
A l’heure où LFI et ses séides islamo-gauchistes n’ont de cesse de chier sur la police en l’accusant de tuer tuer tuer… voici l’histoire, tristement banale, d’un jeune qui voulait être « flic ».
Fin des années 90, je me lie d’amitié avec un jeune du stand de tir où je m’entraîne régulièrement. A à peine plus de 20 ans, il m’impressionne par son calme et la précision de ses tirs. Il enfile les 9 et les 10 comme LFI les mensonges. Il me confie vouloir entrer dans la police et plus spécifiquement au « RAID », pendant du GIGN chez les gendarmes. Evidemment, ça me parle. Petit fils de flic et ayant, de par mes activités professionnelles dans la protection privée, côtoyé, directement ou indirectement, certains services de la Police Nationale.
Les mois passant, notre amitié grandit. Alors qu’il prépare le concours d’entrée, je me propose de lui donner quelques rudiments de boxe, étant, moi-même pratiquant de kickboxing. Pas très grand, mais trapu, il cogne fort et encaisse étonnamment bien. Il satisfait brillamment au concours d’entrée et intègre la toute nouvelle école de police de Nîmes. Le temps passe, il fait ses armes et son trou au sein de différents services.
Après trois ans de service actif, il fait sa demande pour passer les tests d’entrée au RAID. Le temps passe, il peaufine sa préparation, participera même au championnat de France Police de tir, où d’ailleurs il brillera.
Le temps passe, mais rien n’arrive. Demandes renouvelées auprès de sa hiérarchie, travail exemplaire, il reçoit même une lettre de félicitations après s’être dangereusement exposé lors d’une mission. L’amour arrive, fondation d’une famille, désir d’enfant, deux ans d’attente sans réponse de l’administration, il jette l’éponge, demande sa mutation dans la Normandie natale de sa chérie. Mais…
Le ressort est cassé, il deviendra OPJ (Officier de Police Judiciaire), continuera un travail de terrain acharné. La hiérarchie n’aime pas trop les têtes qui dépassent et le lui fait bien sentir. Madame donnera naissance à 2 bébés. Nous ne nous perdons pas de vue et échangeons quelques fois par an nos nouvelles.
Il m’appelle un jour, je sens que le ton n’est pas très enjoué. Notre conversation durera plus d’une heure. Je sens un homme résigné. J’ai droit à une longue litanie des difficultés d’exercer ce métier qu’il a tant aimé. Les lourdeurs administratives, le manque de moyens, les dangers toujours plus présents, les heures de présence qui s’enchainent à n’en plus finir. Ce n’est pas le plus difficile à supporter, non, c’est le manque de soutien de la hiérarchie et surtout l’interdiction de pouvoir faire son métier et ce à quoi il est destiné. Maintien de l’ordre, respect des lois et mise hors d’état de nuire de ceux mettant en danger la vie d’autrui. Il m’avoue avoir pris 18kg, il fait son boulot avec le même professionnalisme qu’au premier jour, mais sans illusion quant à l’efficacité de son travail et surtout, ce qui me laisse pantois, c’est que ce phénomène de désenchantement touche nombre de ces collègues avec qui il a l’occasion d’échanger sur l’ensemble du territoire.
Aujourd’hui, ces états de service aidant, il a obtenu sa mutation, sur la côte d’azur. Après bientôt 25 ans de bons et loyaux services, il est adjudant-chef et n’aspire qu’à terminer sa carrière sans encombre. D’origine portugaise, il a pris toutes les dispositions pour profiter de sa retraite au soleil de sa Lusitanie natale. Grandeur et décadence de notre Police Nationale.
Je vomis tous ces politiciens et fonctionnaires serviles qui ont dénaturé l’esprit et la fonction de cet essentiel corps de l’état. On a laissé l’islam infiltrer la police, de même que l’armée. Qui se souvient de la mutinerie muzz sur le Charles de Gaulle ? La police n’a de cesse de céder aux oukases de la diversité, de la mixité, de la trans-identité dévoyant par là son rôle régalien. Vous êtes plus en danger aujourd’hui en sortant votre arme de service que d’aller contrôler des petits branleurs sur un point de deal dans une cité.
Surtout pas de vagues, non, la police ne tue pas, elle s’est tue !
P.S. Bien des années plus tard, mon ami a appris que devant son professionnalisme, son efficacité ses résultats sur le terrain et le manque d’effectif auquel elle devait faire face, sa hiérarchie, n’a pas voulu se séparer d’un élément comme lui….chacun jugera.
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Bonjour Fonzy, et merci, on voit par cet exemple, comment on en arrive à dégoûter les plus mordus d’une vocation, récemment j’ai rencontré un ami de jeunesse qui est aussi dans la police et que je n’avais pas vu depuis quinze ans , il avait le même discours et comme disait Ferrat, attend que sa retraite sonne. Ce que je ne comprends pas, et que mon ami n’a pas été capable de m’expliquer, pourquoi ces policiers ne démissionnent pas et ce que je n’apprécie pas comme comportement du policier dans cet article, est que malgré l’accueil de la France qui lui a tout de mêmefourni le gîte et le couvert, il va dépenser sa retraite dans son pays de naissance ! Son amour de la France se limite t’ il à ses intérêts ? Bonne journée.