Les musulmans ne forment pas un tout manichéen avec les gentils musulmans d’un côté et les vilains islamistes de l’autre.

Le 19 juin 1991, au cours d’un dîner-débat du RPR, Jacques Chirac prononça un discours qui fit sensation dont voici un extrait :
« Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. C’est peut-être vrai qu’il n’y a pas plus d’étrangers qu’avant la guerre, mais ce n’est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d’or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur, eh bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Il devient fou. C’est comme ça. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôt ! Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu’il y a un problème de l’immigration. »

C’était il y a plus de 30 ans et la situation s’est considérablement aggravée.

Je lis ceci sur Facebook :
« Si de plus en plus de Français en ont plein de cul de l’immigration, ce n’est pas seulement à cause des attentats, des meurtres gratuits, des viols ou des vols, mais aussi parce que leur quotidien change au fur et à mesure que l’Afrique se déverse en Europe.
Des changements anodins et apparemment futiles nous rappellent sans cesse que le compte à rebours vers la disparition définitive du pays continue inexorablement.
Nous devons vivre avec des personnes n’ayant pas la même conception du monde, qui ne partagent pas les mêmes priorités et qui se comportent différemment du peuple autochtone.
Parmi ces comportements, il en est un qui semble particulièrement révélateur, même si, de prime abord, il paraît insignifiant : la réaction des piétons lorsqu’un conducteur s’arrête pour les laisser traverser au passage piéton.
Même si la loi oblige les automobilistes à céder le passage, tout le monde sait qu’il n’est pas rare qu’un piéton attende un long moment avant qu’un véhicule ne s’arrête.
Comme beaucoup d’entre vous, je passe beaucoup de temps en voiture et je fais partie de ceux qui respectent les règles en s’arrêtant systématiquement pour laisser passer les piétons.
Avec le temps, j’ai remarqué (comme sans doute beaucoup d’autres conducteurs) qu’il est possible de deviner à l’avance, avec une précision de 90 % (au pifomètre), qui dira merci en accélérant le pas et qui ne daignera même pas accorder un regard tout en marchant lentement.
Du côté des personnes qui méritent une médaille de civisme, on retrouve les Européens et les Asiatiques. Un petit signe de la main ou un merci inaudible mais perceptible, accompagné d’un pas accéléré pour écourter l’attente de celui qui a daigné user ses plaquettes de frein.
En revanche, du côté de l’Afrique, les choses se compliquent. Les remerciements se font plus rares, notamment chez les amateurs de la marque au crocodile et chez certaines femmes noires (les mêmes qui parlent souvent très fort au téléphone dans les transports en commun).
Cela peut sembler ridicule, mais ce genre de comportement, ajouté à d’autres, rend notre quotidien de plus en plus désagréable.
Le multiculturalisme nous oblige à cohabiter avec des personnes qui, jusqu’aux moindres détails de leur comportement, n’ont rien en commun si ce n’est d’appartenir à la même espèce. »

« Il n’y a aucune raison que les musulmans perdent leur culture et leur façon de vivre en traversant la Méditerranée. » (David Duquesnes, auteur du livre « Ne fais pas ton Français, itinéraire d’un bâtard de la République » https://www.causeur.fr/ne-fais-pas-ton-francais-itineraire-dun-batard-de-la-republique-david-duquesne-295287 )

Assignation identitaire, pression communautaire… L’histoire de David Duquesnes

Zoom sur un passage très éclairant, à 6:43 mn : »Quelque part il y a une fracture. Ces jeunes qui se revendiquaient Marocains ne se revendiquaient pas Français. Les jeunes Français du quartier ne refusaient pas de se mélanger avec les jeunes du quartier d’origine maghrébine.C’est d’eux-mêmes qu’ils ont décidé, une fois que le nombre était avec eux, de refuser la mixité’.

