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Nous sommes tous des descendants de paysans puisqu’au XVIIIe siècle la France n’était qu’une « immense paysannerie », avec 90 % d’agriculteurs.
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Aujourd’hui, ils ne représentent que 1,3 % de la population, mais chacun d’entre eux nourrit 50 personnes, tant l’agriculture s’est mécanisée et modernisée.
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C’est pourquoi le drame des agriculteurs devrait tous nous interpeller.
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Tirer la sonnette d’alarme, c’est ce que font Édouard Bergeon et Guillaume Canet avec le film aussi poignant que révoltant « Au nom de la terre ».
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On y voit la lente descente aux enfers d’une jeune famille pleine d’espoir, après qu’elle a repris l’exploitation familiale.
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Un travail dur, sans repos, sans vacances ni week-end quand il faut s’occuper des bêtes.
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Pour résister à la concurrence, il faut se moderniser et s’agrandir. On emprunte et peu à peu les dettes s’accumulent et tout s’enchaîne. Les banquiers ne suivent plus.
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Le découragement, le désespoir, la fatigue jusqu’à l’épuisement, l’agressivité qui mine l’entente familiale, la dépression, l’alcool, la honte de soi, puis la lente déchéance qui finit par mener à l’hôpital. Un répit de courte durée qui s’achèvera par un suicide.
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Cette tragédie, des milliers de nos paysans la vivent. 1/3 d’entre eux tentent de survivre avec 350 euros par mois. 25 000 exploitants sont au bord de la faillite.
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Un paysan se suicide chaque jour. On était à un suicide tous les trois jours il y a quelques années.
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La mondialisation a tout aggravé. Les normes environnementales et sanitaires de plus en plus coûteuses, imposées par Bruxelles, éliminent les plus fragiles.
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Ce film est une autobiographie datant des années 1970-2000, mais il reste totalement d’actualité, à l’image de la terrible condition de nos paysans de 2019.
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Un drame émouvant, poignant, mais également révoltant quand on mesure le peu de cas que font nos politiques de la souffrance de ce monde paysan.
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Un monde qui nous nourrit et travaille sans relâche, comme aucune autre corporation.
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Révoltant quand on sait que la France a dépensé 2 milliards pour accueillir 40 000 mineurs isolés en 2018, dont la plupart étaient des fraudeurs majeurs selon le Sénat !
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Et l’ardoise sera encore plus salée en 2019.
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Cette somme suffirait à sauver les 25 000 exploitants étranglés par les dettes.
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Mais en France, la priorité va aux migrants assistés, pas aux paysans qui nous nourrissent.
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https://ripostelaique.com/au-nom-de-la-terre-la-tragedie-des-paysans-francais.html
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Et ce qu’on oublie de dire, c’est que ce sont, en grande partie, ces gars là qui ont gagné la guerre de 14.
Malheureusement pour la France, les technocrates et les énarques ont eu raison des descendants des survivants.
Et comme le dit Alexander 62 , c’est encore eux qui ont permis notre survie alimentaire lors de la seconde guerre.
Avec l’organisation agricole actuelle, trop spécialisée et notre dépendance alimentaire de trop nombreux pays étrangers, qu’arriverait il en cas de grave crise internationale?
Le monde agricole actuel ce sont des industriels de la terre et ne comptez pas avoir aide et regard plus complaisant que celui que l’on vous accorde dans nos entreprises . Le vrai paysan est mort et sa terre aussi , il suffit de regarder en plaine la terre autour des bois ou bosquets le niveau des sols a baissé de 50cm a cause de la surexploitation . La terre vivante avec tous ses petits habitants , les vers , les bactéries , les champignons , etc etc , tous ça est mort il n’y a plus d’équilibre naturel dans les sols et les parasites sont rois . On ne peut plus cultiver sans produits chimiques et ça se retrouve dans notre assiette aidé des cachets du pharmacien , voila la modernité de notre monde avec des enfants malades a la naissance . Entre ça et retourner dans les années cinquante il pouvait y avoir un peu plus d’intelligence et ne pas laisser emballer les choses qui nous conduisaient dans la mauvaise direction et calmer un peu ceux qui voulaient ressembler aux exploitations américaines rester dans des tailles humaines aurait été un meilleur choix avec moins de dégâts pour les hommes .
