25 Commentaires

  1. les résistants communistes pendant la seconde guerre mondiale on défendu des hommes ,des femmes et des enfants sans regarder leurs religions et ils étaient athées.

    • Je suis d’accord sur ce point, comme je l’exprime dans mes posts plus haut: l’amour que prodiguent les athées n’a pas moins de valeur que celui des croyants, n’en déplaise à Monsieur l’Abbé.
      Mais Madame Tasin dit à la fin de son article que c’est l’amour des croyants qui est moins beau, car c’est un amour intéressé.
      Or l’amour ne peut être que désintéressé, sinon ce n’est pas de l’amour.

  2. « …Quant à évoquer l’amour dont Tareq Oubrou déborderait, sous prétexte qu’il est croyant, quand il est l’homme de l’UOIF – cette émanation des Frères musulmans qui s’étonnait que l’on puisse, après l’affaire Merah, interdire le sol de France à Qaradâwî -, ce doux imam qui appelle les musulmans à finir le travail d’Hitler… J’ai des doutes. »

    Pour mémoire, ce Qaradawi,(le sanguinaire), docteur en islamoconneries, n’a pas pu trouver, dans le coran ou les hadiths, le mode d’emploi suffisament sadique à appliquer aux homos.

    RAPPEL:
    1/-le 18/11/2012, le journal l’Union relatait, Qaradawi, président du CEFR (Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche -aussi Chairman de l’International Association of Muslim Scholars (IAMS), au Caire en 07/2012) s’interroge toujours sur le châtiment à infliger aux homos; »est-ce que les partenaires reçoivent le chatiment du fornicateur? est-ce que l’on tue l’actif et le passif? Par quels moyens les tuer « est-ce avec un sabre ou le feu, ou en les jetant du haut d’un mur? etc.

    2/- (source Joachim Véliocas « Ces maires qui courtisent l’islamisme)
    T Oubrou a-t-il été médaillé de la légion d’honneur pour prendre comme référend le sieur Qaradawi ou L’autre Taymiyya.

    Ibn Taymiyya (1263-1328) est le principal référent des islamistes pour légitimer l’assassinat des déviateurs (mâriq), des impies (kâfir), des apostats (murtadd) et créateurs d’innovations théologiques blâmables (bid’a-s…..mais non, pas les bidasses en folie).
    L’essayiste libéral Faraj Fûda…fut assassiné le 7 juin 1992 car il entrait dans ces catégories hétérodoxes.

    Ibn Taymiyya très lu dans l’école du sunnisme, d’où procède le Wahhabisme, est une référence jusqu’à Ben Laden. Voici ce que pensait Ibn Taymiyya des Koufar (infidèles non-musulmans)(page 32)
    « Si avec les Koufar il y a des gens pieux, les meilleurs de l’humanité, et qu’il n’est possible de combattre les koufar qu’en tuant les pieux, alors ils doivent être tués aussi. » (Majmu’a al fatwa 28/357)

    La chrétienté, Monsieur de Tanoüarn, prendrait-elle comme référence « mein Kampf »?

  3. Oui . L’amour des athées vaut bien celui des croyants et parfois l’amour de certains athées dépasse celui des croyants. Merci à Dominique Venner et l’amour qu’il a donné à son pays.

    « Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien. »
    http://www.dominiquevenner.fr/2013/05/la-manif-du-26-mai-et-heidegger/

  4. Oui l’amour des athées vaut bien celui des pratiquants, monsieur de Tanoüarn, le pape François est inféodés à la bien pensance, jamais il ne prendra position contre l’islam et ses méfaits, le Père Henri Boulad est lucide sur tout les plans concernant l’islam, normal il vit en égypte depuis des décennies et connais très bien la nature des musulmans, c’est d’ailleurs pour ces raisons qu’il n’est jamais inviter sur les chaines d’infos à part celle de france24 il y a 2ans, ou il parlait de l’innocence des musulmans qui avancent comme des anges en occident, en dissimulant très bien leurs véritables natures, belliqueuses et guerrières, ayant pour seul but la conquête. Un grand visionnaire, et devinez par qui il était interviewé ? par Mr Gauthier Rybinski, grand journaliste de France 24 qui n’en menait pas large devant lui. Seuls les lucides ont regardé cette interview.

