Notre président continue allègrement à faire sa com’.
Comme il est sur le banc de touche en laissant Filou à la manœuvre, il faut cependant qu’il continue à exister médiatiquement.
Il n’est plus Clemenceau : il s’est reconverti en éducateur pour les enfants de Cours Préparatoire.
Il est d’ailleurs nettement plus crédible dans ce rôle davantage taillé à ses capacités.
S’il est viré de l’Élysée, il pourra toujours se reconvertir dans l’enseignement aux jeunes enfants.
Je voudrais néanmoins lui prodiguer quelques menus conseils afin de peaufiner son action pédagogique.
En effet, il doit absolument se débarrasser de quelques-uns des inévitables réflexes néfastes qu’il a acquis au cours de sa vie politique :
1- Arrêter de prendre ses interlocuteurs pour des cons :
Certes, il a bêtifié sans arrêt dans ses discours infantilisants pour les Français, donc il a du mal à se défaire de ce travers.
Les enfants n’ont pas besoin de tant de précautions : « Il ne faut pas qu’il y ait un « bout » de virus… ». Pourquoi un « bout » ? D’ailleurs s’il n’y avait qu’un bout il n’y aurait aucun danger.
2- Ne pas répondre à côté des questions.
Un des gamins lui a posé une question pertinente « Dis-moi, est-ce qu’on doit mettre des gants pour que le Coronavirus il est pas sur les mains ? ».
Visiblement, Macron n’avait pas la réponse. Alors il a noyé le poisson en récitant longuement ce qu’il savait (le masque, le gel).
C’est peut-être d’ailleurs une action pédagogique intéressante : il faut bien que les gamins s’habituent tout petits à ce qu’on réponde à côté de leurs questions. Ça leur sera bien utiles quand ils devront aller voter plus tard.
3- Ne pas employer des termes trop compliqués.
Évidemment, il a l’habitude de prendre la posture de celui qui sait pour en imposer à ses interlocuteurs. Émailler son discours de termes un peu compliqués doit cesser.
Le verbe « postillonner », le « satané » virus sont autant de mots qui sont passés au-dessus de la tête des gamins.
Mais là encore, ce n’est pas si grave : pour qu’un discours soit crédible, ne faut-il pas à la fois bêtifier et employer des termes compliqués?
4- Cesser d’ignorer ceux qui ne sont rien :
Deux des enfants ont été visiblement intimidés par Macron et toute la troupe de cameramen qui le suivait. Ils étaient tétanisés par les questions par ailleurs très intelligentes du président « T’es en quelle classe ? » « Qu’est-ce qu’il fait ton Papa ?». Aussitôt que Macron a vu que le silence suivant ses questions pouvait être préjudiciable à son image, il s’est empressé d’abandonner les pauvres gosses pour tourner les caméras vers des sujets plus coopératifs.
.
À ces menus détails près, Macron a été parfait.
Il est d’ailleurs étonnant ce président. Il est capable de jouer tous les rôles, même les plus improbables. En l’écoutant, on pourrait croire qu’il a la longue expérience d’un père d’une famille nombreuse.
Cette capacité à tromper les gens est une de ses plus grandes forces.
509 total views, 2 views today
Vous avez remarqué qu’il a un masque présidentiel assorti au costume avec une couture bleu blanc rouge ? De la communication, encore et toujours, et l’esprit de classe jusque dans le masque en tissu (il a coûté combien ce masque de luxe ? 1000 euros ? ).
Il n’aime pas les enfants, cela est une parade, une scène de théâtre, s’il aimait les enfants il aurait construit une famille, et comme tout bon père de famille, il les aurait dorloter , jouer avec eux suivi leurs éducation scolaire et être inquiet pour eux et leurs avenir, jusqu’au jour où ils les auraient vu partir pour construire une famille et avoir la joie de connaître des petits enfants, non ce mec n’a aucun sentiment, on ne peut pas avoir de sentiment pour des enfants quand on laisse crevé leurs grands parents.
Pauvre Pantin, pauvre bouffon, pauvre con.
J’ai vu le reportage servi et resservi jusqu’à la nausée d’un macron faisant la propagande du retour à l’école le 11 mai… sauf qu’il oublie que cette école « pilote » est hors contexte de la reprise qu’il souhaite des classes remplissant les mêmes conditions. Ceci dit ils me paraissent bien vieux ces élèves de CP.
En tout cas en ma qualité de grand-parente je ne suis nullement rassurée malgré ce martèlement médiatique.
En outre, je me souviens que trop bien de la sortie au théâtre des macron lors de la plus forte montée de la pandémie pour nous prouver que l’on n’avait rien à craindre de la gripette asiatique.
dommage qu’il n’y est pas un petit raiimond devos parmi les élèves de cet classe, il lui aurait expliqué qu’un seul bout cela n’existe pas, il y a toujours un autre bout à l’autre extrémités, le bout du bout en quelques sortes , et la distance entre les deux peut être très grande, donc un bout de virus c’est très vague comme réponse, retrouver l’histoire de Raymond devos quand il se prend la tête avec son pianiste au sujet du bout du bout elle est rigolote.