pas a venir à 22h le soir et a bosser 7 jours sur 7 mais en retiraient au moins reconnaissance et juste rémunération de leur dévouement. Aujourd’hui un généraliste qui fait ça n’aura aucune reconnaissance de la part de patients qui croient que tout leur est dû et se verra confisqué le fruit de son travail en impôts et charges et aura bossé comme un fou uniquement pour engraisser l’état qui pompe son fric pour entretenir les parasites migrants qui viennent du monde entier bouffer sur notre dos. Même si on est dévoué et passionné on bosse quand même pour vivre et on bosse pour recueillir la juste rémunération de son travail que l’on soit plombier ou médecin. Les médecins on vite vu que de nos jours il ne sert à rien de bosser plus car tout ce qu’ils vont gagner sera pompé par l’état qui est un puits sans fin. Alors qui accepterait de bosser comme un dingue pour que dalle? Ça s”appelle de l’esclavage..

  7. A l’attention de François des Groux :
    Pour AD, je dirais « absolument disponible », ou quelque chose d’approchant. Pour APM je dirais sans doute « après-midi » ; et pour Les MGLs je dirais « les médecins généralistes ». Bonne journée.

  8. Aujourd’hui le médecin ne veut plus travailler autant que les anciens , ils veulent une vie de famille et je les comprend. car avec le remerciement qu’ils en ont. tout est dû même aux glandus.

  9. Loin de moi l’idée de taper sur le médecin généraliste !
    Je reconnais son dévouement et son humanité. A chaque consultation, il demande des nouvelles de chacun.
    J’en ai vu travailler entre 8h du matin et 19h (on manque de médecins dans notre région et mon épouse a dû attendre 2 ans pour en avoir un)
    La seule petite critique, c’est la tendance systématique à envoyer vers le spécialiste lorsque le cas se complique, sans chercher à trouver des alternatives. Peut-être le manque de temps…
    Quand j’étais enfant, je me rappelle que le médecin se déplaçait facilement. Aujourd’hui, c’est fini et nous devons passer par les urgences où l’attente devient vite insupportable (7h pour notre enfant de 8 ans souffrant d”un “rhume de hanche” !) .
    Mais dans l’ensemble, nous n’avons jamais eu à nous plaindre des médecins “de ville” (ou de campagne).
    Pardon pour cette question de béotien, mais que veulent dire “AD”, “APM” et “MGLs” ?

  10. Les médecins au lieu de devenir petit a petit les épiciers des labo de la chimie pharmaceutique ils n’ont qu’a retourner au années vingt là tous les médecins étaient tous naturopathes ! où les causes des maladies passaient avant les effets et le dessus de la cheminée des personnes âgées ne croulaient pas sous les boites de médicaments . J’ai passé mon enfance avec le sirop de ma grand mère a base de radis noir , ça ne coutait rien et c’était très efficace , j’ai passé 80 ans et je me soigne toujours avec les solutions naturelles et tout va bien même pour la Covid 19 . Pour les hommes ce n’est pas a 50/60 ans qu’il faut s’inquiéter de sa prostate mais a 25/30 ans il y a plein de choses a savoir a ce sujet mais il n’est pas certain que votre généraliste se sente concerné a cet âge là où la maladie démarre pour un grand nombre de gens .

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