  5. « Je suis athée, Dieu merci… » Comme quoi, le Bonhomme reste incontournable…Tant Sa Nature est vaste semble-t-il …Plaisanterie mise à part,
    moi qui suis croyant (sans le charbon qui va avec) je brûle de comprendre et connaître le « pourquoi » du « comment » depuis bien longtemps, d’où cette soif inextinguible de comprendre le Christianisme, (entre autres …) qui m’apparaît de moins en moins comme une religion « comme les autres ».

    Tout véritable chrétien ne devrait-il pas saisir l’essence, la vraie nature du christianisme, bien au delà des pratiques confessionnelles, dans sa dimension universelle, cosmique et aussi centrale dans l’histoire de l’Humanité en marche ?
    De ce point de vue, tout véritable chrétien devrait se poser cette question : « qu’y a t-il de chrétien en l’être humain que j’ai en face de moi, si le Christ est véritablement venu pour tous les hommes , pour tous les temps…Surtout lorsqu’il a en face de lui, un musulman !!!
    Mais il y a des degrés d' »islamité » comme de « chrétienté » c’est sûr et c’est bien pour cette raison que, bien qu’étant farouchement islamophobe (le mot n’est pas
    littéralement juste, mais bon..) je n’insulte pas l’individu, mais me dresse face à une religion mortifère, dénuée de tout principe d’émancipation et d’évolution humaine…Bien des mystères entourent les grands évènements de l’Histoire et il faut, telle la chouette d’Athéna , avoir le regard aigu et aussi se forger une âme bien trempée…Pour ce XXIème siècle.

    1. Irruption de l’islam*

    « Son regard prophétique (Jean l’évangéliste) voyait l’enseignement apparu vers 666 à l’Est et renouant avec un monde des mystères qui ignore tout du Fils : l’enseignement mahométan. L’enseignement mahométan ne connaît pas la structure duale du monde entre le règne du Père et le règne du Fils, il ne connaît qu’un règne, celui du Père. Il ne connaît que le strict enseignement du seul dieu Allah, et rien à côté de lui – et Mahomet est son prophète. De ce point de vue le mahométisme est la plus forte antithèse du christianisme, car sa volonté est d’anéantir à jamais toute liberté dans le futur. » (Rudolf Steiner, Apocalypse & action pastorale, 11 septembre 1924, E.A.R. 2012, p. 125 sqq.)

  6. N’importe koâ ! Pas trop le temps de commenter en ce moment, mais là c’est grave de grave, je dirai pour entrer dans le jeu de l’Abbé de Tanouarn, que certains chrétiens sont plus mauvais que les athées car ils le disent, sans leur religion ils n’aimeraient rien ni personne !………….ça vaut ce que ça vaut…
    Quant à la spiritualité d’Obrou on se demande où elle est. Si elle consiste à dire lui aussi que la terre est plate, c’est pas gagné.

  7. Les islamo-collabos sont partout , hélas ! Même le pape remplaçant … La voix du père Boulad compte beaucoup plus . Il faut être vigilant comme la chouette d’Athéna . Et si les athées croyaient en la voie lactée , « amour » de l’univers et du cosmos ?

    • Le Père Henri Boulad est un héros, car lui vit en Egypte, où il est responsable d’un collège jésuite. Il dit la vérité sur l’islam, ce qui le met en grand danger.
      Précisons également que la seule chaîne grand public qui l’ait reçu est France 24. Le directeur de l’information de cette chaîne est un chrétien d’Orient, qui a osé ce que d’autres chaînes n’osent pas.

      Quant à l’Abbé de Tanouarn, je ne le connais pas, donc je ne sais pas s’il dialogue avec Tarek Oubrou en croyant bien faire, ou bien si c’est un complice de l’islam.

