Nous avons récupéré de vieilles chaînes de vélo, nous avons coupé des manches de pioches, des barres de fer…

draguignanDans mon passé,déjà à Draguignan…Première partie

Dans l’article publié par le quotidien Var-Matin les lecteurs découvrent avec effroi la situation post-civilisationnelle dans laquelle se trouvent bon nombre de Dracénois piégés dans le vieux centre-ville de cette cité qui est sous la coupe de racailles non responsables.

http://resistancerepublicaine.com/2015/draguignan-ils-sement-la-terreur-dans-le-centre-ville-en-toute-impunite/

 Draguignan c’était ma ville.

 Je vais plonger dans mon passé et retourner 35 ans en arrière.

A cette époque j’étais un jeune adolescent et j’allais dans un collège non loin du centre-ville. Dans ce collège j’ai rencontré des filles,vécu le coeur battant mes premiers amours et noué amitié avec des copains qui par la force des choses sont devenus de précieux frères d’armes.

 Même si je ne connaissais pas cette formulation : « Le Grand Remplacement » posait déjà ses premiers jalons sur ma belle Provence et les rues citées dans l’article de Var-Matin (rue de Trans…) commençaient à être submergées par une population allogène.

 Avec une population communautariste devenant plus importante et gagnant en confiance, les problèmes ont commencé à pointer le bout du nez et nous, les jeunes provençaux, avons commencé à en payer le prix.

 Le cannabis a débarqué dans le centre-ville au bar X et bon nombre de jeunes FDS ont commencé à plonger dans cet enfer avec toutes les conséquences que nous connaissons.

 Puis une bande de CPF s’est constituée,une bande très violente, très nombreuse étendant son territoire de Draguignan jusqu’à la côte (Fréjus…)  et le cauchemar  commencé.

 Cette bande qui s’appelait les « 83 » devait avoir une forte souplesse dans ses horaires de travail car nuit et jour elle était absolument de partout faisant son marché sur les petits Français. Les » 83″ trempaient dans tous les trafics,vols et avec délectation dans le racket.

 Puis les »83″ ont ciblé mon collège et les premières violences ont commencé. Nous étions beaucoup plus jeunes (les 83 avaient dans les 18-30 ans), nous faisions 10 têtes de moins mais n’étant pas une génération émasculée par la bien-pensance nous nous sommes défendus avec une violence proportionnelle à la leur comme on dirait aujourd’hui.

 Nous avons fouillé nos granges,nous avons récupéré de vieilles chaines de vélo, nous avons coupé des manches de pioches, des barres de fer…  nous en avons chargé nos cartables et nous sommes descendus de nos collines la peur au ventre mais avec détermination face à ces racailles sans (foi) ni loi.

 Les sorties du collège étaient parfois hallucinantes, c’était notre défilé des Thermopyles et aujourd’hui encore je fais honneur au proviseur de mon établissement qui à l’ouverture du portail, tel un valeureux Spartiate, allait seul au devant des racailles faire le coup de poing pour que les élèves puissent s’enfuir.

 Je me souviens de toutes ces batailles rangées où avec l’aide de bon nombre de copains rugbymans les petits Provençaux pourfendaient les hordes ennemies. Je me souviens que je cognais encore à l’arrêt de bus (qui était à 100 m du commissariat) pour ne pas me faire dépouiller et que parfois je cognais encore dans le car contre le dernier des brêles qui n’avait pas encore compris la leçon.

 Ensuite les « 83 » ont systématiquement gâché toutes nos fêtes de village en semant le chaos mais là aussi nous avons toujours fait face et le matin venu nous étions redevenus les maîtres de notre territoire.

 Je me suis beaucoup battu, j’ai reçu des coups, j’en ai beaucoup donné mais comme dans tout combat il y a un prix à payer. Le stress, l’anxiété, la peur, le qui-vive permanent me mettant sur les genoux dégradant ainsi mon quotidien, dégradant mes résultats scolaires et au final m’enlevant toutes illusions sur la beauté de l’humanité.

 Dans un pays « civilisé » un enfant devrait avoir le droit de se construire dans l’insouciance et dans la protection de la société et je me souviens que le soir venu, sous ma couverture, je lisais avec passion les livres de Marcel Pagnol, livres décrivant l’enfance de l’auteur dans une Provence peut-être à jamais disparue et que je n’ai pas connue !!!  

  La suite demain…

Luc Forgeron

 

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13 Commentaires

  1. Les quartiers nord de Marseille subiront le même sort, Toulon c’est déjà le cas depuis de nombreuses années, j’y ai un couple de mes amis qui y vivent, Fréjus également depuis des années, en 2010 c’était déjà flippant, en 2012 encore pire, et beaucoup d’autres communes subiront le même sort, tant que l’immigration musulmane ne sera pas stoppée, rien ne changera et cela ira de mal en pis.

