Delphine Ernotte et son acolyte Sibyle Veil sont des fonctionnaires. La saine concurrence laissant le public choisir les débecte. Dans l’administration on jouit de monopoles, on fait ce qu’on veut et on ne rend de comptes à personne. Comme dans la magistrature. Les requérantes espèrent-elle une décision en leur faveur par solidarité entre privilégiés de la ripoublique ? Peut-être pas au tribunal de commerce composé de juges élus. Mais en appel ou en cassation ensuite qui sait ?
L’administré, ce gueux, n’a pas à donner son avis
Il subit les foucades d’une administration omnipotente où prolifèrent des militants d’extrême gauche. Qui orientent les infos et les débats selon leur idéologie rejetée par la majorité des Français. Pire, ils interfèrent dans les campagnes électorales pour dégommer ceux qui ne sont pas de leur bord. Et servent une bonne soupe grasse à leurs copains.
Les téléspectateurs qui zappent sont coupables de mauvaises pensées et de délits d’opinion (qui n’existent pas en France)
Quand on leur tend un micro pour qu’ils expriment leur avis, ce n’est pas par respect de pluralisme. Mais pour les piéger en escomptant que leur déception virant au dégoût et à la fureur leur fera prononcer un mot de trop. Direction la très orwellienne « chambre des libertés » gardienne de l’orthodoxie.
Quant aux concurrents, ils devraient tous disparaître !
C’est intolérable de laisser s’exprimer des chaînes qui ont des taux d’audience infiniment supérieurs aux médias du gouvernement. Parce que, malgré le contrôle de la police politique (qui n’existe pas), ils entrouvrent des fenêtres de liberté… Afin de mettre fin à cette anomalie, on peut compter sur l’ARCOM et le Conseil d’État. Pour ruiner les impudents qui ont l’insolence de faire mieux que les sévices publics. Et leur retirer le droit d’émettre s’ils persistent dans leur hérésie.
On ne rigole plus. En 2027, les médias devraient jouer un rôle encore plus important dans la propagande et la manipulation de l’opinion. Surtout si le score se joue à 50,5/49,5 %. Et la panique commence à s’emparer des prébendiers. En cas de victoire des patriotes, ils risquent de se retrouver pigistes à la gazette de Gland 02400, le bulletin de Condom 32100 ou le canard de Montcuq 46800. Ou animateurs de stands de boustifaille dans des foires régionales. Comme le menu fretin giscardien après la purge de 1981 à l’ex ORTF.
Quand ils ne peuvent incriminer le délit d’opinion, les laveurs de cerveaux s’auto-privatisent pour attaquer en concurrence déloyale ceux que le public préfère. Détournement d’une procédure normalement réservée aux sociétés commerciales
Ainsi la semaine dernière, CNews, Europe 1 et le JDD ont été assignés devant le tribunal de commerce de Paris par France Télé dérisions et Radio Transe. Ces structures étatiques sont en théorie sous la tutelle du ministère de l’inculture. Mais elles s’en sont affranchies puisque Macronescu qui ne supporte pas la critique les y a encouragées. Ulcéré que les chaînes privées ne chantent pas ses mérites qu’il croit immenses.
Incapables de gérer la pompe à phynances et de combler un déficit astronomique, ces dames fonctionnaires réclament chacune un million et demi d’euros de dédommagement pour dénigrement. Dans leurs assignations respectives de près de 80 pages pour France Télémougeons et 60 pour Radio Rance (on respecte la hiérarchie cheffe et sous-cheffe) les deux boîtes dénoncent une entreprise de déstabilisation économique et institutionnelle. Rien que ça.
Elles cafardent des « propos dénigrants visant à saper la confiance du publicet à porter atteinte à leur réputation ». Comme s’il y avait encore, en dehors des gauchards et des macronards, des demeurés qui n’ont toujours pas compris quelle machine de propagande et de lavage de cerveaux sont devenus au fil des ans les médias gouvernementaux.
Pour les bavards, c’est un litige civil. Pas un procès politique. D’ailleurs, ça n’existe pas en France les procès politiques
Le dénigrement est un comportement abusif relevant de la concurrence déloyale. Il consiste à jeter publiquement le discrédit sur une personne ou un produit pour obtenir un avantage sur le marché. Le hic est que les télés et radios d’État ne sont pas des sociétés commerciales. Sinon, il y a belle lurette qu’elles auraient fait faillite et déposé leur bilan.