De David Duquesne
« Je ne fais pas du musulman mon ennemi obsessionnel, ça c’est votre interprétation encore plus obsessionnelle de la réalité.
Je suis aussi de culture musulmane, et je connais mieux la problématique de l’islam que vous.
Votre formation marxiste méprise cette réalité.
Les musulmans ne sont ni vos protégés ni vos frères en humanité contre le capital.
Les musulmans s’en foutent de votre obsession contre le capital.
Il y a des réalités que vous n’intégrez pas par dogmatisme idéologique, car si cela arrivait, tout votre château de carte idéologique s’effondrerait et vous feriez le constat que toute votre vie vous avez été dans l’erreur, vous en feriez une dépression. Vous seriez comme le musulman qui comprendrait qu’Allah est une escroquerie.
Le capital pour le communiste c’est comme le Sheitan ou les juifs sionistes pour les musulmans, vous en êtes là.
Et si vous me lisiez avec plus de sérieux, vous comprendriez que je ne nomme pas les musulmans comme des ennemis, j’explique autre chose car je suis un produit de l’assimilation et de double culture.
Les islamistes et les caïds sont le fruit d’une contre société qui refuse la France et a développé ses propres défenses immunitaires et identitaires contre une société française vue comme décadente, débauchée et étant un danger pour la pérennité de l’identité musulmane.
Les musulmans font ce qu’ils peuvent avec cette confrontation avec la modernité, et il est naturel pour eux, lorsqu’ils s’installent en Occident, et notamment en France, de rechercher à vivre en communauté car leur fonctionnement est structuré par le tribalisme solidaire et le clanisme.
Je n’invente pas ces choses puisque cela se passe comme cela en Afrique du Nord et dans le monde arabe, c’est le clanisme qui structure ces pays.
Il n’y a aucune raison que les musulmans perdent leur culture et leur façon de vivre en traversant la Méditerranée. Il n’y a qu’un marxiste pour penser que les gens migrent et abandonnent leurs cultures, leurs façons de vivre.
Les musulmans n’arrivent pas en France universalistes, laïques, féministes, philosémites et homo-friendly puis seraient radicalisés par les méchants zislamistes amis des zamericains du Grand Capital pour faire diversion.
Les choses sont plus complexes que cela, les musulmans ne forment pas un tout manichéen avec les gentils musulmans d’un côté et les vilains islamistes de l’autre.
La grande majorité des musulmans est plutôt traditionaliste et conservatrice, et refuse que leurs filles se marient avec des non musulmans malgré la propagande mensongère de votre copain Le Bras sur les mariages mixtes.
Une minorité forte et activiste est islamiste.
Une minorité faible et en danger est laïque et émancipée.

Le fait que nous ayons laissé par antiracisme devenu fou, s’installer des socles démographiques musulmans avec fortes concentrations de ces populations est un avantage irrattrapable en faveur des islamistes. Car ceux-ci n’existent pas en dehors de ces biotopes, et les islamistes ne sont pas un accident de l’islam, ils sont la sève de l’islam depuis les premiers compagnons du prophète, car l’islam avant la colonisation c’était de l’islamisme, c’était l’Empire Ottoman, les califats, les conquêtes, les razzias, 14 siècles d’esclavage, l’islam est né avec et pour le djihâd.
Ce ne sont pas les islamistes qui ont inventé la charia.
Et de tout temps, une minorité musulmane forte et déterminée s’est employée à guider la oumma, et c’est cette minorité qui a fait l’histoire de l’islam. Mais on ne les appelait pas des islamistes.
Que la majorité traditionaliste et conservatrice musulmane ne soit pas islamiste et encore moins terroriste, tout le monde est d’accord et jamais je ne me permettrais de penser de telles inepties.
Mais de laisser les musulmans reproduire leurs archétypes socioculturels en France, ne peut aboutir qu’aux mêmes problématiques que dans les pays musulmans.
Un exemple, en France il y a 70 000 mariages forcés, et la plupart sont arrangés avec des personnes qu’on va chercher au bled, et c’est maquillé en mariage mixte dans les statistiques, on le cache pour ne pas faire le jeu du capital qui voudrait nous opposer?

Et pour reprendre Driss Ghali:
Si la France se fait attaquer, c’est qu’elle refuse de penser le problème de l’islamisme et de l’immigration. Et il n’y a aucun doute qu’il se développe (l’islamisme) là où se concentrent les musulmans de France, et notamment les Nord Africains. Si la France se fait attaquer, c’est qu’elle refuse de penser le problème de l’islamisme et de l’immigration musulmane en France, et notamment les diasporas Nord-Africaine. Rien de plus normal pour un phénomène politico-religieux qui accompagne les peuples musulmans depuis des siècles. Le jihadisme marche dans les pas de l’islam depuis ses débuts, il est donc logique qu’il suive les grandes migrations des musulmans. Or, ce début de diagnostic est presque interdit en France par les temps qui courent. »
[…]
Voici une expérience qu’il faut connaître, car elle explique beaucoup les déboires actuels et passées qui s’aggravent depuis 40 ans dans les zones de non droits mais aussi de non France.
J’ai vécu dans des quartiers à forte présence nord africaine et c’est aussi une partie de mes origines et une culture tribale, clanique que je connais trop bien.
Là où j’ai habité, il y avait les Algériens, les Marocains, la « Tunisienne », les Gahouris, les kahlouchs. Quant aux Français, ce mot était employé de façon péjorative et insultante.
Voici donc l’expérience de Thibaut André Le Pape:
Ayant vécu en Algérie j’étais surpris de voir autant de gens avec un esprit si tribal ancré, voir des « races » partout, (chaque région, chaque ville, chaque village c’est une « race » (tribu ou ethnie en fait) de laquelle il faut se différencier), de voir dans un village donné qu’après 3 générations et même changement de langue les descendants d’une famille de « Tunisiens » étaient toujours appelés « les tunisiens » et mis à part, idem entre régions, qu’ils étaient farouchement opposés au droit du sol, qu’ils détestaient les noirs dont ils disaient qu’ils « faisaient des danses nus, du sexe en groupe, de la sorcellerie » et que « les toucher transmettait des maladies », que de toutes façons c’était une race d’esclaves et qu’ils ne comprenaient pas pourquoi en France on leur donnait la nationalité et pourquoi les femmes françaises couchaient avec ces gens là. Aussi ils étaient contre la double nationalité, et pour la preference nationale. Ultra nationalistes avec le discours sur la guerre d’Algérie et des discours anti France, mais prêts à tout pour venir en France. Et me rabachaient que je devais « respecter leurs traditions ».
Mais une fois en France les mêmes accusaient les Français de racisme, se demandaient pourquoi il fallait « s’intégrer » et que la France et les Français devaient les accepter tels qu’ils sont et s’adapter à eux. Les mêmes adoptaient naturellement la posture victimaire, niaient que le racisme existait dans leur pays d’origine et parlaient de « diversité ethnique », disaient que le RN tenait un discours inacceptable et votaient rapidement PS ou LFI… »

