
►Sans blague : le pape Léon XIII félicite la Turquie pour sa « tolérance » religieuse…
Le pape Léon XIII loue la Turquie pour sa tolérance religieuse.
Il ne comprend pas qu’il s’agit d’une « paix de la tombe ».
Par Hugh Fitzgerald
Le pape Léon XIII revient tout juste d’une visite en Turquie, où il a salué la tolérance religieuse du pays. Le patriarche œcuménique Bartholomée de Constantinople aurait pu, en privé, lui confier des histoires glaçantes sur cette « tolérance », notamment la fermeture forcée du dernier séminaire orthodoxe du pays et le refus du président turc Recep Tayyip Erdogan d’en autoriser la réouverture. Le pape aurait pu visiter Sainte-Sophie, pendant mille ans la plus grande église de la chrétienté, que les Ottomans avaient transformée en mosquée, puis en musée par Atatürk en 1935, et qu’Erdogan a de nouveau transformée en mosquée. Le pape aurait pu, sur place, lancer un appel public à Erdogan pour qu’il la rende à son statut d’église, le mettant ainsi face à ses responsabilités et rappelant aux chrétiens du monde entier la manière dont la Turquie traite aujourd’hui les chrétiens. Mais il a choisi de ne pas embarrasser son hôte hostile. Au moins, le pape n’a pas prié lors de sa visite à la Mosquée Bleue, comme ses hôtes l’espéraient.

Le pape a indiqué avoir discuté avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan des conflits israélo-palestinien et russo-ukrainien. La Turquie a un rôle important à jouer pour contribuer à la résolution de ces deux guerres, a-t-il affirmé.
La Turquie, qui a offert refuge à certains dirigeants du Hamas et soutient les Frères musulmans, ne peut être considérée comme un intermédiaire neutre entre Israël et les Palestiniens. L’animosité d’Erdogan envers Israël transparaît dans chacun de ses discours sur le Moyen-Orient.
Lors de sa visite en Turquie, le pape a averti que l’avenir de l’humanité était menacé par le nombre inhabituel de conflits sanglants dans le monde et a condamné les violences commises au nom de la religion…
Le pape aurait pu évoquer la situation des chrétiens dans le monde, car ils constituent le groupe religieux le plus exposé aux persécutions et aux assassinats. S’il avait osé le faire, directement auprès de Recep Tayyip Erdogan, il aurait rassuré ces chrétiens, aujourd’hui victimes d’attaques musulmanes dans de nombreuses régions du monde, en leur montrant qu’ils ont un défenseur au Vatican, un défenseur qui évite les connotations interreligieuses lorsqu’il décrit leur situation. Rappelons qu’il y a quelques années, Erdogan avait prédit une possible guerre entre le Croissant et la Croix, sans laisser planer le moindre doute sur son choix, se considérant même clairement comme le chef des forces du Croissant. Le pape devrait montrer à Erdogan que lui, en revanche, défendra les croyants de la Croix contre leurs persécuteurs.
La Turquie est majoritairement musulmane, mais elle abrite également le patriarche œcuménique Bartholomée, chef spirituel des 260 millions de chrétiens orthodoxes du monde.
La Turquie n’est pas « majoritairement musulmane ». Elle est presque entièrement musulmane — à 99 %.
Léon a fait l’éloge de la Turquie comme exemple de coexistence religieuse.
C’est une affirmation absurde. À quoi pense donc le pape ? Quel exemple de « coexistence religieuse » en Turquie ? En 1900, 25 % de la population turque, dans ses frontières actuelles, était chrétienne ; aujourd’hui, ce chiffre est tombé à 1 %. Le génocide arménien perpétré par les Turcs musulmans, qui refusent encore aujourd’hui de le reconnaître, et les massacres de masse de chrétiens grecs, expliquent en partie ce déclin brutal de la population chrétienne en Turquie. Depuis son arrivée au pouvoir, Erdogan a fait construire des dizaines de milliers de mosquées et plusieurs milliers d’écoles publiques Imam Hatip, qui proposent un enseignement laïque, mais avec une forte composante religieuse.
« Des personnes de religions différentes peuvent vivre en paix », a déclaré le pape. « C’est un exemple de ce que nous recherchons tous, je crois, à travers le monde. »

