Emmanuel et Ursula, les tueurs des agriculteurs…

Il existe certainement parmi les 3 300 000 vaches laitières de France certaines qui ont été baptisées Emmanuelle ou Brigitte… Cela n’empêche pas un certain Emmanuel, époux d’une Brigitte de jouer non au paysan éleveur de bovins dont de nombreuses vaches laitières et de nombreux veaux, mais à jouer le rôle de l’agriculTUEUR !
(Jouer un rôle ? Il faut reconnaître qu’il a toujours aimé cela et depuis longtemps puisqu’il est monté su les planches dés son adolescence pour épater sa prof !)

Screenshot

Il a décidé d’appliquer strictement les accords d’une personne qui, pourtant, n’a jamais de sa vie été, comme disait Jacques Chirac, « au cul des vaches » : une certaine ou plutôt l’incertaine Ursula von der Leyen ! Cette personne nommée à la tête de l’Europe pense plus à avantager les constructeurs d’automobiles allemands qu’à faire des fleurs aux agriculteurs français ! Son copain Macron et elle forment ainsi un efficace couple d’agricul’tueurs sévissant au sein de notre monde agricole ! Alors qu’il y a peu de temps encore, notre monde agricole était parmi les plus performants et les plus sûrs d’Europe sur le plan sanitaire et dans le domaine qualitatif !
Mais voilà des « petits hommes gris », comme dirait Pascal Praud sur CNews, ont déclenché, du côté de Bruxelles, leur « logiciel » et… ciel ! ont estimé que, quand il y avait UNE VACHE contaminée, il fallait éliminer… que dis-je !… il fallait faire passer par le peloton d’exécution toutes les vaches et surtout leurs veaux venant de naître ! Et même si l’un des nouveau-nés venait d’être baptisé… Ursula ! Comme d’ailleurs l’a fait remarquer un responsable syndical du monde paysan :
« Pourquoi, dans ce cas là, dans une famille, si la mère tombe malade, n’euthanasie-t-on pas toute la famille ! »

Cela afin de faire comprendre à tous ces dirigeants plus technocrates qu’humains, que le troupeau d’un éleveur fait partie de sa famille : les vaches et leurs veaux sont des êtres vivants qu’ils ont vu naître, grandir et, à leur tour, vêler pour agrandir la famille, celle du troupeau mais qui est aussi celle du fermier et/ou de la fermière !!! 

Pour le côté administratif donc légal de cette actualité, il convient de rappeler qu’il y a une particularité française puisque faisant partie de notre… Constitution ! Celle-ci impose le sacro-saint « principe de précaution » né surtout en raison d’une mode quelque peu  envahissante, celle de l’écologie !

« Le principe de précaution signifie prendre des mesures pour éviter les risques pour l’environnement et la santé. Introduit pour protéger l’environnement (loi Barnier en 1995), ce concept a ensuite été élargi à la santé et à la sécurité des aliments (crise de la « vache folle », notamment). » Source vie publique 

Un principe qui « a valeur constitutionnelle depuis que la Charte de l’environnement a intégré le bloc de constitutionnalité. »

Conséquence de ce principe bien français, son extension à toute l’Europe, comme le précise Vie Publique :« Ce principe est également prévu par le droit de l’Union européenne. » (1)

S’il est une Brigitte… -non, non, pas la Première Dame ! Une autre Dame qui, elle, à coup sûr, restera véritablement Première de toutes les Dames dans le coeur de millions de Français mais aussi de milliards de Terriens, c’est BB !- Oui, Brigitte Bardot qui, à la tête de son association…
-la Fondation Brigitte Bardot qui entend « Porter la Voix des Animaux ! »-n’hésite pas à crier à Emmanuel mais aussi à Ursula :
« L’abattage massif des vaches saines est une honte nationale : il faut arrêter ce massacre ! »

C’est « avec la plus grande fermeté » que « La Fondation Brigitte Bardot dénonce les abattages systématiques de bovins, ordonnés en ce moment-même sous prétexte de lutte contre la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC). »

Précision de BB« Nous comprenons la gravité de la situation sanitaire. Mais l’abattage d’animaux sains, certes parfois malades mais asymptomatiques, n’est pas une réponse proportionnée. C’est un massacre bureaucratique inutile, insoutenable, et profondément injuste pour les agriculteurs, les animaux, et la société toute entière. »