Avant, il y avait beaucoup de petits paysans pratiquant à la fois la polyculture, du blé, des artichauds, des choux fleurs, des courges et courgettes, des blettes, des épinards, haricots verts,des arbres fruitiers, un peu de vigne et même du tabac, etc…avec un petit élevage poules, lapins, quelques vaches, deux ou trois chèvres.
Le tracteur était un bon percheron.
Le camion,une charrette.
l’alarme, c’était un brave chien et toutes les portes étaient ouvertes.
le dimanche on allait à la chasse ou au banquet des conscrits, des pompiers du club de foot, ou encore, une fois l’an, au bal de la rosière.
La grande fête,c’était la foire agricole, avec ses attractions et ses expositions d’électroménager modernes.
L’an prochain peut être on achèterait une machine à laver ou une télévision.
Pour les moissons on louait la moissonneuse-batteuse de la coopérative et tous les voisins venaient aider, à charge de revanche.
Cà se terminait par un banquet.
Une fois l’an on tuait le cochon dont on faisait des saucissons.
On mangeait les légumes et les fruits qu’on avait cultivé et la viande des petits animaux qu’on avait élevé, quelques fois du boeuf ou du veau acheté chez le boucher.
On buvait le vin de sa vigne, épais noir et rugueux et quelques fois un whisky parce que le docteur avait dit que c’était bon pour les artères.
Les hommes fumaient des cigarettes qu’il roulaient eux mêmes, à cette époque on ne connaissait pas vraiment le cancer.
C’était une vie simple, mais heureuse, les gens se connaissaient tous et s’entraidaient.
il n’y avait pas de suicide, si on n’était pas mort d’une ruade de cheval ou en s’empalant sur une fourche en tombant du fenil, ou happé par la batteuse, on mourrait paisiblement dans son lit, entouré des siens.
Cela se passait encore dans les années 1960.
Puis sont arrivés les énarques.
Avec leurs idées fabuleuses: remembrement, regroupement, monoculture intensive, élevage intensif, produits phytosanitaires, engrais chimiques, gestion informatisée décrets et lois européennes.
Les produits du terroir ont perdu leurs saveurs, on s’est mis à fabriquer un beaujolais qui puisse plaire aux japonnais, les animaux ont commencé à tomber malades, ,il a fallu trouver un aliment qui puisse colorer les oeufs dont les jaunes devenaient blancs, la culture du tabac à été interdite comme la distillation de sa propre gnole, les petits exploitants ont été étouffés petit à petit, il a fallu travailler à l’usine pour compléter les revenus de la ferme, le gibier s’est raréfié et la chasse a commencé à être mal vue, les Hypermarché et leurs parkings ont bétonné les terres cultivables et tué les petits commerces du village, ceux qui le pouvait sont partis vivre à la ville, du coup on a fermé l’hôpital puis l’école et enfin la gare.
Par voie de conséquence le bistrot de la gare à mis la clé sous la porte.
Et petit à petit le village s’est endormi, ne se réveillant un peu que pour les vacances des parisiens qui pestent après le coq qui chante ou l’âne qui braie quand ce n’est pas après les cloches de l’église ou celles des quatre vaches qui restent.
Après les vaches malades, se sont les hommes qui sont tombés malades.
les vaches sont devenues folles et les hommes désespérés.
C’est là que nous avons compris que les énarques étaient les envoyés du diable sur terre, pour donner aux hommes un avant goût de l’enfer.
Mais il était trop tard.
