La terre et la mémoire : défendre nos paysans aujourd’hui

Préambule : les paroles de bon sens de Jean-Louis sur le scandale en cours (vidéo du 20 décembre)

Jean-Louis Marginier, Haute-Vienne 

La France des campagnes : un héritage à défendre

La France ne s’est pas construite dans les plateaux télé ni dans les bureaux ministériels, mais dans nos campagnes. Elle s’est édifiée sous le ciel changeant de ses provinces, au rythme patient des saisons, dans le silence fertile de ses pâturages et terres labourées.

Il s’agit là de la défense de valeurs anciennes, profondément enracinées dans l’Histoire de notre France, de traditions qui ont façonné notre identité bien avant les querelles politiques modernes.

Car la France s’est véritablement construite par ses campagnes. Depuis des temps immémoriaux, l’homme s’est civilisé lorsqu’il est devenu sédentaire, lorsqu’il a commencé à élever des animaux, à cultiver la terre, à transformer l’espace et le temps autour du grand cycle des saisons. Ce passage du nomadisme à la sédentarité marque le début de notre civilisation même.

Le paysan n’est pas seulement un travailleur de la terre ; il est l’un des fondateurs de notre société, celui qui a posé les premières pierres de ce que nous sommes devenus.

Par son travail acharné, patient, souvent ingrat, il a transformé les paysages, sculpté nos terroirs, structuré nos villages, transmis des savoirs millénaires, des gestes précis, une manière de vivre authentique, de génération en génération. Ces hommes et ces femmes sont aujourd’hui les derniers gardiens des vestiges de nos valeurs : l’attachement au sol, la parole donnée qui vaut tous les contrats, le travail bien fait qui n’a pas besoin de publicité, le respect du cycle naturel des choses. Ces valeurs essentielles ne se retrouvent plus dans cette politique moderne, obsédée par l’immédiateté et l’apparence.

Les valeurs paysannes relèvent d’une mémoire collective, d’un héritage commun qui nous dépasse tous. Aimer les valeurs ancestrales de la France n’est pas rejeter le présent ni se réfugier dans une nostalgie stérile. C’est simplement reconnaître que sans racines, l’arbre meurt, que sans racines, rien ne tient debout face aux tempêtes du temps.

Défendre nos paysans aujourd’hui, c’est défendre bien plus qu’une profession en déclin. C’est défendre un socle naturel, originel, qui a permis à la France d’exister et de traverser des siècles de grandeur, d’être un exemple pour le monde entier. Un exemple qui est en train de disparaître sous nos yeux, silencieusement, inexorablement, pendant que nous débattons de sujets qui passeront avec les modes. Voilà l’urgence véritable : préserver ce qui nous a fait, avant qu’il ne soit trop tard.

« Deux jours après la naissance du Seigneur, Marie quitta la grotte, entra dans une étable et déposa l’enfant dans une crèche, et le bœuf et l’âne, fléchissant les genoux, adorèrent celui-ci. Alors furent accomplies les paroles du prophète Isaïe disant : « Le bœuf a connu son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître » et ces animaux, tout en l’entourant, l’adoraient sans cesse. Alors furent accomplies les paroles du prophète Habacuc disant : « Tu te manifesteras au milieu de deux animaux. » »

Opinion –  J. Ferry

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11 Commentaires

  1. « labourage et pâturages » sont les mamelles de la france – que tous, nos jeunes surtout, aient toujours cette vérité éternelle en mémoire – merci jean louis pour tes paroles réalistes, et soutien à tous nos paysans

  2. Solidarité avec les paysans. Beaucoup de nos sénateurs et desputes qui se sont encore augmentés pendant que les paysans crèvent, est une honte. Moi le 20 le compte est vide et je suis obligé de faire des petits travaux de peinture pour pouvoir finir les fins de mois. Marre de cette situation qui se dégrade tous les jours. C’est bientôt Noël et dans les supermarchés les prix explosent, une honte. Une vache malade on ne la mange pas. MAXIME, mais on peut la soigner. Certains pays le font. Il ne faut pas que les agriculteurs et les éleveurs abandonnent sinon la hyène va signer le mercosur et là ça sera la fin de la paysannerie française. Perso je trouve les paysans encore trop gentils.

  3. Surtout, NE LÂCHEZ RIEN!!!… Ne croyez PLUS JAMAIS un seul mot sortant des bouches fétides du « Bricaton », de la « Pustulette » et de toute la vermine de l’UE, et des « merdias de grand chemin » entièrement vendus à leur service! Et n’hésitez pas à bloquer ce pays jusqu’à la Victoire!… Votre pure et simple survie est à ce prix!

  4. Merci Jules pour ce bel article. La France à une époque était essentiellement rurale. Nous descendons presque tous de paysans. Certains l’ont oublié.

  5. Je suis très sceptique sur la question. J’invite chacun à manger de la vache atteinte de la dermatose nodulaire, et on en reparlera. Je vois des routes bloquées et par principe, ça me pose problème car c’est une entrave à la liberté de circulation de tous et principalement ceux qui n’ont rien décidé sur le sujet. Je vois du lisier et du fumier projetés et ce sont encore les finances publiques qui vont payer le nettoyage. Si c’est pour subir ça à chaque fois que ces messieurs dames agriculteurs ont une contrariété, effectivement il vaut mieux importer notre nourriture et qu’ils aillent exercer une autre profession puisqu’ils prétendent que la leur n’est pas rentable. Enfin si les prix de l’alimentaire augmentent, il faut s’apprêter à manger pour plus cher et je ne suis pas sûr que tous les ménages le veuillent et encore moins le peuvent. Mes grands-parents étaient agriculteurs, dans une exploitation moyenne, ils en ont vécu correctement toute leur vie et n’ont jamais fait de telles dégradations.

    • Je crois, Maxime, que l’ère de vos grands-parents est hélas terminée et que, maintenant le droit et la loi ne font plus… la loi. Les gauchos ont montré le chemin il ne reste plus que le harcèlement de rue ou mourir.

    • Donc, monsieur, il faut accepter l’EXTERMINATION TOTALE de tous nos bovins?! Car c’est bel et bien ce que la « france » et l' »union européenne » souhaitent!…

    • Mais oui coco !…va vite mettre tes 4 masques l’un dessus l’autre, t’enfermer chez toi à double tour et ta dixième piquouze de Pfizer à la pisse de coq !…