  8. Cela me révolte qu’un homme d’église (un de plus, me direz-vous) ne soit pas suffisamment bien informé sur l’islam, et se laisse séduire par une personne comme Tarek Oubrou.

    Mais en revanche, ça ne me gêne pas qu’un Abbé dise qu’il préfère les croyants. D’ailleurs s’il disait qu’il n’a pas de préférence entre croyants et athées, j’aurais des doutes sur sa sincérité.
    Depuis que je suis en France, j’ai entendu tellement d’horreurs et de mépris de la part des athées au sujet des chrétiens et du clergé chrétien, que je ne suis pas du tout choquée par le fait que le clergé, vilipendé depuis des lustres par les athées, marque une préférence pour les croyants.

    Et puis les athées préfèrent les athées, et personne ne trouve rien à redire. Je n’ai jamais entendu un athée dire qu’il préférait les croyants.
    Et il faut aussi préciser que les athées de France, jusqu’à récemment, n’attaquaient que les chrétiens: les juifs, ils ne peuvent pas trop les malmener pour cause de Shoah, et les musulmans les traînent devant les tribunaux dès qu’ils ouvrent la bouche.

    De plus, la dame qui a écrit cet article est tombée dans le même travers qu’elle dénonçait chez Monsieur l’Abbé, en disant que l’amour que prodiguent les athées est meilleur que celui des croyants, car l’amour des athées est gratuit, contrairement à l’amour que prodiguent les croyants, qui attendent une « récompense » en échange.

    Que c’est simpliste et plat comme raisonnement.
    Résumer l’amour des chrétiens au fait qu’ils attendent une récompense ultérieure en échange de cet amour, alors que c’est le fait de pouvoir donner de l’amour qui est une récompense en soi, et qu’au moment-même où l’on donne de l’amour, on en reçoit énormément…

    Ce raisonnement manque vraiment de…spiritualité. Il assimile les chrétiens à des enfants qui essaient d’être serviables car ils espèrent un bonbon, alors que les chrétiens se réclament d’une doctrine qui a révolutionné le monde.
    Il va falloir qu’un jour les athées arrêtent d’infantiliser les croyants.

    Ce qui me déprime, c’est que les athées de France ont tellement humilié le clergé français que maintenant, certains prêtres se laissent embobiner par des imams onctueux, taqiyyistes et retors.
    Et le problème ne se limite pas au clergé: de nombreux chrétiens qui ont été méprisés par les athées tombent eux aussi dans le panneau. Ils se disent: « les musulmans, eux, nous respectent, car ils sont croyants comme nous ».

    Les athées ont une responsabilité dans ce désastre, dans cette fracture béante entre eux et leurs compatriotes chrétiens, qui constitue une brèche dans laquelle l’islam cherche à s’engouffrer.

    • Cet article sur BV au sujet de l’amour des athées et celui des chrétiens n’est pas signé. Mais dans les commentaires, je lis: « Bravo Christine ».
      Etes-vous l’auteure de cet article, Madame Tasin ?
      Si oui, vous n’avez pas besoin de publier la réponse que j’ai faite plus haut.

      Je me rends compte, de plus en plus, de l’étendue du fossé qu’il y a entre les chrétiens et les athées en France. Pourtant je faisais tout pour ne pas en tenir compte, car il était indispensable de militer ensemble contre l’islam.
      Et puis je n’aime pas trop le réflexe qui consiste à rester entre chrétiens, pour se protéger, pour ne pas entendre des choses désobligeantes sur notre religion.

      Mais j’avoue que je suis usée par toutes les fois où j’ai dû reprendre des personnes qui parlaient des chrétiens comme s’ils étaient des incultes ou comme s’il leur manquait une case.
      Je sais que ce n’est pas votre cas, et que vous nous défendez quelquefois quand nous sommes attaqués, mais quand même, c’est usant de devoir toujours rectifier le tir des intervenants hostiles au christianisme. C’est usant pour moi mais aussi pour les autres.