Nous sommes nombreux à nous demander si le point de non retour est atteint.
Ce qui est évident c’est que les 5 prochaines années seront décisives : l’espoir ou le naufrage.

DiogeN

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9 Commentaires

  1. Réaction à la vidéo:
    Ce monsieur dit beaucoup de vérité, mais oublie (probablement volontairement) que les musulmans ne se défendent pas d’une société rétrograde (ce qui est réel dans ce constat) mais que l’invasion, la conversion et le pillage sont des règles coraniques applicables partout où ils ‘’débarquent’’ La seule réaction d’auto défense ne tient pas une seconde
    Pourquoi voudrait-on les  »intégrer » alors que les accords d’EURABIA leur donnent tout loisir de rester ce qu’ils sont: https://resistancerepublicaine.com/2023/12/31/lisesco-adore-par-der-leyen-programme-de-non-integration-des-musulmans-en-europe/

  2. Tous les musulmans financent l’islamisme avec l’impôt islamique que les textes coraniques leur imposent de payer. Il y a donc amalgame obligatoire entre le musulman qui ne fait que travailler et le musulman qui pose les bombes et égorge. Ils ont le même Livre et l’un finance les actions de l’autre. Ici l’analogie tourne à plein avec un pays en guerre où il y a le front où l’on se bat et l’arrière où l’on travaille pour financer celui qui est au front. Simple comme bonjour à comprendre, non ?

  3. Mais une fois en France les mêmes accusaient les Français de racisme, se demandaient pourquoi il fallait « s’intégrer » et que la France et les Français devaient les accepter tels qu’ils sont et s’adapter à eux. S’ADAPTER A EUX! VIOLS, EGORGEMENTS, VOILE….Ben voyons! Chirac avait osé dire ce que d’autres pensaient tout bas en 91, mais n’a rien changé pour autant. « Les bons musulmans » font allégeance à l’islam, il ne faut pas rêver.

  4. Cet article avec en plus et surtout la video de David Dusquesnes est très explicite de la situation française. Il faut être aveugle ou cinglé pour ne pas comprendre ce qui nous attend : le face à face prédit par Gérard Collomb, la dhimmitude où l’exil. Du temps de Mitterand ils étaient chez eux chez nous. Ce triste individu a ouvert les vannes. A présent on va être chez eux et non plus chez nous. Cette réalité n’échappe pas à nos enfants à la recherche d’un avenir serein avec des valeurs traditionnelles chrétiennes comme les jeunes gens du récit romantique, lucide et troublant « les corps indécents », afin de ne plus courir le risque de perdre la tête au coin d’une rue. On en est là. Sauf un sursaut rapide salvateur d’envergure les événements devraient se précipiter. Imaginez la France dans 5 ans, dans 10 ans….Bonjour tristesse.

  5. Pour faire court :
    Un musulman, c’est celui qui lit le coran.
    Un ex-musulman*, c’est celui qui l’a compris.
    *ou apostat, comme on veut.

  6. Bien sur qu’il n’y a aucun manichéisme entre les musulmans
    modérés et radicaux , puisque tous s’accordent non pas sur le droit mais sur l’obligation de croire en Allah et en lui seul .Par là même ils ne peuvent’ avoir qu’une vision manichéenne de la laïcité , qui pour eux représente le mal ,car elle n’oblige pas de croire non pas en un dieu quelconque mais en un seul ,le leur .Qui lui représente à leurs yeux le bien, le dénommé allah .

  7. Moi, je me fais traiter de raciste pour avoir dit que les muzz nous tuent, pour avoir dit que je ne voulais pas que ma fille parle arabe. Tout ça parce qu’un collègue de bureau a une belle soeur marocaine. Ouais mais son frère, pour l’épouser, il s’est converti. C’est ça leur ouverture d’esprit ?