Bon, je sais !
Je vais passer pour un salaud, un briseur de rêve, pour un boomer rance confit dans ses tourments existentiels, bref pour un parfait connard.
Mais j’assume. Pire, je le revendique…
Car c’est le prix à payer pour dessiller mes contemporains.
Christine Tasin a déjà évoqué le sujet ici :
Bizarre… le loup d’Intermarché qui mange des légumes fait un tabac !
En effet, depuis quelques années j’ai étudié les techniques de manipulation dont nous sommes victimes quotidiennement, et je les ai largement évoquées dans mon roman « La Dictature du Carbone ».

Pour ceux qui souhaiteraient approfondir les techniques de l’ingénierie de la persuasion, je conseille la lecture de Sylvain Timsit et Daniel Kahneman.
Il est important également de comprendre comment fonctionne aussi le mécanisme de la fenêtre d’Overton.
Ce dernier, en simplifiant beaucoup, montre que le tabou le plus fort d’une société peut, en quelques décennies évoluer vers une norme parfaitement admissible sur le plan social.
Le meilleur exemple est celui de l’homosexualité masculine, encore pénalisée en France jusqu’en 1982, qui est devenue totalement assumée voire revendiquée avec fierté aujourd’hui.
Overton explique le mécanisme. Aujourd’hui le tabou le plus fort dans nos sociétés est probablement l’anthropophagie. En utilisant le mécanisme de la fenêtre d’Overton, il serait parfaitement envisageable de se projeter en quelques décennies à avoir de la viande humaine en vente dans les supermarchés (si ceux-ci existent encore).
Venons-en maintenant à l’objet de mon propos.
On sent bien que des groupes de pression, très minoritaires certes, mais très déterminés, luttent pour « végétaliser » notre alimentation.
Le tout s’inscrit bien évidemment dans la ligne d’un mouvement voulu par nos dirigeants. Tout est explicité dans le décret « Stratégie Nationale Bas Carbone » qui se veut la feuille de route de l’État français
Culpabiliser le consommateur de viande devient un mantra afin de réduire sa consommation.
La communication est omniprésente. Il n’est pas un magazine de cuisine qui ne se lance dans la propagande végan.
Même la presse quotidienne régionale qui s’adresse pourtant à un lectorat plutôt âgé et peu réceptif aux délires écolo-bobos se met au diapason, comme en atteste la double page du « Bien Public » de ce 23 décembre :
Je suis donc à peu près certain que l’offensive destinée à faire de nous des végétariens ne doit rien au hasard. Elle tient bien de cette ingénierie de la persuasion destinée à « changer en profondeur nos modes de vie » comme ceci figure explicitement dans le document SNBC.
Quant à Intermarché, c’est une institution que je connaissais particulièrement bien pour y avoir été recruté comme « conseiller auprès du président » en 1989 et y avoir travaillé pendant presque 15 ans. Je m’étonne qu’elle soit complice de cette manip.
J’ai eu le privilège de côtoyer son fondateur, Jean-Pierre le Roch qui a été pour moi un véritable mentor et qui a largement contribué à faire de moi ce que je suis. Combien de fois ne m’a-t-il pas dit : « Essaie d’être moins con ! »
À force d’avoir essayé, je pense y être parvenu, au moins en partie.
J’ai également très bien connu son ami Jean Rozé qui, parti de rien, a créé un empire dans le monde de la viande : la SVA (Société Vitréenne d’Abattage).
Intermarché a racheté la SVA en 1991 et j’ai accompagné le mariage des cultures d’entreprises.
Je peux affirmer avec la plus grande force que tous les deux seraient fous de rage devant ce petit dessin animé. Le responsable de cette communication aurait eu à subir une des colères homériques de Jean-Pierre le Roch.
Je l’entends d’ici hurler « Petit con ! On voit bien qu’il n’y a pas eu recours à l’intelligence artificielle : tu t’es juste servi de ta bêtise naturelle !«
Or aujourd’hui, son successeur son successeur Thierry Cotillard, président du Groupement des Mousquetaires, interrogé sur CNews le 18 décembre se félicite du succès inattendu de cette vidéo. Il conclut en donnant très benoîtement une leçon sur un bel exemple d’inclusivité.