  2. c’est pour cette raison que je me serre la ceinture tous les mois pour l’école privée du fiston, que je ne le lâche pas d’une semelle, que j’évite autant que possible qu’il se retrouve seul dans la rue…à 13 ans et 1,68 m mais comme les agresseurs potentiels se déplacent en bande…

  3. Provençale également, j’ai assisté, impuissante, à l’envahissement progressif de notre belle région. Je pense que nous avons eu la priorité, peut-être avant l’Ile de France, de cet afflux massif de musulmans. Je n’ai pas connu ce que décrit M. Forgeron, bien que j’ai eu, personnellement, maille à partir avec une certaine « Rabéa », à l’école de la République. Ma mère avait dû intervenir. Et que croyez-vous qui arriva ? L’institutrice, en pleine classe, déclara : « Que Mme…. (ma mère) s’occupe de ses affaires »… Parce qu’évidemment, il s’était trouvé une bonne âme pour cafarder que ma mère était venue faire la leçon à la coupable, à la sortie de l’école…
    Ce qui m’étonnera toujours, eu égard aux faits décrits, notamment par M. Forgeron – et similaires dans bien d’autres lieux en France – c’est l’inertie de la population, le vote renouvelé, de confiance, aux politiques, malgré leur trahison… Encore aujourd’hui…Et que nous soyons, en 2015, toujours confrontés à l’arrogance des chefs de partis, pour nous dicter comment voter et contre qui… L’étonnement majeur étant que la peur est toujours présente, pour les électeurs, à l’égard du FN alors que le danger est visible maintenant pour tous et qu’ils refusent de l’identifier.
    Enfin, la question s’adresse aux parents : Comment pouvez-vous accepter que vos enfants se droguent ??? M. Forgeron le dit : « les FDS se sont laissés tenter par la drogue »… Pourquoi, les parents ont-ils accepté ? Pour moi, c’est inexplicable.
    Je conclue en faisant un petit coucou de « payse » à Luc Forgeront et je le félicite pour son courage de « non émasculé ».

    • Merci Olivia pour ce témoignage et pour cette question fondamentale, pourquoi une telle inertie, pourquoi le vote renouvelé ?????

  4. Votre témoignage me touche profondément. Comment ne pas ressentir une profonde tristesse, un malaise dû à l’impuissance et une intense colère ?!! Cette saleté d’impunité! Nous pouvons nous dire que c’est à cela que nos enfants seront confrontés dans un proche avenir (les miens ayant moins de 10 ans). Je les élève dans le respect de l’autre. Je commence aussi à les sensibiliser à ce fléau mondial qu’est l’islamisation (mon fils est rentré de l’école en me disant qu’un « copain » de classe avait dit de moi « Ta mère est chrétienne, pour moi c’est un tapis! »). Je voudrais les préserver de toutes ces horreurs pour qu’ils puissent évoluer dans cette salvatrice dose d’insouciance,… Oublions, car il ne se passe pas un jour où il n’est pas question d’une attaque à un endroit ou l’autre (ce matin c’était une destruction de monuments en Irak par ces entités maléfiques de E.I./Daech) et que si je voulais épargner ces mômes je ne pourrais même plus écouter la radio! Je transfère à mes amis de Roquebrune, de Fréjus et Saint-Raphaël.

  5. Bonjour,

    Hallucinant , en effet , et tout cela dans le silence médiatique absolu des médias nationaux , occupés uniquement à chanter , sur tous les tons , la chanson de l’antiracisme !

    Situation , d’ailleurs , dans laquelle nous nous trouvons encore aujourd’hui et qui s’aggrave chaque jour , un peu plus , dans la France taubiresque …

    J’attends la suite avec impatience : merci de ce témoignage bouleversant.

  6. Effarant. Quand je pense que j’ai de la famille qui a habité le vieux centre de Draguignan, au temps où on se faisait encore respecter et où on pouvait oublier sans problème sa clé sur la porte…
    Je pense que dans ce vieux centre le grand remplacement a déjà été opéré et je suis plus qu’indignée…

  7. Nous devons surement être nombreux à avoir traversé des expériences similaires. Moi même, à Aubervilliers, Aulnaie s/s Bois, Grenoble, dans les années 70-75, ai connu semblables déboires mais ce qui reste vrai, c’est qu’on n’ hésitait pas longtemps avant de trouver le courage de se défendre. Aujourd’hui, si les intentions sont restées, pour autant le passage à l’acte semble toujours différé et, en bout de course, laisse la résignation finir le travail. Je ne sais pas ce qu’il faut réussir à déclencher pour que la solidarité soulève à nouveau des mouvements de foule solidaire que rien ne pourrait faire reculer.

  8. Récit sidérant, impressionnant ! Inimaginable…Quelle honte pour les « élites » responsables !
    Uns société qui ne protège pas ses enfants est perdue. Elle ne peut que se désintégrer…

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