Vers une interdiction de la bise ?

.

Dans un article publié le 24 avril, Le Point se livre à une analyse de la crise que nous traversons, sous le titre :
« Ce que la crise va changer : l’irruption de la peur. »
Et sa première analyse est :
« Un peu plus de deux mois après les premiers décès liés au coronavirus en Europe, la crise sanitaire devenue crise économique alimente des peurs multiples. »

Ce n’est pas faux, mais l’analyse est un peu courte, comme toujours dans ce journal.
Le Point se garde bien d’analyser les mécanismes qui alimentent cette peur et encore moins de rechercher à qui le crime profite.
Cette peur est voulue, souhaitée, encouragée, cultivée par nos gouvernants qui en font un outil d’asservissement des individus.

On bidouille les chiffres de la mortalité en aggravant celle du Coronavirus (plus personne ne meurt d’infarctus ni d’AVC !)
On publie à l’envi des témoignages de quelques soignants vilipendant ceux qui prennent des libertés avec leur confinement, allant jusqu’à les qualifier de « criminels », rien de moins !

Cette peur est le meilleur auxiliaire de ceux qui veulent tuer notre démocratie. Confinement, ausweis, restriction des libertés fondamentales, flicage avec les portables : tout est bon pour nous asservir.

A quoi bon ? De toute façon, le problème ne sera réglé que quand les deux tiers d’entre nous auront été infectés. Tout le reste n’est qu’un air de pipeau destiné à nous endormir.

Laissons donc le confinement s’effectuer sur la base du volontariat en informant les personnes vulnérables.

Et ensuite, advienne que pourra (D’aucuns diraient Inch’Allah !…).

Le fatalisme doit supplanter la peur artificielle, qui de surcroît n’évite pas le danger.

.

Le Point hélas vient conclure tristement :

De ces peurs, nous garderons surtout des gestes. Une douzaine revient dans la couverture des médias et sur les réseaux sociaux : certains sont déjà des gestes barrières bien connus, (…). D’autres encore viendront contredire notre caractère et nos habitudes de pays latins : plus de bises, plus de poignées de main.

Je rejette violemment ces conclusions délirantes.

Quand mes amis étrangers venaient en France, ils ne manquaient pas d’être ébahis de nos habitudes dans nos entreprises : on s’y serre quotidiennement la main entre collègues et on fait la bise aux femmes.

Il faut que ça dure : la bise matinale à sa secrétaire doit être inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

Je ferai partie du dernier carré des résistants qui se serreront la main et se feront la bise, peut-être dans la clandestinité.

Même si la meute se satisfera du froid “Hi” anglo-saxon, beuglé à bonne distance…

Même pas peur !

 831 total views,  2 views today

image_pdf

9 Commentaires

  1. Bien sûr chacun fait comme il veut , mais ici ça n’existait pas il y a encore 20 ans . Quand c’est une tradition je veux bien mais ici c’est une mode et c’est surtout le coté hypocrite de la chose qui m’insupporte , faire la bise a quelqu’un dont on va dire du mal dans une heure …..je comprends pas .

  2. @ zoe , je rejoins totalement votre avis cette mode de se lécher la poire n’existait pas autrefois et surtout pas au boulot ou on se serrait la main comme des hommes et pas de bises aux secrétaires a qui on serrait la main également , on venait au boulot pour bosser !
    Ca m’a toujours fait rigoler de voir ces gus qui se font des bises au boulot et qui par derrière se cassent mutuellement du sucre sur le dos quels faux culs ! Même dans la mafia les parrains se donnent l’accolade mais pas de suce poire et pourtant les mecs se sont jurés fidélité et soutien jusqu’à la mort ce qui est loin d’être le cas dans une entreprise ou chacun essaie de marcher sur la gueule de l’autre . Un grand con de voisin que je connaissais tout juste me dit un jour ” on se fait la bise ? ” Je lui répondit que même mon père sur son lit de mort m’avait serré la main avant de partir et cette poignée de main valait bien plus que toutes leurs bises d’hypocrites , les seules personnes a qui je faisais la bises étaient ma mère et mes soeurs et entre frères on se serrait la main et pourtant je vous jure que l’on pouvait compter les uns sur les autres !

    J’ai fait un peu long mais c’est une mode qui me gonfle .

    • La bise, oui cette façon de ce dire bonjour relève chez nous dans le sud ouest une tradition comme se serrer la main ou ce coller des pains pendant les matchs et ce taper les pintes pendant la troisième .
      La bise est une habitude sociale et affectueuse gauloise mise en pratique depuis des générations, ce n’est sûrement pas le corano ou le corona ou quelques personnes ” outrées ” qui vont nous l’enlever !!!

      • non !
        la bise c’etait pour la famille les amis /copains maintenant c’est du n’importe quoi .Faire la bise pour saluer , tutoyer puis demander -au fait,comment tu t’appelles?

  3. Je trouve que cette mode de la bise m’énerve au plus haut point. Pourquoi embrasser quelqu’un que vous ne connaissez pas,, pourquoi embrasser chaque jour des gens pour qui vous n’avez aucun intérêt, le faire parce que c’est la mode, non merci.

    • Bonjour Zoé!
      Comme vous, voici longtemps, j’étais un peu sceptique sur ces bisouilles un peu ridicules.
      Mais après être passé dans de nombreux pays anglo-saxons, j’ai changé d’avis.
      Même si nos coutumes vous énervent, je vous garantis qu’elles ont du bon et sont le témoin d’un minimum de chaleur dans les rapports humains.
      Je ne cherche pas à vous convaincre : tous les points de vue sont respectables.
      Bises! Pardon,Bien cordialement,
      Raoul

  4. interdit quoi , et moi qui roule des pelles ….
    quel sera l ‘ amende ?

    et n ‘oublions pas … le … 69 !

  5. Dorénavant je refuse tout vaccin, à la Bill Gates ou pas .Je n’ai plus aucune confiance et refuse surtout f’être pucée comme un animal .
    Quant aux volontaires pour le traçage téléphoniques, ils ne savent pas ce qu’ils font mais ce n’est pas une raison pour le leur pardonner.,On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif, mais l’humain a l’obligation de s’informer pour se différencier de la bête.

Les commentaires sont fermés.