
Bonne année la France ! Nous revenons samedi 3 janvier, merci pour votre patience et votre fidélité
Avec les LFI c’est le cirque en permanence, ou plutôt la commedia dell arte, des Arlequin balourds, de fausses Colombine, des Polichinelle magouilleurs, des Pantalone bêtes à bouffer du foin, d’orgueilleux médecins ignorant le latin, de fausses Colombine jouant à l’ingénue, des Sylvia qui n’aiment qu’elle et ses faux semblants…
Je me prends parfois à penser que je devrais écrire une petite farce dans la tradition de Goldoni en utilisant les personnages authentiques des députés et autres LFI dans des histoires de cornecul. Je n’ai pas le temps ou je ne le trouve pas, mais finalement, ils sont tous là, sous nos yeux, et chaque jour au moins l’un d’entre eux joue une scène digne de la farce, du théâtre, de la Commedia Dell Arte… Sauf qu’ils se sont trompés de siècle, sauf qu’ils ne sont pas sur les planches, ils sont dans la vraie vie. Certains ont même été élus députés… et ils prétendent détenir la vérité et surtout surtout, l’imposer à tous… ces crétins au QI de 60 ! Ecoutez le héros du jour, Carlos Martens Bilongo :
En tant qu’homme, socialisé dans une position de domination, je dois prendre la pleine mesure de l’impact de mes paroles », dit Carlos Martens Bilongo avant de parler de l’importance de la « déconstruction », de la « remise en question » et de l’« écoute ». « En tant qu’élu insoumis, j’ai conscience d’avoir un devoir d’exemplarité en la matière, conclut-il, je m’y engage. » Source Profond, n’est-il pas ?
Alors, au moins, qu’ils servent à quelque chose, ces dégénérés qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter alors qu’ils sont bêtes à bouffer du foin !!! Amusons-nous, rions afin de finir l’année en beauté. Que le spectacles commence !
Le titre ? La déconstruction express du dominant opprimé ou Carlos Martens Bilongo face à son miroir...
Ô miracle de la gauche morale ! Carlos Martens Bilongo, ce colosse de l’antiracisme, ce martyr vivant de l’hémicycle (souvenez-vous, il prétend avoir été victime d’un « Retournez en Afrique ! » qui a fait trembler la République tout entière), vient de vivre une révélation mystique digne des plus grands séminaires décoloniaux.
Après avoir généreusement suggéré que Rachida Dati n’avait gravi les marches du pouvoir que grâce à une promotion horizontale bien négociée – parce qu’une Maghrébine de droite, forcément, ça ne peut pas réussir par le mérite – notre chevalier sans peur ni reproche a été submergé par la honte.
Et là, coup de théâtre : il publie un communiqué d’excuses si profondément imprégné de jargon intersectionnel qu’on dirait un devoir rendu par un étudiant en troisième année d’études de genre qui veut décrocher son A+ en soumission.
En tant qu’homme, socialisé dans une position de domination, je dois prendre la pleine mesure de l’impact de mes paroles.
Pardon ? Relisons ça. Carlos Martens Bilongo – fils d’immigrés congolais et angolais, grandi dans les tours de Villiers-le-Bel, rescapé du racisme systémique, enseignant dans les quartiers, député LFI porté par la vague des opprimés – se découvrirait soudain dominant structurel ? Un mâle hégémonique ? Un porteur de phallus toxique ? Mais Carlos, mon grand, tu nous fais une blague ? Toi qui passes ton temps à dénoncer la domination blanche, tu viens te confesser comme un bourgeois cis-hétéro de Neuilly qui aurait lu trop de Christine Delphy ?
La suite est un festival de flagellation verbale : il s’engage à une déconstruction permanente, à une remise en question quotidienne, et surtout – surtout ! – à beaucoup, beaucoup d’écoute. Écoute de qui, au juste ? Des femmes de droite qu’il vient d’insulter en sous-entendant qu’elles couchent pour réussir ? Des féministes qui, dans son propre camp, doivent se pincer pour y croire ?
Et le clou du spectacle : En tant qu’élu insoumis, j’ai conscience d’avoir un devoir d’exemplarité en la matière. Je m’y engage.
Exemplarité… ??? Chez LFI ! Là où l’on traite les femmes ministres de poissonnière ou de folle, où l’on excuse les violences conjugales quand elles viennent du bon camp idéologique, où l’on pratique l’indignation à géométrie variable selon que la victime pense bien ou mal ?
Carlos, tu te prends pour qui ? Le Gandhi du patriarcat intérieur ? Le Luther de la déconstruction masculine ? Tu crois qu’en balançant trois formules toutes faites du kit woke tu vas effacer ton machisme crasse, celui-là même qui fait ricaner les vrais dominants dans leurs conseils d’administration ?
Non, Carlos, ta position de domination n’est pas celle du mâle blanc bourgeois. Elle est bien plus prosaïque : c’est celle du petit apparatchik de gauche qui se croit intouchable parce qu’il coche toutes les cases de la victimisation rentable. Tu joues le dominant repentant pour mieux rester dominant. Tu te flagelles en public pour qu’on te caresse dans le sens du poil en privé. C’est du masochisme de façade, de la « vertu » ostentatoire…
En vérité, cette déclaration est un chef-d’œuvre d’hypocrisie. Tu te drapes dans la victimisation masculine universelle pour masquer un machisme bien banal, tout en te posant en modèle de vertu progressiste. Mais dis-moi, Carlos, quand vas-tu déconstruire ton propre privilège de député insoumis, ce poste confortable obtenu grâce à la machine NUPES ? Ou est-ce que la déconstruction s’arrête aux portes de l’hémicycle ?
Bref, merci pour ce moment de comédie. Dans un monde où les vrais dominants se terrent dans les conseils d’administration, voir un élu de gauche se fouetter publiquement pour expier son « patriarcat intérieur » est un spectacle aussi pathétique que divertissant. Continue comme ça, Carlos : plus tu t’écoutes, plus tu nous fais rire. Et le diable sait à quel point on en a besoin, grâce aux tiens, notamment.
Alors continue, va. Continue à t’écouter parler de… ton écoute. Continue à déconstruire ton privilège imaginaire pendant que les vrais privilèges – ceux de la caste politique dont tu fais partie – restent bien au chaud.
On te regarde, Carlos. Et franchement, on se marre. Jaune, mais on se marre.
Christine Tasin
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Bonjour,
Bonne pinte de rigolade : merci Christijne !
J’aimerais connaître le revenu mensuel du « dominé socialement en voie de reconstruction » ???
Il manque le troisème acte à ta pièce, Christine, le plus drôle:
le choeur des racisés qui s’indigne que des « féministes de la Gauche blanche » (sic) aient eu le culot de faire la leçon à Bilongo, leur « frère racisé » …
apres des menaces de mort contre nous , normal qu on le fasse remigrer !!
Bravo! Vous êtes toujours aussi épatante. On se régale en vous lisant jusqu’à la dernière ligne. Ce qui est formidable avec la langue francaise, c’est que l’on peut dire peu pour faire comprendre plus. Finalement, le Bongo n’est pas un bon gars…
Bonjour Christine, ce qui est sûr, c’est que l’on ne peut pas accuser les femelles LFI d’avoir « couché » ou alors, le gars avait de sérieux troubles aux cinq sens car aucun n’est épargné face à une Panot ou une Soudais!😂😂😂 le Bilongo a beau se dire supérieur, il est comme le jambon du même titre, il a toujours sa couenne. Bonne journée !
Notre république est décidément bien malade, comment est-il possible qu’elle permette l’élection de ce genre de macaque.