J’espère qu’il n’en pense pas un mot, et que les Mousquetaires ne vont pas se faire complices du wokisme.
Je pense qu’il n’a pas eu d’autre choix puisqu’il avoue tout de même « «On a perdu le contrôle de la situation, c’est un truc de fou»« .
Bref il a fait de nécessité vertu…
Bon, après avoir joué au père fouettard rabat-joie, je dois confesser que j’ai adoré cette petite histoire, malgré son contenu hautement toxique…
Raoul Girodet
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J’ai trouvé , cette année , la cuvée de foie gras particulièrement réussie.
Je pense que cette pub est magnifique. L’entreprise qui l’a fabriquée rayonne maintenant dans le monde entier. Moi, je dis cocorico. Il faut arrêter de chercher des noises à tout. Je ne vais pas devenir végétarience. C’est Noël, profitrez-en.
je suis chasseur,je reve d’une france inspecteur harry ou un justicier dans la ville,je n’aimerait ps devoir battre un loup,sauf si il s’en prend a mes animaux et ce sans probleme,mai je trouve ce clip plutot mignon.je reve aussi d’un monde en paix.Tolstoi a ecris tant qu’il y aura des abattoirs il y aura des champs de bataille.a mediter.mais j’aime bien une cote de boeuf.a
(Suite) Une révolution publicitaire.
Objectif : attendrir les gens, faire en sorte qu’ils baissent leur garde, qu’ils associent la marque à une intention bienveillante, qu’ils oublient qu’ils sont en train de regarder une publicité. Facile, puisqu’il n’y a aucune injonction commerciale directe : on est ici dans la communication subliminale, la manipulation cognitive.
C’est exactement ce qu’il s’est produit avec le « loup mal aimé » : les communicants ont brouillé la frontière entre un véritable conte de Noël et une publicité commerciale. Ils ont pu s’abriter derrière l’alibi de la « fiction » pour se protéger des critiques et faire passer les messages de leurs choix sans contestation ».
Allez sur le site de Bloom pour lire l’article dans son intégralité !
Il y a une autre explication à votre démonstration. L’association Bloom dit ceci :
« Intermarché a été l’opposant principal à l’interdiction de la pêche ravageant les animaux fragiles des profondeurs avec d’immenses filets tractés, des chaluts de fond.
Intermarché était la principale force de blocage à la loi européenne visant la protection des grandes profondeurs de l’océan. C’est donc devenu notre principal adversaire. Intermarché nous a mené la vie dure.
Bonsoir, je dirais les deux! Ce n’est oas antinomique.
« il serait parfaitement envisageable de se projeter en quelques décennies à avoir de la viande humaine en vente dans les supermarchés »
Tout en étant végans ?
il fait un tabac parce qu’il est esthétique, extrêmement bien fait, original, et change de la publicité dégoulinante de banalité sur la bouffe macdo et le reste qui envahit l’écran à gogo : on se fiche éperdument des messages subliminaux que certains veulent y voir, et se triturent les méninges pour pas grand chose, alors qu’il y a le feu au pays –
Vous allez chercher bien loin….
Intermarché ne fait que parler à une petite partie de sa clientèle, ce n’est QUE de la publicité ciblée !!!
Cette chaîne fait bien plus de pognon avec la viande qu’avec les champignons, pfff…
Il est vrai que c’est le seul souci du moment 🙄
perso j y ai vu plutot une propagande inclusive immigrationiste bien pensante et larmoyante sur le povre loup AF..gan qui désire s intégrer en dépit de sa nature ….
mais « »chassez le naturel il revient au galop » » »
Moi, TOUT PAREIL !!!
Moi aussi…
j adore cette pub mais je les vois venir : je ne deviendrai pas vegan , ne leur en deplaise et je coupe le son quand j entends claude francois !ca gache tout !
et comme par hasard juste au moment ou le « chef » va signer le merdopasur !!