Je ne rapporterai pas toutes les insanités décernées à notre héros national sur twitter par de jeunes candidats au bac des séries S ou ES, je vous laisse les découvrir ici ou là .
Il y a dix ans, on en aurait ri, on aurait inclus cela dans un livre des perles du bac. Aujourd’hui, entre rage et désespoir, on a envie de filer une gigantesque torgnole à tous ces petits cons incultes et méprisants qui se sont défoulés sur facebook et twitter, rendus fous furieux d’avoir dû commenter un poème de Victor Hugo,Crépuscule. Ou plutôt, rendus fous furieux qu’on ne leur ait pas donné un truc facile à faire, qu’on ne leur ait par permis d’avoir une bonne note sans effort.
Nous payons, cher, la volonté politique de faire baisser le niveau et de faire de l’école un lieu de garderie et d’épanouissement où savoir faire du macramé vaut mieux que connaître Molière.
Nous payons, cher, la volonté politique de nous imposer l’immigration sans imposer aux nouveaux venus l’intégration et l’effort nécessaires pour devenir français et respecter notre histoire et notre tradition.
Il est vrai que lorsqu’on n’a pour tout bagage et tout langage que « nique ta mère », « fils de pute », « ta race » (en un seul mot), torches-toi , « Victor Hugo c un gros tarba », « enfoiré »… imaginez ce qui a pu se passer dans la tête des barbares incultes en lisant le premier vers :
L’étang mystérieux, suaire aux blanches moires...(des blanches noires ? )
Que dire du huitième :
L’herbe s’éveille et parle aux sépulcres dormants (ciel, de l’herbe qui parle…)
Que dire encore de l’évocation de Vénus ?
Dieu que ce poème est beau, pourtant. Dieu qu’il aurait dû parler, pourtant, à des lycéens qui en sont à leur sixième année dans le secondaire, avec 4 h de français par semaine. Dieu qu’il était facile à comprendre, pourtant, même pour ceux qui n’avaient jamais rencontré Ronsard et son sonnet à Hélène avec, entre autres, ces vers transparents comme l’eau claire :
Que dit-il, le brin d’herbe ? Et que répond la tombe ?
Aimez, vous qui vivez ! On a froid sous les ifs.
Même celui qui ne connaît pas le mot « ifs » pouvait deviner le sens du poème…
On n’épiloguera pas davantage sur les pleureuses qui ne manqueront pas dans les jours qui suivent de plaindre ces pauvres lycéens qu’on aurait délibérément mis en échec en les faisant plancher sur un texte « trop difficile », « dépassé » (forcément !) il n’y a qu’un mot à leur dire : les élèves avaient 3 sujets au choix et personne n’était obligé de prendre le commentaire.
« Pour les séries ES et S, les élèves avaient à travailler sur le corpus suivant: les poèmes « Crépuscule » de Victor Hugo tiré des Contemplations », le « Vers à danser » de Louis Aragon tiré du « Fou d’Elsa », et l’inconnue de Claude Roy, tiré de « À la lisière du temps ».
Les élèves étaient ensuite interrogés sur l’expression du sentiment amoureux dans les trois textes du corpus (4 points), puis pouvaient traiter trois sujets au choix (16 points): le commentaire du poème de Hugo, une dissertation sur le thème « D’où provient, selon vous, l’émotion que l’on ressent à la lecture d’un texte poétique ? », et un exercice d’invention sur le sujet suivant: « un article paru dans une revue littéraire reproche aux poètes de privilégier des thèmes sérieux et graves. Vous répondez à cet article par une lettre destinée au courrier des lecteurs de cette revue. Votre réponse comportera des arguments qui s’appuieront sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe et sur vos lectures personnelles« . » Sources l‘Express.
Et oui, les jeunes cons qui se sont plaints, même s’ils n’avaient rien compris à Hugo, pouvaient faire l’exercice d’invention du niveau de troisième (enfin les troisième d’il y a 10 ans, avant que les programmes n’en chassent l’argumentation) ou celui de la dissertation (certes il eût fallu s’être entraîné au difficile exercice de la dissertation en seconde et en première, il eût fallu aussi connaître le sens du mot émotion -difficile quand on ne connaît que des réflexes primaires, le manque du cannabis, la colère contre ceux qu’on veut niquer, la soumission bête et méchante à Allah, l’envie de baiser dans les caves ces putes de Françaises, les longues soirées à écouter du rap décervelant ou les rodeos en scooter pour faire râler les bonnes gens… – et, surtout, avoir pris la peine de ne pas mépriser la culture, le savoir, la poésie, tout ce qui est apporté par l’école républicaine et qui, aux yeux des barbares (étymologiquement les barbares ne parlaient pas grec, se contentant de borborygmes ; les nouveaux barbares ne parlent pas français, ne comprennent pas le français, méprisent le français et en plus ils se permettent, du haut de leur insondable orgueil de petites frappes, d’insulter Hugo).
