Illustration générée par l’IA
Mark Rutte, ancien Premier ministre néerlandais, a été confronté à plusieurs scandales et controverses au cours de sa carrière politique, ce qui lui a valu le surnom de « Teflon Mark » pour sa capacité à survivre politiquement. Ci-dessous un aperçu des principaux scandales qui sont liés à ses différentes fonctions, très hautes et importantes.
1- L’affaire des allocations familiales (Toeslagenaffaire, 2010-2021)
Ce scandale, également connu sous le nom de « kinderopvangtoeslagaffaire » (affaire d’allocation de garde d’enfant), est lié à une fausse accusation de fraude par l’administration fiscale néerlandaise contre environ 26 000 parents entre 2005 et 2019. Les causes remontent à la mise en œuvre de la loi sur la garde d’enfants de 2004 et de la loi générale sur les prestations en 2005, gérées par le ministère des Affaires sociales mais administrées par les impôts. Des agences de garde d’enfants frauduleuses ont exploité le système en demandant des allocations sans exiger la contribution obligatoire des parents (de 4 % à 66,7 % selon les revenus), utilisant des arrangements informels comme la garde par des membres de la famille avec des contrats fictifs pour partager les bénéfices.
2 – En 2013, un cas de fraude par des migrants bulgares (plus de 800 personnes réclamant 4 millions d’euros avant de fuir) a conduit à des mesures anti-fraude plus strictes sous le premier cabinet Rutte, incluant la création d’une équipe de gestion de la fraude et du Combiteam Aanpak Facilitators (CAF). Dans l’affaire CAF 11 Hawaii (agence Dadim à Eindhoven), 317 clients, majoritairement binationaux, ont été classés comme fraudeurs sans preuves initiales, en appliquant un principe « 80-20 » (80 % frauduleux, 20 % innocents) pour des punitions collectives. Près de 8 000 parents ont subi des récupérations totales pour des erreurs mineures comme des signatures manquantes ou des changements de revenus non déclarés. L’étiquette « intention délibérée/négligence grave » était appliquée automatiquement pour des dettes supérieures à 3 000 euros, empêchant des plans de remboursement étalés et aggravant l’endettement.
L’impact sur les familles a été dévastateur : demandes de remboursement de dizaines de milliers d’euros, endettement chronique, détresses… La réponse gouvernementale a inclu la création d’un comité consultatif (Commission Donner) en 2019, qui a recommandé des compensations pour biais institutionnel en 2020. En mars 2020, la secrétaire d’État Alexandra van Huffelen a annoncé un plan de 500 millions d’euros, étendu à 30 000 euros par parent (ou plus) en décembre 2020, avec un cadeau de Noël de 750 euros pour 8 500 à 9 500 familles. Des enquêtes comme celle de l’Ombudsman national (2017) et du Comité parlementaire d’interrogation (POK, 2020) ont critiqué l’approche, soulignant des violations de l’État de droit via des punitions collectives et un manque de flux d’informations.
En tant que Premier ministre, Rutte a créé un comité ministériel « Lutte contre la fraude » en 2013. Il était au courant des abus dès l’automne 2018 et impliqué dans les décisions dès mai 2019, mais les recouvrements illégaux ont continué jusqu’en novembre 2019. Interrogé par le POK en novembre 2020, il a vu son troisième cabinet démissionner le 15 janvier 2021 suite à une motion de censure, deux mois avant les élections. Quatre-vingts parents ont porté plainte contre lui pour responsabilité. Malgré cela, son parti VVD a remporté les élections de 2021, lui permettant de former un quatrième gouvernement.
L’affaire Nokiagate (2022)
Ce scandale porte sur la suppression systématique de messages SMS par Rutte sur son ancien téléphone Nokia, en violation de la loi sur les archives. Rutte utilisait un vieux Nokia avec une capacité limitée (environ 20 messages), et il supprimait quotidiennement les textos pour libérer de l’espace, ne conservant que ceux qu’il jugeait pertinents en les faisant suivre à ses collaborateurs pour archivage. Cela concernait des messages officiels sur des affaires d’État, ce qui contrevient à la loi néerlandaise exigeant la conservation des communications officielles.
Révélées par le journal de Volkskrant en mai 2022, ces pratiques ont été qualifiées d’inacceptables par d’autres ministres, et un débat parlementaire a eu lieu le 19 mai 2022, où Rutte a été critiqué pour manque de transparence. Une inspection de l’Inspectorat général de l’État a confirmé en octobre 2022 que Rutte et son bureau avaient violé la loi sur les archives malgré ses promesses de campagne sur la restauration de la confiance en politique et une nouvelle culture de gouvernance. Suite au scandale, Rutte a remplacé son Nokia par un smartphone moderne. Aucune sanction formelle n’a été imposée, mais cela a renforcé les critiques sur sa « doctrine Rutte » de non-divulgation des communications officielles.
Affaire de La controverse sur les contrôles discriminatoires des résidents somaliens (2003-2004)
En tant que secrétaire d’État aux Affaires sociales et à l’Emploi en 2003, Rutte a conseillé aux municipalités de vérifier les résidents somaliens pour fraude aux aides sociales, suite à des rapports indiquant que des Somaliens travaillaient en Angleterre tout en réclamant des prestations aux Pays-Bas. Cela a mené à des pratiques discriminatoires ciblant les individus d’origine somalienne sur des caractéristiques externes, jugées inconstitutionnelles et discriminatoires sur base raciale par un tribunal de Haarlem. Rutte a rejeté les critiques, affirmant qu’un changement légal était nécessaire pour combattre cette fraude. Des signes de fraude parmi les citoyens néerlandais d’origine somalienne ont été mentionnés lors d’auditions sur l’affaire des allocations en 2023, reliant cela à des approches anti-fraude plus larges.
La crise de l’immigration (2023)
En juillet 2023, le quatrième cabinet Rutte a démissionné après l’échec du gouvernement à s’accorder sur la politique migratoire. La coalition (VVD –parti de Rutte, Parti populaire pour la liberté et la démocratie, D66, CDA, CU) était divisée : VVD et CDA soutenaient des restrictions sur l’immigration, tandis que D66 et CU s’y opposaient. Le blocage sur les mesures d’asile a conduit à la chute du gouvernement, Rutte présentant sa démission au roi. Le cabinet a continué en intérim jusqu’au 2 juillet 2024. Cela a marqué la fin de ses 14 ans au pouvoir, bien que son parti ait fait de bons résultats ux élections suivantes.
Ces scandales illustrent des critiques récurrentes sur le manque de transparence sous Rutte,bien qu’il ait souvent rebondi politiquement.
leur objectif : faire le marché unique de La Défense
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Plus ils sont pourris plus ils ont du pouvoir en UE, plus ils méprisent le peuple et plus le peuple se soumets.
Plus ils sont pourri, plus ils sont néfastes, plus grand est leur pouvoir de nuisance et plus haute sont leurs fonctions. L’ue s’entoure que de salopards dans son genre pour faire le sale boulot. Tous à pendre haut et court.
Une saloperie estampillée UE. Qu’il aille bouffer tout seul de la neige dans les immensités russes.