Sa fondation « exige une remise en cause urgente de ces mesures. Il est impératif de distinguer les animaux réellement contaminés de ceux qui ne le sont pas. Cette condition est aussi nécessaire pour réaliser une vaccination généralisée et sécurisée. (…) la vaccination doit être considérée comme une alternative viable à l’abattage. »

BB estime que…« Dorénavant, il incombe à l’État de prendre en charge ce type de crise sanitaire avec des moyens humains, logistiques et financiers à la hauteur de l’urgence. »
D’autant que, suite à « de nombreux appels d’éleveurs et de citoyens » (qui) « Tous témoignent d’une colère légitime et d’une détresse profonde »… « Il est urgent d’arrêter ce massacre et, à la veille des fêtes de fin d’année,  de faire enfin preuve d’humanité. »

Screenshot

Le ministre de « l’agricul’ tueuse », Annie Genevard, se contente de répéter que les éleveurs seront indemnisés rapidement de leurs vaches et veaux perdus. Elle ne semble pas avoir compris ces hommes et ces femmes dont elle a la charge des activités professionnelles ! Ne sait-elle pas que leurs animaux assassinés par l’État n’étaient pas qu’une simple ligne sur leurs livres de comptabilité ? Ils étaient des êtres vivants auxquels ils avaient choisi un prénom ! Des prénoms qu’ils ont prononcés des dizaines de fois à leur adresse ! Car ces éleveurs partageaient avec eux, joies et malheurs : ils connaissaient leurs mères et leurs pères ainsi que leurs grands-mères et leurs grands-pères avec lesquels ils passaient d’excellents moments de leurs vies d’« humains-bovins » tant du côté de la famille de l’éleveur que de celles des bovins… Comment des administratifs peuvent-ils comprendre le drame que vit un éleveur en voyant des agricul’TUEURS assassiner tous ses… amis côtoyés depuis de nombreuses années… quotidiennement ! Et durant des heures chaque jour !

Il est impossible de faire comprendre cela à des  politiques ou des administrateurs qui n’ont croisé au mieux qu’une fois, chaque année, à la Foire de Paris, le regard de beaux bovins de leur regard à eux, un regard de… bobos vains face à des animaux croisés quelques secondes et encore ! 

Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

-(1) Article de Vie Publique :
https://www.vie-publique.fr/fiches/20275-ladministration-est-elle-soumise-au-principe-de-precaution

(2) Communiqué de la Fondation Brigitte Bardot (FBB) :

 46 total views,  46 views today

Répondre à Simon Cussonet Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


6 Commentaires

  1. Cette sinistre ministre est totalement incompétente et ne fait que suivre à la lettre les ordres en claquant les talons !!!…ces seule connaissance du monde agricole se résume à avoir lu « Martine à la ferme » !…Je n’ai pas de mots assez fort pour décrire toute cette engeance européenne et nationale !…Etant d’un pays voisin, j’enrage de savoir que nos dirigeant veulent que nous adhérions à cette saloperie d’UE et cherchent à nous l’imposer par petites tranche !….heureusement, cela doit passer en votation car nous somme encore un pays de démocratie directe !…mais comme une grande partie de nos concitoyens sont des moutons cons comme des balais, ca craint !…courage voisin français, vous êtes dans le juste, foutez dehors ces incapables et jugez les sévèrement afin qu’un jour, ils payent leurs crime !

    • oui Simon tu as raison mais tu le dis toi-même le vote n’est plus un rempart chez vous comme chez nous à cause des manipulations indignes des medias et des politiques

  2. Grand Frais passe sous pavillon américain, ce dont se réjouissent les économistes de plateau de bfm.
    Les bienfaits de chooseFrance…

  3. Cette ministre aurait déclaré que cette maladie était extrêmement mortelle. Or il me semble que ce n’est pas le cas ? J’ai cru lire quelque part qu’elle était mortelle à 5%. Si c’est vrai, cette ministre prouve qu’elle est soit incompétente, soit à la solde d’un mouvement qui veut tuer l’agriculture française, soit les deux mon général.

    • Non seulement elle n’est pas mortelle ni pour l’animal,ni pour l’homme mais en plus lorsque l’animal qui en est porteur, certes il souffre physiquement par une grande perte de poids en finalité et se trouve immunisé pour la suite. Dans d’autres pays, les animaux touchés sont soignés, isolés jusqu’à guérison mais certainement pas abattus. Le but dans cher beau pays est avant tout de créer la famine du peuple en supprimant toute nourriture terrestre.