Pourquoi insultent-ils Hugo ?
Parce qu’il incarne tout ce qu’ils refusent. La beauté, l’amour, le rêve, l’invitation à vivre, à sentir, à ressentir, à se mettre à la place de l’autre, à admirer, un être humain ou un paysage, un poème ou un morceau musical qui vous touche et vous transporte.
Parce qu’il incarne la France, tout simplement. Et qu’il la détestent. Parce qu’ils n’ont qu’une envie, jouir, vite et mal (oh les futurs éjaculateurs précoces que ça va faire… ). Pour cela il leur faut être en situation de maître. Pour cela il leur faut introduire partout un rapport de force. Pour cela il faut distiller la terreur, l’injure et l’insulte. Quand on est un pauvre type qui a un problème de bandaison il faut bien trouver des exutoires !
Certains vont me trouver bien méchante avec ceux qui ne sont peut-être après tout que de jeunes lycéens, fainéants comme la plupart mais pas nécessairement perdus pour la France. Voire. Je parle de ceux qui n’ont rien eu d’autre à faire en rentrant après le bac que de se défouler avec leur langage (qui dit clairement pour certains d’entre eux leur origine banlieusarde ou immigrée ) contre Hugo. Hugo c’est, d’une autre façon, un drapeau français qu’on brûle ; c’est, d’une autre façon, la Marseillaise sifflée.
Je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de faire subir à ces petits salopards la même chose.
La France, on l’aime ou on la quitte. Qu’on soit français ou immigré. Qu’on soit athée, catholique ou musulman.
Ce qui se passe dans nos écoles est monstrueux mais on dirait bien qu’il y a un retour de bâton. Les sujets, très littéraires, choisis cette année laissent penser qu’un léger mouvement de contestation et de retour aux fondamentaux se dessine à l’Education nationale. Espérons que ce mouvement va prendre de l’ampleur et que, à l’école comme dans la société civile, le peuple français va retourner la situation et imposer ses valeurs et ses règles. Il en a le pouvoir et le droit.
Christine Tasin
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En effet c’est plus que décevant quand on constate qu’il y a tellement de notes lamentables qu’il faut revoir tout le système et faire baisser le niveau des exigeances. Et tout ça parce que les pauvres petits chéris seraient stigmatisés si on leur donnait des notes concrètes avec des pourcentages ou des chiffres clairs.
Moi quand j’étais à leur place, il n’y a pas si longtemps on avait les notes qu’on méritais et c’était clair qu’il fallait étudier et travailler. Pas de notes pour rien et pas question de baisser le niveau pour quelques foutriquets fainéants.
A voir leur manière de s’exprimer et la pauvreté de leur langage, je serais curieux de savoir combien d’entre eux ont réussi l’épreuve…Si il y en a.
Comme je les plains les pauvres professeurs qui se retrouvent quotidiennement devant fournée après fournée de petits cons de cette espèce.
malgré tout cela les notes calamiteuses seront très rares, les inspecteurs demandant de remonter les notes quand le paquet corrigé a une moyenne inférieure à 10…
Profondément affligeant. Quand j’ai lu les tweets de ces abrutis je suis restée sans voix. Pourquoi sommes-nous tombés si bas ? J’adore Victor Hugo et ces imbéciles ont réussi à me blesser.
Serait-ce un hazard que se trouvent parmi les twits( comme en anglais, c’est voulu) on retrouve certains noms et pseudo a consonance d’une certaine origine? Inutile de la nommer, avec des noms comme MEHDI et cetera.
Ça me surprend pas du tout que ces petites larves chient sur notre langue et ce grand homme qui représente par son œuvre le rayonnement de la pensée et la culture française.
Ils méprisent parce qu’ils sont jaloux et réagissent par la colère et la frustration parce que leur niveau de culture est tellement inférieur qu’ils sont incapables de comprendre tout ce qui n’est pas exprimé dans leur langage pauvre de mots orduriers, de boborygmes et de glaires. Franchement honteux et profondément stupide.