      Ce que disent les musulmans sur les chrétiens est atroce, mais ça ne m’offense pas vraiment, car je n’attends rien de bon des musulmans.
      Mais j’attendais beaucoup des français, je croyais vraiment que la France était un pays chrétien, sinon bienveillant envers les chrétiens, où j’allais panser mes blessures. Ce n’est pas le cas.

      • Eva, mon article sur bd Voltaire est signé, il y a ma photo… Par ailleurs je ne m’en prends pas aux chrétiens mais à l’abbé de Tanouarn qui a fait un parallèle désobligeant sur les athées !

        • Oui, je viens de voir votre photo, Madame Tasin, à côté de l’article, en haut à gauche. Je ne l’avais pas remarquée au début, car à côté d’elle, il y a d’autres photos du même format qui font « diversion ».
          Je n’ai pas encore l’habitude de lire les articles de Boulevard Voltaire, qui ne sont pas signés à la fin du texte comme c’est le cas pour les articles publiés sur RR.

          • Il est vrai que la nouvelle présentation de BD Voltaire est un peu brouillon en effet

      • Chère Eva,

        «  »je croyais vraiment que la France était un pays chrétien, sinon bienveillant envers les chrétiens, où j’allais panser mes blessures. Ce n’est pas le cas. » »

        Je vous comprends mais vous voyez, les Français fonctionnent comme cela, il faut le savoir. Dans les familles très chrétiennes on trouve ce que vous dites, mais dès qu’il y a une ou deux personnes athées, c’est comme ça. Peut-être que ça remonte à l’époque où l’Eglise était toute puissante et en demandait trop, en faisait trop. J’ai vécu cette manière d’être de l’Eglise quand j’étais petite et en ai souffert moi-même. Mais dès qu’on a compris comment ça marche et qu’on se montre discret dans sa foi, et non inquisiteur, et qu’on ne casse les pieds de personne, tout va bien.
        Mais je crois aussi que vous n’avez pas compris Christine et ce qu’elle voulait dire. C’est l’Abbé de Tanouarn qui s’est montré vraiment excessif et je comprends que Christine se soit sentie agressée. De la part d’un prêtre, de plus, c’est choquant. Un athée n’est pas moins capable d’amour qu’un croyant ! C’est ridicule. Nous sommes tous sur le même modèle, capable d’amour (sauf les monstres, bien entendu) et ça n’a rien à voir avec la foi.

        • Merci Sandrine de m’avoir si bien comprise et d’avoir pris la peine de ce mot alors que je vous sais si occupée en ce moment

        • Chère Sandrine,

          Vous m’avez écrit sur un autre fil de discussion il y a environ 15 jours, je vous ai répondu, mais mon post n’a pas été publié. Je vous le signale pour que vous ne pensiez pas que je vous ai ignorée.
          Je suis ravie d’apprendre que vous êtes la Sandrine de Bivouac, je me souviens très bien de vous. Il y a d’autres anciens de Bivouac qui postent sur RR, comme Alpha et Oméga, et Alize.

          Vous dites dans votre post plus haut:
          « Mais dès qu’on a compris comment ça marche et qu’on se montre discret dans sa foi, et non inquisiteur, et qu’on ne casse les pieds de personne, tout va bien ».

          D’après mon expérience personnelle, ça ne se passe pas toujours comme ça.
          Beaucoup d’athées me raillent d’emblée, dès qu’ils apprennent que je suis chrétienne. Ils se moquent aussi quand j’évoque la vie infernale que nous font vivre les musulmans en Orient.
          Cette attitude ne serait pas dramatique si le danger que je signale ne guettait pas la France. Imaginez que vous annonciez une catastrophe prochaine à des personnes qui, au lieu de chercher à en savoir plus, se moquent de vous.

          Je suis tout à fait d’accord avec Madame Tasin en ce qui concerne l’ignorance ou l’inconscience de Monsieur l’Abbé dans son attitude conciliante envers Tarek Oubrou.
          Je suis également d’accord quand elle dit que chrétiens comme athées sont capables d’amour (ça tombe sous le sens, on ne devrait même pas avoir à le dire, mais Monsieur l’Abbé nous y oblige).

