Lutte à mort des gauchos de l’Educ Naze contre le « passeport du civisme »

Les chevaliers de l’anti-civisme : Sud Éducation 85 et la CGT en croisade contre le Passeport diabolique

Nom de Zeus ! La Vendée, ce bastion de la réaction éternelle, ose encore corrompre l’innocence de ses écoliers avec un outil aussi perfide que le  « Passeport du Civisme », créé en 2017 par des élus  désireux de  redonner le goût de l’engagement à la jeune génération et de semer, partout en France, des graines de citoyenneté ! On peut être en désaccord sur tout ou partie du projet, mais quand ceux qui hurlent sont les mêmes qui imposent à nos jeunes cerveaux des cours sur le prétendu réchauffement climatique, le wokisme, la folie écolo, le droit pour des jeunes enfants de changer de sexe avant la majorité… ça agace.

Ça donne envie de plonger les (ir) responsables dans un tonneau de goudron avant de les recouvrir de plumes, non ?

Ce nouveau petit livre rouge (je n’invente rien, il est bien rouge sang) invite donc les pauvres élèves de CM2 à commettre des actes d’une barbarie citoyenne : visiter un musée, aider une association, chanter la Marseillaise...

Mais rassurez-vous, il y en a qui veillent au grain, par exemple les vaillants petits soldats, autrement dit syndicalistes de Sud Éducation 85 (pour des raisons connues et explicables dès que je lis ou écris la prose des syndicats de gauche de l’Educ Naze j’ai envie de sortir mon révolver stylo.  Un instant, monsieur le juge, je ne fais que paraphraser une phrase de Sartre : l’écrivain engagé sait que les mots sont des pistolets chargés.

 Le 26 novembre 2025, donc dans un communiqué tonitruant,Sud Éducation 85 et la CGT partis en croisade  appellent au **boycott total** et à l’interdiction pure et simple de ce poison identitaire.  Que voulez-vous ! Stalinien un jour, stalinien toujours…

Motifs ? Une « entrave flagrante à la liberté pédagogique », des contenus « racistes, néocoloniaux et sexistes » (on attend toujours les exemples précis, mais chut, c’est secondaire), et – scoop du *Canard enchaîné* en octobre – un financement occulte de 50 000 euros par le Fonds du Bien commun de Pierre-Édouard Stérin, ce milliardaire qui rêverait  ouvertement de propulser « l’extrême droite » à l’Élysée via son projet Périclès.

Imaginez l’abomination : des enfants forcés de fouler l’Historial de la Vendée, le Puy du Fou (ce parc qui ose glorifier l’Histoire de France sans autocritique permanente), ou même de côtoyer le GIGN en hélico lors de la grand-messe des 10 ans, en juin 2025 au Vendespace. 3 200 gamins en gris uniforme, drapeau remis par un parachutiste, concert rock « historique » financé par les mêmes fonds suspects, et Bruno Retailleau en guest star pour bénir la chose – une « mascarade militariste et nationaliste » pure, clament nos héros syndicaux, rejoints par la FSU et quelques parents éclairés.

Heureusement, la résistance s’organise : pétition sur Change.org (déjà des centaines de signatures virtuelles), appels à retirer le « faux logo » de l’Éducation nationale,  injonctions aux mairies de rompre leurs adhésions… Car enfin, qui a besoin de former des citoyens engagés quand on peut remplir les heures de classe avec des débats sur le tri des ordures, l’antiracisme systémique ou la déconstruction du patriarcat ?

En ces temps de pénurie budgétaire où l’école publique crève la bouche ouverte, quel scandale de voir des communes gaspiller de l’argent public pour encourager le bénévolat local ! Mieux vaut boycotter, interdire, pétitionner avec fureur. Après tout, éduquer à la responsabilité collective, c’est juste pour les fachos !

Vive la liberté pédagogique : celle qui consiste à dire non à tout ce qui pue le drapeau tricolore ou le bien commun. Les enfants vendéens grandiront ainsi en parfaits citoyens du monde… sans attache aucune. Merci, camarades syndicalistes, pour cette leçon de civisme véritable

Christine Tasin

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