Extrait de la préface du livre « Réplique à l’amiral de Gaulle »
Pages 17-18
Sous la direction de Henri-Christian GIRAUD
Editions du rocher Jean-Paul Bertrand
2004
ISBN 2-268-05131-5
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Concernant l’attentat dont le général Giraud a été victime en août 1944, les choses sont claires et connues depuis toujours sur le déroulement du drame sinon sur ses commanditaires. Le 28 août 1944, à 18 h 55, à Mazagran (Algérie), une sentinelle du nom de Bouali Miloud a, visant la tête, tiré dans le dos du général Giraud qui se promenait dans le jardin de la résidence en compagnie de sa belle-fille, Jacqueline, et de son bébé de trois mois (votre serviteur). À la suite d’un geste inattendu de sa part, la balle qui aurait dû le tuer l’a atteint à gauche de la nuque sous la mâchoire et est ressortie par la joue ne touchant miraculeusement, hormis une dent, que des parties molles. Portant la main à sa nuque et la voyant couverte de sang, Giraud a cru que la carotide était coupée et, ayant trop vu de blessures de ce genre pour ne pas imaginer la suite fatale, s’est employé à la comprimer. Par chance, la carotide n’était pas touchée et au bout d’un mois le général était sur pied.
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Contrairement à ce que dit l’amiral de Gaulle, l’attentat n’a donc pas eu lieu de nuit (il fait plein jour au mois d’août, à 19 heures, en Algérie) et la sentinelle n’a pas cru tirer sur un intrus car elle connaissait sa victime pour la bonne raison que la garde tournait toutes les semaines et que Bouali Miloud en était à son troisième tour. L’émoi fut assez considérable en Algérie, en France et ailleurs : à Washington et à Londres notamment où l’on s’est étonné de ces moeurs d’un autre âge. «Je suis persuadé qu’il [Giraud] avait écrit à Roosevelt pour se plaindre de moi », fait dire aimablement à son père l’amiral de Gaulle. Répondons d’un mot pour éviter cette boue : ce n’était pas son genre. Le général Catroux alors gouverneur de l’Algérie se dépêcha d’apporter à la victime un télégramme du général de Gaulle lui donnant l’assurance que toute la lumière serait faite. Promesse que le président du GPRF réitéra un mois et demi après en présence de l’intéressé.
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Quinze jours plus tard, l’enquête était stoppée « en haut lieu »…
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Rattrapé, l’assassin a déclaré avoir agi au nom d’Allah. Mais le mobile du meurtre n’était sans doute pas aussi clair puisqu’en arrivant sur son lieu d’exécution, Bouali Miloud a, selon le témoignage du maréchal des logis Jean Tonès chargé de désigner les Européens du peloton (qui comprenait également trois musulmans), insulté ledit peloton et hurlé que les Français l’avaient trompé. Moins naïf que le malheureux Bonnier de La Chapelle, Bouali Miloud a sans doute pressenti au dernier moment que les balles ne seraient pas à blanc. On dit que les soldats musulmans n’ont pas tiré…
Ce qui est sûr, c’est que le général Giraud avait demandé par lettre au général de Gaulle la grâce de son assassin condamné à mort par le tribunal militaire permanent d’Oran le 14 décembre 1944. Et, qu’en réponse, par télégramme (n° 85 MG/DJM/3S) du 30 janvier 1945, le président du GPRF a ordonné — par décret — au général Conne, commandant la division d’Oran (qui avait appuyé d’un avis favorable la demande de recours en grâce présentée par le juge Camadau, commissaire du Gouvernement) : «Prière assurer exécution immédiate et rendre compte. » La lettre de Giraud a, elle aussi, disparu.
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Pour rafraîchir votre mémoire à propos du Général Giraud, vous pouvez consulter wikipedia, voici le début de sa fiche
Le général Henri Giraud, né le à Paris 13e2 et mort le 11 mars 1949 à Dijon3, est un militaire et homme politique français, général de brigade à partir de 1930, puis général d’armée à partir de 1936. Henri Giraud sert durant la Première Guerre mondiale, la guerre du Rif et la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de ce dernier conflit, il tient un rôle important dans le processus qui mène à la libération de la France3.
Partisan de la reprise de la lutte contre l’Allemagne nazie et sans lien avec la France libre, il reçoit le soutien des Américains et fait figure de rival du général de Gaulle pour la direction des forces alliées françaises.
Après le débarquement allié de novembre 1942 et à la suite de la mort de l’amiral Darlan, Giraud est durant plusieurs mois au pouvoir en Afrique française du Nord à la tête d’abord du Haut-commissariat de la France pour l’Afrique, puis du Commandement en chef français civil et militaire ; il a sous ses ordres l’Armée d’Afrique, engagée aux côtés des Alliés dans les opérations contre les Allemands et les Italiens.
Une partie de la Résistance intérieure se réclame également de son patronage et de son inspiration : c’est notamment le cas des organisations résistantes initialement sympathisantes de Vichy4, ou qui rejettent l’autorité du général de Gaulle, comme le réseau Alliance ou l’Organisation de résistance de l’Armée5 (ORA).