          Le seul point avec lequel je ne suis pas d’accord, c’est quand Madame Tasin dit que l’amour provenant des athées est plus beau que celui qui vient des croyants, car l’amour des athées est désintéressé, tandis que les croyants attendent une contre-partie.

          Mère Thérésa a fondé un lieu où venaient mourir des personnes si délabrées et si pauvres qu’aucun hôpital n’en voulait. Soeur Emmanuelle a vécu 20 ans dans les bidonvilles du Caire, dans la puanteur des décharges d’ordures à ciel ouvert, et c’étaient les 20 années les plus heureuses de sa vie.
          Tout cet amour dans un but intéressé ?

          A ma modeste échelle, je consacre deux après-midi par semaine au soutien scolaire de deux fillettes issues d’un milieu pauvre et travailleur. Quand je me rends dans la méchante banlieue où elles vivent, je ne me sens pas en sécurité. Mais à la perspective de les voir, de leur être utile, je sens que mon coeur va sortir de ma poitrine tellement il bat la chamade. Croyez-vous que dans ces moments-là, je pense à sauver mon âme ou à une récompense post-mortem ?
          Le plaisir intense, irremplaçable, que l’on ressent quand on aide se passe de toute autre contre-partie. Si contre-partie il y a, c’est la satisfaction de tenter d’infléchir le destin de malchanceux dans un sens plus favorable, et aussi la richesse des liens qui se tissent dans ce contexte souvent difficile.

          Je ne sais pas pourquoi les athées tentent d’ôter leur noblesse à nos meilleures actions en les décrivant comme intéressées. Cela équivaut à disqualifier l’amour du simple fait qu’il émane d’un chrétien.
          Je trouve le procédé assez féroce, et indicateur d’un profond malaise des athées face aux croyants.

          • Ma chère Eva, je vous en prie ne généralisez pas « les athées »… Je vous assure que l’immense majorité des athées n’a rien contre les chrétiens et ne passe pas son temps à les tourner en dérision

          • Je vous crois, Madame Tasin, quand vous dites que la majorité des athées ne tournent pas en dérision les croyants. Mais quand des athées se moquent de nous ou cherchent à nous rabaisser, le reste des athées ne prennent jamais notre défense.
            La majorité des athées n’ont pas réalisé des pièces de théâtre dans lesquelles le visage de Jésus était maculé d’excréments, ni des « oeuvres d’art » où un crucifix était plongé dans un verre d’urine, mais AUCUN athée n’est venu manifester avec les chrétiens offensés.

            Sur les plateaux de télévision, vous voyez souvent, sur des chaînes grand public, à des heures de grande écoute, des crétins diplômés en train de dire des choses dans ce genre:

            « Soeur Emmanuelle, elle était bien gentille, mais enfin, elle n’était pas Spinoza. Elle a perdu son père très jeune, et la foi, c’est devenu comme son père de substitution. On voit souvent ce genre de phénomène chez les gens très pieux. Jean-Paul II par exemple, s’est retrouvé orphelin à un jeune âge. L’Eglise, c’était un peu comme sa famille. Il y a toujours une sorte de manque chez ces gens-là, qu’ils espèrent combler par la foi. »

            Voir des crétins en train de faire de la psychologie de supermarché sur une chaîne publique, financée en partie par les impôts des chrétiens, ça m’a sciée.
            Et aucune des personnes présentes sur ce plateau de télé n’a protesté.
            Spinoza était brillant, mais je ne suis pas sûre qu’il aurait tenu 20 minutes dans la puanteur des bidonvilles dans lesquels Soeur Emmanuelle a tenu 20 ans, et où elle a changé dans un sens meilleur le destin de milliers d’enfants. Elle a inspiré de nombreuses vocations, et son oeuvre perdure encore aujourd’hui, des années après sa mort.
            Des gens admirables consacrent leur vie aux autres, sans contrepartie financière, et des athées agressifs disent qu’en fait, ces croyants sont comme des boiteux sur le plan affectif et intellectuel, et que la religion leur sert de béquille.
            Et les athées modérés laissent dire.