COLUCHE: » les enarques, tu leur donne le sahara à gérer,
dans deux ans, il faut qu’ils importent du sable »
Oui la moutarde :Tout a fait rien a redire , en 1950 on vivait avec cinq vaches et sans dette ,vingt ans plus tard on tirait le diable par la queue avec cinquante vaches et des dettes et a la merci des laiteries .Puis encore vingt ans plus tard c’est le début des suicides des paysan acculés au désespoir , enfin les gros avec l’aide des banques peuvent rafler les terres et les enfants de nos campagnes partent vers les usines des villes .Voila comment nos politiques on tué le monde paysan en favorisant des modèles inadaptés a notre sol et a notre culture de peuple libre , de 1940 a 1946 nous avons tenu grâce a quoi et a qui ! la prochaine crise nous allons pouvoir apprécier les choix du monde dit moderne .
@la moutarde me monte au nez
C’est exactement cela. Voilà le paysage de la « vraie » France, celle qui donnait envie de vivre même si le travail était dur.
Vous oubliez que ce n’est pas que le monde paysan qui a évolué. Il vit avec son temps. Dans les années 50 il n’y avait pas d’eau courante, pas de télé, un téléphone par hameau, pas de frigo, pas de voiture… Vouloir faire vivre les paysans comme dans ces années là est complètement stupide.
Le problème du monde paysan est qu’une chose n’a jamais changé en soixante ans. Le prix de vente ! Un litre de lait qui se vendait 2 francs se vend aujourd’hui 30 centimes d’euros.
Les politiques ont gardé le pouvoir en diminuant dans cesse le budget alimentation des ménages sur le dos des paysans en les faisant vivoter. Seulement aujourd’hui l’état endetté choisi les migrants au lieu de ces paysans.
Résultats si un jour il y a une catastrophe ou une guerre les paysans français devront vite payer des milices pour se défendre car la population sera très vite affamée.
« Dans les années 50 il n’y avait pas d’eau courante, pas de télé, un téléphone par hameau, pas de frigo, pas de voiture… »
Ben oui, dans les années 50 c’était les années immédiates d’après-guerre… La plupart des Français étaient dans ce cas. Après si, j’en ai vus dans mon entourage et dans les fermes.
D’ailleurs, j’ai des souvenirs puisque vous en parlez qui me reviennent : ma grand-mère me racontait les kms qu’elle était obligée de faire pour trouver de la nourriture en échangeant ses bons auprès des paysans… qui n’avaient plus rien quand elle arrivait car ils avaient vendu leurs produits aux Allemands…
Elle me disait aussi que les enfants de paysans venaient à l’école avec du beau pain blanc… alors que les autres enfants les regardaient avec envie car eux devaient se contenter de pain noir.
Je dis ça, je ne dis rien… car je n’étais pas née. Je ne veux surtout pas généraliser mais en tant de guerre je ne sais pas du coup ce qui se passerait….
Oui ils détruisent la France volontairement, avec l’importation de tous ces produits alimentaires que nous avions autrefois chez nous, mais aussi par la désindustrialisation, et l’introduction au gouvernement de tous ces étrangers fraichement francisés style obono, ndyaye, et autres spécimens qui crachent sur la France à chaque fois qu’ils ouvrent leur claque-merde, sans compter les pervertis à la religion de paix et d’amour sachant que la France est avant tout judéo-chrétienne mais aussi laïque !
@Charles Martel 02, peut être faut il se dispenser de comprendre, je dis cela avec de l’humour , si c’est possible..je vais dans une petite surface proche de chez moi, et je ne trouvais aucun fruits et légumes français ! donc je n’achetais pas ! combien de personnes ont le temps, en travaillant, de faire cela ? qui plus est, les fruits et légumes du midi ont subi les intempéries, alors on ne sait plus quoi faire..J’ai demandé à la responsable du magasin si elle pouvait changer sa politique, elle m’a entendu en partie, me disant qu’elle chercherait des fournisseurs .. les fruits et légumes français qu’elle a fait venir était nettement plus cher, c’est ce qu’elle m’avait fait comprendre…il faut chercher ailleurs ..et le faire savoir ..je ne mange pas « étranger », mais j’ai le temps de chercher ..