Giraud maintient dans un premier temps en Afrique du Nord la législation de Vichy, mais est ensuite convaincu par Jean Monnet de rompre définitivement avec Pétain.
Les Alliés poussent Giraud et de Gaulle à s’entendre, pour unifier les forces françaises : de juin à , les deux généraux sont coprésidents du Comité français de Libération nationale (CFLN). Giraud est cependant évincé par de Gaulle, qui le prive progressivement de toute responsabilité, politique puis militaire, au sein des forces alliées3.
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J’ai aussi lu que l’avion du maréchal Leclerc, qui risquait de faire de l’ombre à de Gaulle, ne serait pas tombé par hasard.
Sacré Charles de Gaulle tu nous as caché plein de choses …
J’ai connu pendant mon agréable séjour chez les militaires (en 1962) un capitaine qui était sur la base aérienne d’où est parti Leclerc pour son dernier voyage. Pour lui, Leclerc avait un entêtement criminel puisqu’il a obligé le pilote à partir malgré une tempête de sable masquant tout le paysage. L’avion a heurté une dune invisible et les deux occupants ont été tués. Leclerc était comme ça, il ne tenait pas compte de la météo. Il s’installait dans le coucou avec sa canne légendaire et attendait que le pilote se décide à démarrer en tapotant de temps en temps avec sa canne. Cela lui a réussi plusieurs fois …
un sale traitre à l’ALGERIE FRANCAISE il méritait une mort plus douloureuse
comme celle par exemple qu’il a infligée aux Harkis et nos Pieds-Noirs et tous les autre défenseurs de cette ALGERIE QUI FUT NOTRE
le pd micron est entrain de brader NOTRE FRANCE toujours aux mêmes salauds…….il va fêter degaulle (dégueule) cette année ils ont en commun LA TRAITRISE CHEVILLEE AU CORPS
Sous-entendu grotesque ! L’attentat a eu lieu le 28/08/1944. Cette date ne vous dit rien ??
Le 25 août 1944, soit 3 jours plus tôt, le Général de Gaulle défile sur les Champs-Elysées dans Paris tout juste libéré. La foule immense des Parisiens acclame le chef de la France Libre. Même Roosevelt, qui haïssait De Gaulle, est obligé de le reconnaître comme tel.
A la même date, Giraud n’est plus rien. Marionnette de Roosevelt pour neutraliser politiquement De Gaulle, il a échoué. Militaire dans l’âme, général de valeur, pas du tout intéressé par la politique, avait-il une seule chance d’y arriver ? J’en doute.
Les faits sont là : en août 1944, plus personne ne le soutient.
Alors, pourquoi le Général aurait-il commandé un assassinat inutile ? Juste pour le plaisir de faire buter un adversaire politique vaincu ??
Cela n’a aucun sens. Les anti-gaullistes primaires s’honoreraient en arrêtant de répéter de telles accusations mensongères.
De Gaule était un homme sans scrupules.
Cela ne suffit pas à prouver sa culpabilité, mais il ne saurait être disculpé d’office du fait de « sa moralité ».
L’un des multiples crimes et méfaits de 2 gol. La liste est longue, hélas !
La France de 2020 a vraiment de très mauvaises bases en prenant comme héros ou tout au moins comme figure de référence, le plus grand traître de son histoire.
Le petit fils du Général Giraud n’accuse pas de Gaulle, mais laisse entendre qu’il pourrait être derrière cette tentative d’asssinat. Une chose est certaine , si Giraud avait été élu, cornaqué par Jean Monnet homme à tout faire des américains, notre pays serait passé sous la couple complète des USA qui auraot imposé l’AMGOTT, soit la tutelle des américains sur l’administration de la France à la Libération. Nous n’aurions pas obtenu de voix au Conseil de sécurité de l’ONU et vu la puissance du parti communiste en France en 1945, nous aurions peut être eu une guerre civile comme il y en a eu en Grèce. Si la gestion de la fin de la guerre d’Algérie par le Général de Gaulle peut porter à critique, son rôle en 1944 ne porte pas à discussion.
Espérons que les idolâtres inconditionnels vont finir par le comprendre. Il y a assez de témoignages de personnalités intègres de l’époque pour les y aider. En plus en 2018 le magazine « HISTORIA » avait fait paraître un numéro spécial avec des articles sur les grands traîtres de l’histoire. Et le Général de Gaulle y avait sa place sous la plume d’un célèbre journaliste français qui ne semble pas avoir subi un procès de la famille. Une famille pour laquelle on peut avoir de la compréhension et de la compassion car un individu aussi menteur et manipulateur sème aussi la confusion dans l’esprit des siens pour maintenir les illusions.
oui De Gaule n’a été qu’une ordure ! il ne voulait pas de l’Algérie française, il a préféré la France algérienne ! on le paie aujourd’hui !!Le jour de sa mort, j’étais dans un pub en Ecosse, j’ai bien arrosé cet évênement et j’en suis fier.