            Quelle influence a ce dénigrement systématique auprès des enfants chrétiens qui écoutent ce genre de propos ?
            Quand vous avez dit que l’amour des chrétiens est intéressé, aucun athée de Résistance Républicaine ne vous a contredite. Aucun chrétien non plus, à part moi.
            Quelle est l’influence de vos dires sur les jeunes chrétiens qui viennent lire RR ?
            Quand on est jeune, on n’a pas encore le caractère suffisamment trempé. A force de recevoir une image négative de leur religion à l’école, à la télévision, sur internet…il est un peu normal que les jeunes personnes issues de familles chrétiennes se sentent mal et n’osent même plus dire qu’elles sont chrétiennes.

            J’ai été un peu secouée par la manière dont Sonnenkinge vous a attaquée sur le fil de discussion « Mais où étaient-donc les catholiques ? », et j’ai d’ailleurs pris votre défense. Il m’a semblé excessif de dire que les athées étaient aussi dangereux pour les chrétiens que le sont les musulmans.
            Mais finalement, plus j’y pense, et plus je réalise que les athées, sans vouloir assassiner les chrétiens, veulent quand même les éliminer de la société française, ou du moins les rendre invisibles, et les réduire au silence, en les discréditant, en les rabaissant, et dans le meilleur des cas, en se moquant d’eux publiquement.

            Je me souviens aussi de la une du journal Libération, au lendemain de la visite du Pape Benoît XVI à Paris. La page montrait une vue aérienne d’une foule impressionnante de catholiques, agglutinés sur l’esplanade des invalides.
            Le titre était:
            « Au secours ! Les bigots reviennent ! »
            Le journal était exposé dans tous les kiosques, à la vue des enfants chrétiens.
            Je n’ai jamais vu la une d’un journal se moquant méchamment des athées.

            Vous avez donné dans votre article l’exemple du chercheur athée qui ne compte pas ses heures et qui travaille d’arrache-pied pour inventer le vaccin qui va sauver l’enfant malade. Ou d’un médecin athée qui va vacciner les enfants des pays sous-développés.
            C’est un exemple remarquable, mais qui n’égale pas celui des religieux chrétiens qui vont s’installer définitivement loin de leur continent pour instruire ou soigner des enfants pauvres. Bon, on ne va pas faire un concours de charité, mais on a le droit de comparer: le chercheur est payé pour son travail, il peut devenir riche en brevetant son invention, son nom passe à la postérité en marquant l’histoire de la médecine. Le Médecin du Monde vaccine, soigne, distribue des médicaments et s’envole aussitôt pour une autre destination.
            Ca n’exclut pas l’amour, mais ce n’est pas la même abnégation que ceux qui soignent ou enseignent gratuitement, sans toucher un salaire de leur vie, et sans récolter le prestige du chercheur ou du médecin.

            Les religieux français qui ont été interdits d’enseigner ou de soigner dans les établissements publics français et qui sont venus enseigner et soigner au Moyen-Orient ne sont pas payés, eux. Ils ne sont pas syndiqués, ne font pas de grèves, se fichent de garder leurs acquis sociaux ou d’en réclamer de nouveaux. Leur situation est dangereuse, car les musulmans leur en veulent de former des générations d’élèves dotés de libre-arbitre, qui est l’ennemi numéro un de l’islam.
            Quand la situation s’envenimait dans la région, nous demandions à ces religieux de partir, de retourner en Europe se mettre en sécurité. Beaucoup refusaient de quitter, sachant le sort qui les guettait. Certains ont été attaqués, poursuivis, rattrapés, torturés, violés, mutilés puis égorgés.

