Que cherchaient les hackers du Ministère de l’Intérieur ? Et qu’ont-ils trouvé ?

Attaque informatique au ministère de l’Intérieur : « pas de trace de compromission grave », selon Nuñez

Laurent Nuñez a affirmé ce vendredi qu’il n’y avait « pas de trace de compromission grave » des messageries du ministère de l’Intérieur qui ont fait l’objet d’une attaque informatique.

Cela sentirait le syndrome du nuage de Tchernobyl, que cela ne nous étonnerait pas.

« Il y a un assaillant qui a pu pénétrer sur un certain nombre de fichiers. On a mis en place les procédures de protection habituelles », a dit le ministre de l’Intérieur sur RTL.

Comme on lui demandait s’il savait si des fichiers avaient « été pris », il a répondu: « on ne sait pas encore, mais on n’a pas de trace de compromission grave ».

« On investigue (…) et surtout on a renforcé notre niveau de sécurité, notamment les modalités d’accès au système d’information de tous nos agents », a développé le ministre, en rappelant qu’une enquête était « en cours ».

Quant à l’origine de cette attaque, Laurent Nuñez a cité plusieurs hypothèses: ça peut être « des ingérences étrangères », « des gens qui veulent défier les pouvoirs publics et montrer qu’ils sont capables d’accéder à des systèmes » et « ça peut être aussi de la cybercriminalité ».

« Pour l’instant, on ne sait pas ce que c’est », a-t-il conclu.

Une enquête a été ouverte après la découverte de « l’existence d’activités suspectes visant des serveurs de messagerie » du ministère de l’Intérieur et des mesures ont été mises en œuvre afin de « circonscrire la menace », avait annoncé jeudi soir la place Beauvau.

Source France Soir

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