A propos de racisme anti-noir, voir à nouveau Ibn Khaldoun (1332 Tunis- 1406 Le Caire), le plus grand philosophe, historien et sociologue arabo-musulman :
« Au sud de ce Nil existe UN PEUPLE NOIR que l’on désigne par le nom de Lemlem. Ce sont des païens qui portent des stigmates sur leurs visages et sur leurs tempes. Les habitants de Ghana et de Tekrour font des incursions dans le territoire de ce peuple pour faire des prisonniers. Les marchands auxquels ils vendent leurs captifs les conduisent DANS LE MAGHREB, PAYS DONT LA PLUPART DES ESCLAVES APPARTIENNENT A CETTE RACE NEGRE. Au delà du pays des Lemlem, dans la direction du sud, on rencontre une population peu considérable ; LES HOMMES QUI LA COMPOSENT RESSEMBLENT PLUTOT A DES ANIMAUX SAUVAGES qu’à des êtres raisonnables. Ils habitent les marécages boisés et les cavernes ; leur nourriture consiste en herbes et en graines qui n’ont subi aucune préparation ; QUELQUEFOIS MEME ILS SE DEVORENT LES UNS LES AUTRES : AUSSI NE MERITENT-ILS PAS D’ETRE COMPTES PARMI LES HOMMES ».(pages 170-171 de « Prolégomènes »)
« En outre, LEURS MŒURS SE RAPPROCHENT BEAUCOUP DE CELLES DES ANIMAUX BRUTS : on raconte que LA PLUPART DES NOIRS qui occupent le premier climat demeurent dans des cavernes et des forêts marécageuses, se nourrissant d’herbes, vivant dans un sauvage isolement et SE DEVORANT LES UNS LES AUTRES. Il en est de même des Esclavons. Cette barbarie de mœurs tient à ce que CES PEUPLES, vivant dans des pays très éloignés de la région tempérée, DEVIENNENT, PAR CONSTITUTION ET PAR CARACTERE, SEMBLABLES A DES BETES FEROCES ; ET, PLUS LEURS HABITUDES SE RAPPROCHENT DE CELLES DES ANIMAUX, PLUS ILS PERDENT LES QUALITES DISTINCTIVES DE L’HUMANITE. » (page 212)
« Nous avons tous remarqué que LE CARACTERE DES NEGRES se compose, en général, de légèreté, de pétulance et d’une vive gaieté : aussi les voit-on se livrer à la danse chaque fois qu’ils en trouvent la moindre occasion ; de sorte que, PARTOUT, ILS ONT UNE REPUTATION DE FOLIE.
Comme les Nègres habitent un climat chaud, que la chaleur prédomine sur leur tempérament, et que, d’après le principe de leur être, la chaleur de leurs esprits doit être en rapport direct avec celle de leurs corps et de leur climat, il en résulte que ces esprits,… sont extrêmement échauffés, se dilatent bien plus aisément, éprouvent un sentiment plus rapide de joie et de plaisir, et un degré d’expansion plus considérable : ce qui a pour résultat l’étourderie.(pages 215-216)
Masoudi avait entrepris de rechercher la cause qui produit, chez les Nègres, cette légèreté d’esprit, cette étourderie et ce penchant extrême à la gaieté ; mais, pour toute solution, il ne rapporte qu’une parole de Galien et de Yacoub Ibn Ishac El-Kindi, d’après laquelle ce caractère tient à une faiblesse du cerveau, d’où proviendrait une faiblesse d’intelligence. Cette explication est sans valeur et ne prouve rien » (page 217).
« Il est vrai que LA PLUPART DES NEGRES S’HABITUENT FACILEMENT A LA SERVITUDE ; MAIS CETTE DISPOSITION RESULTE, AINSI QUE NOUS L’AVONS DIT AILLEURS, D’UNE INFERIORITE D’ORGANISATION QUI LES RAPPROCHE DES ANIMAUX ».(page 313)
Disponible gratis sur internet :
http://classiques.uqac.ca/classiques/Ibn_Khaldoun/Prolegomenes_t1/Prolegomenes_t1.html
Philippe Jallade
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Il faudrait distribuer ce livre dans les banlieues et les prisons pour informer les « nègres qui s’habituent facilement à la serviture » de l’Islam.
Aujourd’hui en Europe les jeunes, originaires d’Afrique Noire, doivent réaliser qu’ils n’ont aucune raison d’être fiers d’être musulmans, bien au contraire.