C’est en effet très clair et révélateur
Seule une épuration sans faille et sans faiblesse pourra sauver la France du destin que lui réserve depuis 40 années nos politiciens de l’umps et de leurs parasites associés !!!!!!!!!!
Les éjaculateurs précoces viennent de sentir le vent du boulet tasinesque !!!
morte de rire !
M’étonnerais pas, si ce n’est déjà fait, que deux ou trois associations de minorités « agissantes » montent au créneau pour demander que les notes de certains, issus de la diversité, soient systématiquement relevées . A moins que l’ EN ne donne d’elle meme la consigne, jugeant l’épreuve trop difficile et inégalitaire au vu de l’imprégnation culturelle africaine de certains candidats qui se retrouveraient donc défavorisés ! Dans l’éduc, nat. on ne manque pas d’ idées pour baisser le niveau et flatter le crétin .
tout est possible en effet !!!!
Ma très chère fille a passé cette épreuve de français hier et m’a montré le sujet à son retour. Elle a pris l’option de commenter ce poème de Victor Hugo. Etonnement de trouver Victor Hugo au bac quand on connaît le niveau de l’Education « nationale ».
J’ai trouvé ce texte difficile, non pas pour ma fille, mais pour ces innombrables portées –hé oh attention, je n’ai pas dit « fournées » hein ?-, de « nique ta mère », de « nique tarasse » qui pullulent dans le pays.
A noter que les mots les plus difficiles étaient néanmoins expliqués dans des notes en bas de page.
Merci Philippe pour ce témoignage sur les notes notamment
Ma fille, encore elle, m’a montré tout-à-l’heure un post sur internet, envoyé par un branleur qui est dans sa classe :
« Nique ta mère Victor Hugo et Nique ta mère à tes de potes aussi pd »
En recevant son bulletin scolaire une heure auparavant, ma fille m’avait parlé de ce branleur ; sa moyenne en mathématiques est 0, zéro, au troisième trimestre.
Qui va se charger de niquer les branleurs ?
Moi je veux bien les niquer ces branleurs. Mais attention hein, avec moi « nique » c’est donner branlées et pas autre chose 😉
Vous devez savoir comme moi, que d’une poule on ne fait pas un aigle……Voici donc l’un des exemples les plus démonstratifs.
Bien entendu ces « tweets » sont l’oeuvre d’une catégorie de jeunes idiots, provocateurs, pas forcément barbares, seulement auto-assimilés à une population « importée » ou influencés par celle-ci, dont l’indigence morale et intellectuelle n’est plus à démontrer. Les réseaux sociaux favorisent une liberté marquée du signe de la médiocrité d’expression qu’utilise cette catégorie de fainéants à l’esprit embrumé par le shit, les écrans et l’alcool. Il y a encore, fort heureusement, dans nos écoles, nos lycées, nos prépas, nos facs, d’autres jeunes vrais Français, amoureux de leur langue et de leur pays qui formeront, demain, cette élite dominante qui rejette l’abandon de nos valeurs, de notre culture et la destruction de notre identité par une Gauche islamophile en perte de crédibilité… Le vent tourne !
dimanche j’ai sauvé deux lagarde et michard perdus dans un vide-grenier.petite madeleine quand tu nous tiens.tous ces ignards ne savent pas ca qu’ils manquent.ils feraient mieux de lire la légende des siécles…..!!!!
tu as mille fois raison il faut absolument conserver les anciesn livres scolaires, les « sauver » comme tu dis !
J’en ai fait autant chez un bouquiniste (16éme, 17éme 18éme et 19éme siècles); je les conserve précieusement ,parce qu’ils sont incontournables; j’engage les nombreux lecteurs de ce site à en faire autant, également avec les livres d’Histoire de France .
Moi je leur en veux à ces jeunes !
De zéro à neuf ans à la dass je n’étais pas dans les meilleures conditions par rapport à l’école (même si le personnel dass faisait de réels efforts) et à neuf ans, enfin placé, c’était déjà un peu tard, même si, là aussi, mes parents adoptifs firent des efforts avec moi, j’étais déjà un cancre.
Oh, un cancre gentil, le cancre qui se met au fond près de la fenêtre et ne gêne personne, mais un cancre tout de même (enfin, aujourd’hui je serai sûrement parmi les premiers tant le niveau s’est effondré)
Mais à l’âge où ces petits cons râlent pour des difficultés à comprendre Victor Hugo, ben moi, j’avais déjà des armes entre les mains et déjà senti l’odeur de la mort, de la pisse et de la merde de ceux qui n’en finissent pas de mourir.