D’ailleurs, si dame Ernotte et dame Veil étaient des cheffes d’entreprises devant rémunérer les avocats sur leurs deniers, il y a fort à parier qu’elles auraient hésité avant de se lancer dans des procédures aussi discutables. Mais comme elles sont fonctionnaires, c’est l’État qui paye. Mais si la combine marche, les profits seront pour elles. La procédure n’est-elle pas viciée par cette confusion d’attributions et d’intérêts ?
La quérulence vire au surréalisme quand les requérantes retournent une faute grave de leurs subordonnés contre ceux qui critiquent les médias d’État
France Télécouillons veut démontrer le dénigrement en reprochant à CNews et Europe 1 le nombre d’heures consacrées à l’affaire Legrand-Cohen. Forcément excessif puisque les médias couchés ont étouffé cette forfaiture. Et s’ils ne pouvaient l’escamoter, l’ont glissée entre un reportage sur les bonzes du Népal et un aperçu sur la pêche à la sardine.
Des pages contre des heures
De même, ces dames fonctionnaires trouvent abusif le nombre de pages du JDD consacrées au rapport de la Cour des comptes sur les finances de France Télé hallucinations. Dans un illogisme complet, elles comparent ce journal écrit aux médias audiovisuels comme TF1 ou M6. Plus timides car ils ont intérêt à baliser s’ils ne veulent pas mécontenter l’ARCOM.
Il va falloir prouver la concurrence et ce n’est pas gagné !
Anti-France Télévisions devra démontrer que CNews est un rival commercial pour ses chaînes sur le marché de la télé et qu’il y a une manœuvre de l’entreprise privée du groupe Canal+ visant à dénigrer son concurrent public dans le but de lui prendre des parts de marché et des budgets de pub.
Or ni l’audience ni les ressources publicitaires ne sont comparables. Le secteur privé doit s’autofinancer et équilibrer ses comptes. Alors que la pub représente environ 15 % du budget de la télé d’État soit 450 millions d’euros. À comparer avec les 2,6 milliards financés à fonds perdus par les contribuables. Une corne d’abondance qui n’a pas empêché un déficit de 81 millions d’euros en 2024 selon la Cour des mécomptes. Une gabegie dénoncée par le JDD dont on se demande quelles parts de marché il pourrait récupérer. Les lecteurs et les téléphages sont deux clientèles différentes.
L’aveu pathétique in fine
La commission d’enquête de Ciotti les perturbe. Si France Télé moutons est bousculée, elle pourrait perdre le soutien de l’État craint un cacique de la direction. Adieu primes, cocktails, petits fours, champagne, toasts au caviar, voyages first class, hôtels 5 étoiles, call girls et escort boys.
Dans le groupe Bolloré, actionnaire de référence et cible privilégiée des gauchistes, on rejette en bloc les accusations de France Télé illusions. « Dans l’affaire Legrand-Cohen, seuls CNews, Europe 1 et Le JDD ont fait du pluralisme. Ils en ont parlé quand c’était un silence complice sur les neuf radios et les sept chaînes de télévision du service public. »
Si les hiérarques des médias d’État veulent faire un décompte de la variété des sujets, de la pluralité des invités, de l’orientation des débats et des temps d’antenne pour chaque courant, ils ne vont pas être déçus. Ce que tout le monde sait sera quantifié et rendu public. La partialité omniprésente ne sera pas à l’avantage de la télé gouvernementale.
Pascal Praud a promis de riposter. « S’ils attaquent, on va contre attaquer. Et là, on va s’amuser sur le dénigrement », a-t-il lancé, expliquant que les critiques formulées contre les snipers des sévices publics étaient souvent des réponses à leurs attaques à la personne dans des émissions conniventes sans droit de réponse.
Une remarque de bon sens cible la pratique de l’entre-soi gauchiste dans l’audiovisuel public : « On a une journaliste, Léa Salamé, compagne d’un dirigeant socialiste. Imagine-t-on la compagne de Jordan Bardella grassement payée pour présenter le 20 Heures de France 2 ? »
Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/
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Ernotte a l »esprit « Biscornu » d’une linotte au crâne pervers et creux qui ne sait que négocier un salaire injustifié pour ses capacités de gestion calamiteuse.