Des facteurs économiques, sociaux et d’enseignement
L’une des principales raisons qui poussent les Algériennes à migrer réside dans les difficultés économiques. Le marché du travail dans leur pays est en crise, et particulièrement pour les femmes diplômées. Le chômage des jeunes diplômés, en particulier des femmes, reste élevé, et les emplois disponibles ne répondent souvent pas aux attentes de celles qui ont investi dans leur formation. Les salaires trop bas et le manque de perspectives d’avenir obligent de nombreuses jeunes Algériennes à chercher ailleurs des opportunités professionnelles plus intéressantes.
Un autre facteur clé est la quête d’émancipation. En Algérie, comme dans d’autres pays du Maghreb, « les femmes sont souvent confrontées à des normes sociales et culturelles restrictives ». Les pressions sociales autour du mariage, de la famille et des rôles traditionnels de la femme peuvent être perçues comme des freins à l’épanouissement personnel. De nombreuses Algériennes migrent ainsi pour échapper à ces pressions et avoir la possibilité de s’affirmer pleinement, tant sur le plan professionnel que personnel. La migration devient alors une forme de libération, permettant à ces femmes de prendre leur destin en main.
Des conséquences sérieuses sur la société algérienne
Les femmes migrantes algériennes choisissent principalement des destinations comme la France, le Canada ou d’autres pays européens, où elles peuvent bénéficier de meilleures opportunités en matière d’enseignement et de travail. Parfois, elles s’installent initialement pour leurs études, mais finissent par se stabiliser dans leur pays d’accueil, trouvant des emplois plus qualifiés et mieux rémunérés. L’augmentation du nombre de femmes migrantes a également un impact sur les familles restées au pays, avec des femmes qui envoient régulièrement des fonds à leurs proches en Algérie.
Cependant, ce phénomène n’est pas sans conséquences pour la société algérienne. La fuite des cerveaux féminins, ainsi que l’émigration d’une partie de la population active la plus qualifiée, pourrait contribuer à un vieillissement de la population et ralentir le développement du pays. De plus, cette émigration pourrait créer un déséquilibre au sein du marché de l’emploi, en particulier dans les secteurs où la présence féminine est plus marquée.
Dj. Ferrag et Rebiha Lezzam ont fait presque le même choix. Diplômées des universités algériennes, elles ont opté, il y a une dizaine d’années, pour la migration. Elles sont bien installées à l’étranger. En France plus précisément. Mais les motivations des deux jeunes femmes ne sont pas les mêmes, même si elles partagent le modus operandi pour émigrer : passer par le visa d’étude.
«L’émigration n’était pas un rêve pour moi. J’étais bien chez moi et je ne voulais pas quitter le pays, à part peut-être pour faire un peu de tourisme. Mais le destin en a décidé autrement», nous raconte, Dj. Ferrag, la trentaine, qui s’est installée en France depuis 2014. Ancienne journaliste dans un quotidien francophone à Alger, celle qui est devenue aujourd’hui mère de famille avait quitté le pays en 2014 officiellement pour faire des études à Paris.
Dj. Ferrag affirme aussi connaître de nombreuses jeunes filles de sa région qui ont tenté l’aventure migratoire et qui ont réussi à alterner entre études et travail dans le pays d’accueil. Pour sa part, Rebiha Lezzam, la trentaine, avance d’autres motifs pour sa migration. «Plusieurs facteurs m’ont poussé à quitter le pays. Il y a d’abord la raison économique : manque d’emplois et salaire trop bas qui ne permet même pas de couvrir les charges quotidiennes. Je voulais un cadre de vie meilleur», explique-t-elle. Les études supérieures, dit-elle, n’étaient qu’un prétexte «pour fuir plusieurs contraintes subies sur le plan social». «La société algérienne est masculine et discriminatoire. Les critères sociaux qui favorisent certains et dévalorisent d’autres. En décidant de partir, j’ai aussi pensé à l’avenir des enfants qui auront, plus tard, besoin d’un enseignement de qualité», lance-t-elle. Comme nos deux interlocutrices, des milliers d’autres femmes ont choisi le même itinéraire. Le département des affaires économiques et sociales des Nations unies (UN DESA) fait ressortir que près d’un million d’Algériennes se sont installées à l’étranger. Elles dépassent en nombre les hommes. ParMadjid Makedhi. source
Pcc Juvénal de Lyon
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La loi islamique (charia) imposant la soumission aux hommes est insupportable pour elles, les rebelles, qui revendiquent l’égalité. Une brèche vers la fin de l’islam est ouverte par ces femmes courageuses et émancipées.
Bonjour Juvenal, le problème est qu’une fois arrivées en France, ces algériennes vont devoir se plier à la loi des racailles des cités, car la France, comme pas mal de pays en Europe, est plus coulante avec l’islam que certains pays, d’Arabie ou du Maghreb ! Et leurs poules, même diplômées, on en veut pas ! Qui nous dit que ce n’est pas l’avant garde d’une nouvelle forme d’invasion ! N’oublions pas leur arme principale : la fertilité. Bonne journée.
L’endroit de résidence est une chose, toutefois pas si essentielle hélas.
La vraie question est : combien d’entre elles ont laissé tomber les horreurs du coran, ses exhortations à tuer tout ceux qui pensent différemment ?
Combien sont devenues chrétiennes, par exemple ?
C’est cela qui importe vraiment, sinon … elles exportent malgré tout la haine qui est l’essence même du Coran.
Et quand elles émigrent en france, europe, canada……se mettent elles en couple avec un mâle de même nationalité ou religion ? ? Auquel cas, elles n’échappent pas vraiment à leur destin !