            Ces religieux avaient passé leur vie au service des autres. A mon avis, le salut de leur âme était déjà assuré depuis longtemps. Croyez-vous qu’ils sont restés avec nous malgré le danger pour accéder au paradis, ou bien pour nous accompagner jusqu’au bout dans le destin funeste qui nous attendait ?
            Ils ont vécu de la manière la moins égoïste, et sont morts de la manière la plus affreuse qui soit, et vous pensez que leur amour était « intéressé » ?
            A votre avis, l’amour des enseignants athées, souvent syndiqués jusqu’à la moelle pour améliorer leur situation professionnelle, est plus désintéressé que le leur ?

            Rabaisser les chrétiens pour rendre le christianisme moins visible dans la société française rend service à l’islam. Tous ceux qui ont de l’islam une connaissance non seulement théorique mais aussi une expérience sur le terrain savent que l’islam n’a jamais reculé devant l’athéisme. L’histoire le prouve: l’islam a toujours reculé devant le christianisme. Et c’est toujours le cas: la Pologne a réussi à interdire l’abattage rituel, et c’est un pays chrétien. La Grèce résiste encore à la construction d’une mosquée à Athènes malgré l’accord récent du gouvernement grec, et la Grèce est un pays chrétien. Charles Martel et ses compagnons étaient chrétiens, Jean III Sobieski et son armée, venus au secours des assiégés de Vienne, étaient chrétiens. La bataille de Lépante contre les turcs ottomans a été remportée par une ligue chrétienne. Les croisés qui ont maté les envahisseurs musulmans et fondé le Royaume Franc de Jérusalem étaient chrétiens.
            En résumé: réduire la visibilité du christianisme dans une société, c’est faire le lit de l’islam.

            Merci Madame Tasin d’avoir publié tous mes posts sur ce fil de discussion.
            Je vous souhaite de Bonnes Fêtes, ainsi qu’à tous les lecteurs de Résistance Républicaine.

          • Bon Noël à vous Eva, vous voyez c’est moi l’athée qui fais l’effort de séparer Noël et nouvel an dans mes voeux afin que Noël ne devienne pas une fête d’hiver ou de fin d’année commme les autres. C’est peu de dire que je suis attachée aux fêtes chrétiennes. Alors vous ne pourrez pas dire que je cherche à enfoncer les chrétiens. Par ailleurs il est vrai que jamais j ene serais allée manifester contre les sordides et lamentables oeuvres Golgotha picnic et compagnie avec les chrétiens parce que ainsi j’aurais manifesté pour le retour au délit de blasphème !!!!! Je n’accepte pas plus des chrétiens que des musulmans cette monstruosité. Par contre manifester contre l’emploi des subventions publiques pour ce règlement de compte psychanalytique et lamentable envers le christianisme aurait eu un sens et m’y aurait vue.
            Je m’inscris vigoureusement en faux contre votre parallèle entre les médecins et les religieux que je trouve injuste et presque insultant pour les premiers. Les religieux aussi mangent et ont besoin d’un toit, et s’ils ne sontpas payés ils sont nourris blanchis logés n’ont pas à se battre pour élever leurs enfants, en faire des hommes, les nourrir, le sloger, les vêtir… et je trouve infiniment plus grand et important le travail du chercheur et du médecin, payé pour cela,oui et pas assez ! pour faire avancer l’humanité et des générations entières que celui du religieux qui ne secourt que quelques contemporains. Que pèse une soeur Emmanuelle par rapport à un Fleming ou à celui qui vient d’inventer le coeur artificiel? A mes yeux rien, elle a choisi de vivre comme cela, c’est son bonheur, d’autres en profitent c’est bien mais c’est limité.
            Nous avons de gros sujets de désaccord, chère Eva, mais nous n’allons pas nous fâcher pour autant, nous sommes unies par notre lutte contre le danger infâme et le reste n’est que divergences philosophiques sans conséquences.