J’ai aimé l’armée, j’ai adoré la Légion, là n’est pas le problème, mais faut être honnête, sans ma femme, puis sans l’école de mes filles et leurs devoirs, je serai sûrement toujours un gars honnête, mais un gars honnête plutôt limité et faisant encore plus de fautes que je n’en fait aujourd’hui.
Or c’est jeunes ont la chance d’être étudiants à des âges où l’on apprend tout de même plus facilement qu’à 30 ans, âge ou moi j’ai enfin eu le temps d’apprendre.
Et ils n’en font RIEN ! Ça m’écoeure !
OUI, j’ai CHOISI l’armée !
Mais avais-je la maturité pour mesurer toutes les conséquences de ce choix ? A 17 ans ? Avec le recul j’en doute.
Et l’armée ne saurait pas gouverner un pays, bien qu’elle ne ferait peut-être pas pire que plus de 40 ans d’alternance droite/gauche. Mais je ne voudrais pas d’un état militaire ou religieux.
Pour gouverner intelligemment et bien il faut des gens instruits…
…Et quelques brutes dans mon genre pour défendre le tout.
Mais c’est mal parti, car en tant que père qui s’est instruit lui même, je ne peux que constater la bêtise de bien trop de profs dont le bac+… ne vaut pas mieux que mon bac à linge.
Moi, j’en ai vu des « dormeurs du Val ».
Ce poème ci j’ai pu le comprendre facilement (hélas)
Mais à la vitesse ou on détruit l’éducation nationale…
…je me demande combien de prairies et de champs on va emplir de cadavres, car ces jeunes ignorants de leur passé ne défendront jamais leur avenir.
PS, OUI, les « chances pour la France » ont rudement fait chuter le niveau (par la « grâce » de nos ministères.)
MAIS, des jeunes crétins de souche il y en a un paquet aussi.
Il fut un temps où l’on aurait été fier d’avoir eu Victor Hugo au Bac, on se serait vanté d’avoir maîtrisé l’épreuve, même avec une note moyenne.
Mais maintenant qu’on a un président qui s’assoit avant la Reine d’Angleterre, l’exemple venant de haut, on se permet aussi de cracher sur le grand Victor Hugo et on va tenter de se faire plaindre par les médias. Le pire, c’est que ça va marcher !
Bonjour,
Merci pour ce beau texte.
J’aime bien envisager globalement la culture incluant tout autant la littéraire que la scientifique.
La même dégradation totale se rencontre en Physique par exemple.
Il y a eu , récemment sur France-Culture , une émission consacrée à un sujet de Physique du Bac nouvelle mouture.
C’est effondrant : l’épreuve semble ronflante , car noyée sous un flot de documents , mais l’exigence envers les élèves est minimale.
Une simple question d’un exercice d’application de la Première d’antan fait office de problème complet.
http://www.franceculture.fr/emission-science-publique-physique-chimie-le-bac-d-abord-et-apres-2014-06-06
Oui, comme vous le dites, chère Christine: « Nous payons, cher, la volonté politique de nous imposer l’immigration sans imposer aux nouveaux venus l’intégration et l’effort nécessaires pour devenir français et respecter notre histoire et notre tradition. »
Mais ceux qui en sont responsables le « peilleront » bien un jour; d’ailleurs avec les élections récentes ils commencent à sentir le vent du boulet…
Nous sommes dans la barbarie. En Grande Bretagne le complot du « cheval de Troie » des établissements scolaires de Birmingham en est un signe: la culture européenne, voilà leur ennemi;
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2604211/Now-probe-Trojan-horse-plot-expands-25-schools-claimed-infiltrated-Muslim-hardliners.html
Mais ceux qui en sont responsables en subissent les conséquences: Le vice premier ministre Clegg s’est pris une râclée aux Européennes. Voir sa réaction pitoyable ici:
https://www.youtube.com/watch?v=p2sMuT27Z_Q
N’empêche que dans ce poème du père Hugo je pense qu’on aurait dû donner aux élèves une explication du mot « moire »….
Voir le sujet tel qu’il a été distribué aux élèves (je l’ai sous les yeux pour l’instant) ; le poème de Victor Hugo se trouve en page 3/6, avec cette note 2 en bas de ladite page : « Moires : les reflets changeants, mats ou brillants, de certains tissus ».