PATRIOTE OU COCARDIER…
Peut-on afficher le drapeau français à sa fenêtre : que dit la loi ?
Hommage aux victimes d’attentat, fierté nationale au moment d’un événement sportif ou simple volonté d’afficher un sentiment d’appartenance nationale. Régulièrement, des drapeaux tricolores sont pavoisés aux balcons et fenêtres d’habitation. Que dit la loi ?
Peut-on pavoiser chez soi ?
Dans le droit français, rien n’interdit d’accrocher le drapeau tricolore à une fenêtre ou sur un balcon. Cette pratique relève de la liberté d’expression et s’applique dans l’espace privé.
Sur le terrain, des limites existent parfois. Certaines copropriétés encadrent l’affichage visible depuis la rue pour préserver l’harmonie des façades.
Le cadre juridique en France
Le pavoisement privé n’est visé par aucun texte législatif spécifique.
L’article 2 de la Constitution rappelle que l’emblème national est le drapeau tricolore, sans règlement particulier pour les particuliers.
La liberté d’affichage s’exerce donc sans interdiction générale. Elle doit toutefois respecter l’ordre public et ne pas créer de nuisance pour autrui. Certains affichages peuvent être sanctionnés s’ils comportent une provocation ou un message injurieux.
Les règles dans les immeubles
Le règlement de copropriété peut limiter l’installation d’objets sur les façades, balcons ou fenêtres. Cette disposition peut inclure les drapeaux.
Avant d’accrocher un emblème, il est donc utile de vérifier ces règles internes. Elles s’appliquent même pour un affichage temporaire. À Cagnes-sur-Mer, en 2016, un syndic de copropriété avait ainsi demandé à deux femmes d’ôter le drapeau décorant leurs fenêtres.
Drapeaux européens, régionaux ou autres
Les mêmes principes valent pour les autres drapeaux, communautaires, européens, étrangers. Ils sont autorisés tant qu’ils respectent les règlements locaux.
Les bâtiments publics restent, eux, soumis au principe de neutralité. La jurisprudence confirme cette obligation pour les symboles affichés sur les édifices institutionnels.
Une liberté réelle mais encadrée
En pratique, afficher le drapeau français à sa fenêtre est légal. Les éventuelles limites proviennent surtout du voisinage et des règles internes des immeubles. Un simple contrôle du règlement local suffit généralement à éviter tout litige. source https://www.charentelibre.fr/france/peut-on-afficher-le-drapeau-francais-a-sa-fenetre-que-dit-la-loi-26767294.php
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Quelles sont les limites du pouvoir des syndics ?
Bref, les Français doivent se cacher !!!
Depuis plusieurs années, un drapeau tricolore flotte à l’une de nos fenêtres qui donne sur la place de notre petit village. A deux reprises, ce drapeau a été enlevé !!! mais il est remplacé aussitôt !
Bravo !
Ne vous cassez pas la tête, si vous voulez afficher un drapeau, affichez où vous voulez et quand vous voulez un drapeau palestinien, algérien ou tout autre drapeau à croissant et vous recevrez très probablement une lettre de félicitation du préfet ou peut être même de Macron en personne
Mais surtout pas, de grâce, ne pas pavoiser avec le drapeau de l’UE. N’ayant pas voté pour le traité de Maastricht, j’y vois comme une provocation. Ça me met en rage.
Pour moi, le drapeau européen est celui de l’occupant, celui du IV Reich toujours à traction allemande. Je préconise par contre le paillasson aux couleurs de l’UE pour s’y essuyer les pieds.
Il paraît que les 12 étoiles (alors que 27 pays sont membres) sont inspirées des 12 étoiles de l’apocalypse selon son créateur alsacien… Apocalypse, nous y sommes presque !!!
Ouh là là, le drapeau bleu blanc rouge à la fenêtre, oui à condition de ne pas stigmatiser les envahisseurs qui y voient là un signe de colonisation. Par contre un drapeau palestinien, alors là pas de problème et si les petits français sont stigmatisés, là c’est qu’ils sont racistes.
Afficher le drapeau de la France est parfois ressenti comme une provocation. Le fasciste n’est pas loin pour beaucoup de passants hostiles au « Roman national ». Mais le sortir au moment des fêtes éponyme était une tradition significative en Alsace, chez les amis de mon père résistants des années d’occupation allemande.