Brandt, sous contrôle de capitaux algériens… chronique d’une mort annoncée !

 

Comment eût-il pu en être autrement, quand, en 2014, ce fleuron de l’industrie française est passé sous contrôle de capitaux algériens ? La mère Denis doit se retourner dans sa tombe.

Tout cela participe d’une logique de destruction programmée. Nous avons détruit, bradé ou laissé dépérir notre industrie. Les filatures du Nord ont disparu au profit des tee-shirts venus du tiers-monde. Les ports et docks, avec des dockers mieux payés que des cadres supérieurs pour 20h de boulot par semaine, et bien, le Havre qui a été le premier port d’Europe, se fait, aujourd’hui, tailler des croupières par Anvers et Amsterdam, sauf pour la came. Nous avons vendu le TGV aux Sud-Coréens avec un tel transfert de technologie, qu’aujourd’hui, ce sont eux qui dominent le marché, même chose pour Airbus et les Chinois et pourquoi les aciéries d’Arcelor tournent à plein au Luxembourg, alors que nous avions toutes les installations nécessaires pour rester leader !                             

Ce ne sont que quelques exemples de la déliquescence industrielle de notre pays, Brandt est une suite logique.

700 gugusses sur le carreau et syndicats en tête, s’insurgent et pleurent la fermeture. Pour qui a voté la majorité de ces gens depuis des décennies ? Combien de milliers d’heures de travail perdues en grève et réunionites aigues dont est spécialiste la France ?! Mais Brandt n’est plus français depuis longtemps. D’où viennent les puces et les cartes électroniques qui gèrent l’électroménager ? Il en va de même pour nombre de composants.

Aujourd’hui l’Etat joue le pompier pyromane en voulant mettre 5 millions d’euros au pot, alors qu’il a laissé les capitaux prendre le contrôle et prôné le libre-échange et le mondialisme, de qui se moque-t-on ? C’est à l’époque qu’il fallait mettre l’argent sur la table pour garder Brandt dans le giron Français. A cela s’ajoute un coût démentiel de l’énergie, une taxation sur les entreprises et une augmentation exponentielle des charges et de la main d’œuvre. Comment lutter contre des pays dont le smic est le tiers du notre, la protection sociale quasi inexistante et les horaires de travail à rallonge ? Nous n’avons pas pu, su ou voulu protéger notre industrie, nous en payons les conséquences et ce n‘est pas fini. Je ne parle pas de la gauche, qui aujourd’hui encore, veut augmenter les impôts sur les sociétés.

L’industrie française pèse 10% dans notre PIB, alors que pour l’Allemagne ou l’Italie, c’est 20%. Chercher l’erreur

 738 total views,  697 views today

Répondre à Argo Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


11 Commentaires

  1. Avons nous bien tout tenté j’en doute ! L’entreprise s’arrête elle ne produit plus et ne rapporte donc plus etc etc alors dans ces conditions laissons là continuer et supprimons lui une grosse partie de ses charges pendant cinq ans ,et pour l’encadrement introduisons les courbes ABC dans tous les secteurs pour faire les bons choix . On reproduira pour nos clients et gagnera le chômage des 700 salariés qui continueront de produire et avoir des salaires et payer leurs impôts, l’entreprise avec ce ballon d’oxygène elle pourra redevenir compétitive et rentable et elle ne fera de l’ombre a personne vue que c’est la dernière en France , avant de nous bourré le mou avec la ré-industriallisation de la France empêchons donc les malades de mourrir et l’argent gaspillé ailleurs a fond perdus sauvons nos entreprises .

    • Le problème est le sort de la France qui depuis longtemps est fixé.
      Il n’y a rien à attendre dans ce sens de la cliqueFrance

  2. Oui comme dit Argo c’est bien vrai! Mais n’ oublions pas non plus la responsabilité des français qui veulent le beurre et l’argent du beurre avec un salaire de prolétaire! Il est évident que si nous n’avions que des produits français, peu d’entre nous serait capables de se les payer, sans revoir à la baisse le niveau de vie. Comme beaucoup aiment changer au fil des modes et ont une fâcheuse habitude à cumuler les biens, la quantité est souvent préférée à la qualité. D’autant plus que ,malgré le prix, la qualité n’est pas toujours au rendez vous ! Mon premier emploi était dépanneur en électroménager et je puis vous assurer que les Brandt ou Vedette (groupe Thomson) des années fin 70 et debut 80 ce n’était pas de la crème ! Il est impératif d’avoir au moins une usine de composants électroniques, même une seule en Europe, car aujourd’hui c’est une garantie d’indépendance pour l’industrie et la défense. Bonne journée

      • Je vais y penser Christine mais peut tu préciser le sujet si il te plait : la qualité des produits français de l’espoque des années 80 ou le nouveau comportement d’achat dans notre société actuelle ? Car mon commentaire traite de plusieurs sujets possibles.

    • J’ai eu un lave-linge Brandt soi-disant fait pour durer. Mort trois ans après. Pendant le COVID, notre lave-linge en rade. Pas une marque connue en stock. Le vendeur nous a refilé un lave-linge chinois. Garanti cinq ans avec l’extension. Eh bien il fonctionne correctement. La prochaine fois, je choisirai une marque, mais pas la marque algérienne. Faure probablement.

  3. Brandt n’est pas une Société française puisqu’elle appartient à l’Algérie, et donc ils font ce qu’ils veulent de leurs usines.

  4. Les politiques auront beau nier, je suis convaincu que cette désintégration est une conséquence du conflit Franco-algérien. Tebboune a donné des ordres, Tebboune se frotte les mains.