L’agriculture s’est modernisée ! ha’ oui avec un suicide par jour vous parlez d’une modernisation ? la vraie modernisation serait de revoir des petites fermes humaine comme celle de mes parents . C’était dur mais personne ne se suicidait et a cette époque il n’y avait pas un nouveau seigneur dans les villages qui s’est accaparé de toutes les terres , voila la modernité vu et faite par nos cerveau avec la merde qu’ils nous font bouffer en prime . C’est le même problème dans nos entreprises demain ce sera des robots dedans et des mendiants dehors et il y en a qui sont fières de ça ! a vomir cette modernité , et n’allez pas dire on est obligé de faire comme les autres c’est justement ce que l’on dit aux autres de nous . Allez voir si nos politiques s’alignent sur les autres .
« la vraie modernisation serait de revoir des petites fermes humaine comme celle de mes parents . »
Je suis d’accord Alexcendre.
J’avais vu un documentaire dans le pays Basque où un petit exploitant était revenu à des savoirs ancestraux (élevage des porcs en pleine nature notamment) et il disait qu’il gagnait sa vie autant que ceux qui font de la culture à grande échelle (et il y avait une qualité sans pareil en plus !).
Je pense qu’il y a de l’Europe aussi derrière et que beaucoup se sont laissés embobiner au point de faire des emprunts pour suivre le miroir des alouettes des politiques, toujours cette logique du quantitatif au détriment du qualitatif qui domine notre Société actuellement.
Près de chez moi, des magasins travaillent avec les producteurs locaux, il y a des marchés aussi… et les prix complètement exorbitants ne sont pas accessibles au citoyen lambda. J’en ai fait la remarque et l’on m’a dit : « Eh oui, on travaillent avec les locaux »….
J’ai acheté aussi des produits direct à la ferme, et l’on ne peut pas dire que cela est toujours accessible les prix étant aussi élevés voire plus que dans les grandes surfaces.
Jacques Guillemain
Les paysans (1,3 % de la population) ne nous « nourrissent » plus !
Puisqu’on bouffe plutôt des kebabs !!!
Voir Sibeth : https://www.youtube.com/watch?v=2Kr5C-Qy7wQ
Je n’arrive plus a comprendre, nos paysans sont ceux qui nous nourrissent; la France est un immense jardin, on pourrait largement approcher une certaine indépendance grâce à tout ce que pourraient produire nos paysans, mais non, comme toujours en France on s’acharne à détruire tout ce qui est français. Les règles sont différentes d’un pays européen à l’autre, on impose aux paysans français des contraintes qu’il n’y a pas en Espagne ou en Allemagne et à quoi elle sert cette Europe de merde si elle n’est même pas capable d’harmoniser les règles dans son périmètre? Sans parler de la concurrence des pays d’Amérique du sud ou d’Afrique. Comment est il possible que des aulx venant d’argentine soient moins cher que ceux venant de haute Garonne tout à côté? Et c’est pareil pour les fruits et légumes. J’ai été sidéré l’autre jour de voir des haricots verts venant du Zimbabwe. On en arrive à ne plus rien trouver de français dans les étals c’est vraiment honteux et au passage on vient nous faire chier parce qu’on va bosser avec notre voiture diesel qui soi-disant pollue, mais on ne dit rien sur la pollution générée par les porte containers géants qui transportent tous ces fruits et légumes qu’on pourrait produire chez nous. Nos paysans sont tués à coups de normes débiles et de taxes, ahh les taxes, la seule chose que l’on sait inventer en France d’ailleurs ne sommes nous pas les champions de monde de la taxe?
Je ne sais pas pourquoi, mais ces saloperies de politicards se font un devoir de tuer la France en tuant ceux qui la nourrissent et en la livrant à toute la merde de parasites qui déferle du continent africain, mais pourquoi donc où est la logique si tant est qu’il y ait encore une logiques dans la tronche de ces ordures de politicards pourris?
Un film à ne pas rater, qui, je l’espère, ouvrira les yeux des français sur les causes et conséquences de la mondialisation !…