Istanbul • Les malheurs de Sainte Sophie. Lors de son discours du 13 mai 2023, Erdogan avait martelé : « Je reçois mes ordres d’Allah »…
En Turquie, les gens « de religions différentes peuvent vivre en paix » ? En Turquie, ils « vivent en paix » uniquement parce que 99 % des Turcs sont musulmans, et que le 1 % restant, les chrétiens, savent qu’il ne faut pas créer de problèmes, mais se soumettre convenablement à leurs dirigeants musulmans. Ils n’ont pas osé protester, par exemple, lors de la fermeture du dernier séminaire orthodoxe grec. Ils ne se sont pas non plus levés pour protester contre la transformation de Sainte-Sophie en mosquée. Si le pape pense que la Turquie d’Erdogan est un modèle de pays où « les religions différentes peuvent vivre en paix », il ne comprend pas qu’il s’agit d’une « paix de la tombe », un pays où les chrétiens arméniens ont été victimes de génocide, les chrétiens grecs de massacres et, parmi les Grecs pontiques, d’expulsions forcées, tandis que leurs églises ont été saisies et détruites ou transformées en mosquées, et que leurs séminaires orthodoxes ont fermé leurs portes.
Il n’existe qu’un seul endroit au Moyen-Orient où les chrétiens sont en sécurité et où « les personnes de différentes religions vivent en paix ». Cet endroit, c’est Israël. Si la « seule solution » proposée par le pape au problème « palestinien » était imposée, Israël finirait par disparaître en tant qu’État juif. Et dans le 23e État arabe qui serait bâti sur ses ruines, les chrétiens seraient victimes de l’outrage et de la violence musulmans, ce qui entraînerait un dernier exode des chrétiens vivant actuellement en Terre sainte vers l’Europe et l’Amérique du Nord.
![]()
Voir sur RR : Erdogan dans Sainte Sophie, au milieu d’une foule immense scandant « Allah Akbar » en particulier : La fille d’Erdogan s’en prend à l’Occident et au christianisme, « Le croissant l’emportera sur la croix de l’Occident »![]()
►Encore une chanteuse arrêtée en Iran…

Fatemeh Ataei
Les autorités iraniennes bloquent le compte Instagram d’une chanteuse et en arrêtent une autre.
Les autorités iraniennes ont bloqué le compte Instagram d’une chanteuse populaire et arrêté une autre chanteuse, dernières actions en date contre les femmes musiciennes en République islamique.
La page Instagram de Fatemeh Ataei a été fermée par la police de la sécurité publique iranienne.
La chanteuse compte plus d’un million d’abonnés.
L’avis de blocage indique que la page a été fermée pour « diffusion de contenu illicite » et que les autorités ont « pris des mesures » à l’encontre des responsables. Aucun autre détail n’a été fourni.
Par ailleurs, les forces de sécurité ont arrêté Asmar Hamidi, une chanteuse kurde vivant à Bojnord, lors d’une descente à son domicile samedi.
Asmar Hamidi a été libérée sous caution provisoire lundi, selon les informations disponibles. Les autorités n’ont pas précisé les charges retenues contre lui, le cas échéant.
En Iran, les femmes n’ont pas le droit de se produire en solo en public, en vertu des règles religieuses imposées après la révolution islamique de 1979.
Les autorités considèrent les voix féminines chantées comme provocatrices et inappropriées pour un public masculin.
Ces dernières années, les autorités iraniennes ont intenté à plusieurs reprises des poursuites judiciaires contre des femmes qui chantent dans des lieux publics ou publient leurs prestations en ligne.
La répression s’est étendue aux plateformes de réseaux sociaux, où de nombreuses artistes femmes ont partagé leurs œuvres pour contourner les restrictions officielles.
Malgré les interdictions, certaines Iraniennes continuent à chanter et à partager des enregistrements en ligne, s’exposant à des arrestations, des poursuites et des suspensions de leurs comptes sur les réseaux sociaux.
![]()
►La citation : « L’islam n’est pas fait pour coexister avec les autres religions »…

Ceux qui s’imaginent que nous allons marcher main dans la main vers un avenir multiculturel glorieux devraient écouter Mohammad Nusairat et nombre de ses coreligionnaires : ils ont une vision résolument différente !
Mohammad Nusairat, érudit islamique de Chicago : « L’islam n’est pas fait pour coexister avec les autres religions ; il vise à corriger le culte et à supprimer l’oppression des autres religions ; l’islam est la seule vérité et le seul chemin vers la justice », MEMRI
7 total views, 3 views today

Soyez le premier à commenter