Un Noël de haute-contre

Bonjour les amis ! 

Pour vous accompagner pendant les fêtes,  j’ai pensé qu’il vous serait agréable de découvrir pour certains, ou redécouvrir pour d’autres, le talent des fameux hautes-contre ou contreténors comme disent les Angloys. Je n’ai pas cherché spécifiquement des chants de Noël mais plutôt  une « ensaladas «  : une salade, c’est comme cela que l’ on appelait un mélange musical au temps du Baroque espagnol.

Nous allons commencer avec le plus grand maitre du vingtième siècle : Alfred Deller.

Voici un très bel air d’un compositeur Anglais de la période élisabéthaine : Thomas Campion : shall i come, sweet love, to thee

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Ensuite une chanson populaire folklorique : The three ravens

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Ici un melange en duo avec son fils, Mark Deller. 

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Maintenant nous allons passer à un contre ténor allemand : Andreas Scholl

Nous allons l’écouter dans une oeuvre du compositeur Henrich Schütz : O Jesu, Nomen Dulce

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Et dans un air plus connu de l’opéra de Haendel : air de Xerxes : Ombra mai fu

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Dans un autre air d’ Haendel de l’opera Rodelinda : vivi tiranno

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Le style français diffère un peu, le haute-contre peut être chanté par un tenor comme Jean Paul Fouchécourt, ici, dans un air de cour du compositeur Michel Lambert : vos mépris chaque jour. 

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Ici dans l’air de l’opera Platée de Rameau : Que ce séjour est agréable ( non, ce n’est pas un spectacle de chez Michou !)

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Nous voici avec une voix et une vélocité hors du commun, ou chez Alfred Deller, tout est en retenue et en émotion, ici nous sommes dans l’exubérance avec Derek lee Ragin. Certains le connaissent pour l’avoir entendu dans le film  » Farinelli « ,  film qui n’est d’ailleurs pas très fidèle à la réalité de la vie du castrat.

Nous allons l’entendre dans un air virtuose d’ Antonio Vivaldi : Ardi, svena, impiaga, attera.

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Le voici dans un air de l’opera  Flavio d’Haendel : Rompo i lacci

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Et pour terminer un voisin de Belgique : René Jacobs spécialiste de la musique baroque italienne.

Nous allons l’entendre ici, avec le petit Sebastian Hennig, qui avait une dizaine d’années à l’époque de l’enregistrement  dans un extrait du Stabat Mater de Pergolèse : Stabat Mater dolorosa.

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Mais il est aussi à l’aise chez Bach avec ici, un très court document,  dans son interprétation de La passion selon St Mathieu. 

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Et voilà notre petit tour d’horizon terminé, j’espère que ce voyage musical vous sera agréable. Nous nous retrouverons donc après les fêtes de Noël. Soyez heureux, abandonnez un peu vos soucis pour cette trêve. 

Je vous souhaite à toutes et à tous un très joyeux Noël avec beaucoup de joie et de bonheur ! Soyez raisonnable tous de même, je tiens à vous revoir tous, au mois de Janvier ! (Note de Christine Tasin, la pause ne dure que 3 jours, elle se finit bien avant janvier et reprendra pour le Premier Janvier )

Bon réveillon !

Le chti français. 

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