    • La dame qui a écrit étant moi je reponds, chère Eva, malgré votre mot me disant de ne pas tenir compte de ce commentaire.
      1 il n’a pas été question de préférer croyants ou athées mais de les comparer et de dire que selon l’abbé il manquait quelque chose de fondamental aux athées, l’amour
      2 je n’ai jamais dit que je préfèrais les athées aux croyants je m’en moque et je ne sais pas si les gens que je côtoie sont croyants ou pas !!! je préfère les patriotes aux non patriotzs, les résistants aux dhimmis, le reste e m’intéresse pas, mais je ne peux laisser dire que les athées n’auraient pas l’amour ; je n’ai par ailleurs pas dit que l’amour des athées est meilleur mais qu’il est désintéressé parce que ils n’attendent rien en échange…

      • Bonjour Madame Tasin,

        En fait, je ne vous ai pas dit de ne pas tenir compte de mon post, mais de ne pas vous sentir tenue de le publier si tel n’est pas votre souhait. Vous avez souhaité le publier, et je vous en remercie.

        Monsieur l’Abbé est supposé mieux connaître l’islam, à moins d’avoir été enfermé dans un placard pendant les 14 derniers siècles.
        Pour ce qui est de l’amour qui manquerait aux athées: soit Monsieur l’Abbé voulait parler de cet amour que les croyants vouent à Jésus, soit il cherchait un prétexte pour exprimer sa préférence pour les croyants.
        Bien que son prétexte ne soit pas valable, cette préférence pour les croyants est compréhensible, si j’en juge d’après les propos de certains athées de mon entourage. A les en croire, la majorité des prêtres seraient pédophiles, les écoles chrétiennes sont des lieux d’endoctrinement qui fabriquent de dangereux intégristes catholiques, l’inquisition serait toujours en cours, et les bûchers pas complètement éteints.

        Pour finir, vous dites:
        « Je n’ai par ailleurs pas dit que l’amour des athées est meilleur, mais qu’il est désintéressé parce que ils n’attendent rien en échange… »

        Dire que l’amour des athées est désintéressé, alors que celui des croyants ne l’est pas, cela équivaut à dire que non seulement l’amour des athées est meilleur, mais que l’amour des croyants n’est pas de l’amour.
        Car l’amour, s’il n’est pas désintéressé, n’est pas vraiment de l’amour.
        Je crois que cette définition de l’amour est la même chez les chrétiens et chez les athées.

        D’ailleurs vous le dites dans votre article. Je vous cite:
        « …Il est plus beau encore d’aimer l’autre et de tout lui donner sans attendre de récompense dans ce monde et dans l’au-delà. Le véritable amour est gratuit. C’est celui que pratiquent nombre d’athées… »

        Ca me rappelle une émission dans laquelle Jean d’Ormesson a dit que les athées ont plus de mérite que les croyants à être honnêtes et aimants, car les croyants le sont dans un but précis, pour sauver leur âme, tandis que les athées le sont « gratuitement ».

        Donc, à bonnes actions égales, entre un croyant et un athée, c’est l’athée le meilleur.
        Dans ce cas, si Dieu existe, il devrait préférer les athées aux croyants.

        • Non Eva, on ne va pas ergoter sur ce sujet à l’infini ; il n’y a nulle comparaison et encore moins de jugement de valeur (quant au choix de Dieu j’avoue que je m’en moque puisque à mes yeux Dieu n’existe pas) ; il y a simplement admiration pour un amour gratuit, un désintéressement qui pousse l’athée à aimer l’autre, à se dévouer à lui, sans obéissance à des prescription s religieuses,, sans le faire pour obtenir un éventuel paradis et qu’à ce titre on n’a pas le droit de mettre cet amour en doute et le mépriser par rapport à celui des croyants.

          • Merci de votre réponse, Madame Tasin.
            Mon sentiment est que sans vouloir blesser quiconque, vous dites la même chose que Monsieur l’Abbé, mais dans le sens inverse, à savoir que les croyants n’ont pas d’amour, puisque l’amour, quand il n’est pas désintéressé, n’est pas de l’amour.

            Pour tout le reste de votre article, parfaitement d’accord. Je vais essayer d’en savoir plus sur cet Abbé, et sur ses relations avec le clergé musulman.
            (Juste un « dialogueux », ou carrément un vendu ?)

Les commentaires sont fermés.