C’est quoi la fortune improductive, Messieurs les députés taxeurs ?

J’ai du mal avec la notion d’improductif concernant les fortunes.
J’en ai beaucoup moins avec les individus.
Prenons votre résidence principale ou votre résidence secondaire que certains considèrent comme improductives.
C’est un mensonge éhonté, ces deux propriétés produisent bien ; pour les collectivités locales elles produisent des rentrées fiscales via les impôts et prélèvements locaux dont celui des ordures ménagères.

Du coup elles produisent également de l’emploi car si vous supprimez l’habitat en France, on peut réduire notablement le nombre d’employés municipaux.
Pour les artisans du coin, elles produisent à intervalle plus ou moins régulier du chiffre d’affaires s’il s’agit de les améliorer ou les réparer après sinistre, et pour les assureurs elles produisent des recettes.
Prenons vos comptes bancaires, vos livrets et vos assurances-vie, à partir du moment où ces produits financiers sont inscrits dans les comptes d’une banque ou d’un établissement d’assurance, croyez-vous que le pognon ne bouge pas, qu’il reste immobile comme un Bouddha qui songe les nuits d’été ?
Bien sûr que non, lesdits établissements gestionnaires de votre fortune vont s’en servir pour acheter de la dette d’État, financer des entreprises, accorder des crédits ou prendre des participations dans des sociétés commerciales.

Ce qui induit à la confusion, c’est la permanente disponibilité desdites sommes toujours inscrites à votre crédit dans la banque, nos béotiens de la politique estiment que toujours là, ces sommes dorment.
Mais imaginez un ensemble de clients qui viennent réclamer leur cash le même jour : c’est la faillite de l’établissement bancaire qui n’a pas les sommes disponibles immédiatement, on appelle cela un manque de liquidités, preuve ici vous est apportée que si cette oseille est bien inscrite à votre compte, elle est toutefois engagée ailleurs.
Il n’y a pas de fortunes improductives dès lors qu’elles sont intégrées au circuit financier mondialisé et/ou qu’elles supportent impôts, taxes et prélèvements divers et variés, il n’y a que des fortunes qui produisent plus ou moins et plus ou moins directement : vous pouvez acheter des actions en direct ou laisser votre pognon sur votre compte courant, la banque se chargeant de l’utiliser, ici pour son propre usage, peut-être même verser les salaires de ses employés.
Il y a bien sûr la liasse et le lingot sous votre matelas, ici il n’y a pas production de quoi que ce soit puisque en dehors du circuit, ces avoirs ne sont pas utilisés, investis ailleurs et échappent même à l’impôt si vous ne les déclarez pas.

Tout au plus peuvent-ils servir à vous rassurer, vous donnant latitude pour dépenser tout le reste, ce pognon caché vous donne un sentiment d’assurance, on devrait donc également le quantifier dans la production de richesse nationale tant il est admis que le manque de certitudes freine la consommation.
L’argent inscrit en compte dans des sociétés offshore dans des pays considérés comme des paradis fiscaux produit-il quelque chose ?
Dans l’absolu oui puisque géré par des établissements fiduciaires ou d’avocats, ces sommes sont dans le circuit financier mondialisé.
D’ailleurs n’imaginez pas que parce qu’une société est établie aux îles Vierges, son compte bancaire est localisé là-bas.
Bien souvent leur compte est ouvert dans et tenu par une banque suisse ou luxembourgeoise, mais surtout pas française, Tracfin aurait beau jeu de demander des explications aux divers mouvements, surtout s’ils sont élevés ou douteux.

D’ailleurs même en Suisse il est courant de masquer les identités des bénéficiaires réels, ainsi le jugement Sarkozy qui nous instruit sur les fonctionnements maquillant de sous-comptes invisibles et de véritables chambres de compensation occultes, au cas particulier du Crédit Agricole Suisse, mais cela vaut probablement pour tous les établissements financiers de ce pays et du Luxembourg (page 113)  :
« Ces annotations apparaissaient manifestement destinées à attribuer à tel ou tel des montants pourtant intégrés auxdits comptes, créant ainsi, en leur sein, des sous-comptes invisibles et dédiés à des personnes physiques ou morales.

Les sommes en cause circulaient alors entre ces sous-comptes invisibles, notamment suivant les principes du compte rebond (cf infra compte ASB 510 à partir de BEDUX) ou de la compensation entre créances et dettes des uns sur les autres. Apparaissait ainsi recréée une véritable chambre de compensation invisible à la lecture des seuls comptes bancaires et dépourvue de toute traçabilité ».
On voit une vieille connaissance politique française apparaître dans la procédure sous dénomination d’une entité  « Dominique de Villepin International » pour 498 000 € (page 116) :
« Flux secondaires depuis le compte BEDUX
Les mêmes documents permettaient aux enquêteurs de retracer les flux de redistribution des sommes conservées sur le compte BEDUX, là encore souvent via des rebonds notamment sur le compte 510 de Ahmed Salem BUGSHAN :

30 septembre 2009
Virement de 498 000 euros à Dominique de Villepin International en compensation d’une créance de cette structure sur Khalid Ali BUGSHAN dont était informé son comptable Mutaz ABU NASSER
(Scellé DEPI GENEVE 10 feuillet 2933) ».

On n’a pas l’explication sur la nature de la créance que tenait l’entité « Dominique de Villepin International » sur le sieur Khalid Ali Bugshan, mais je n’ai pas lu in extenso le jugement, et il est vrai qu’il ne s’agit pas du poursuivi dans l’affaire Sarkozy.
https://www.pappers.fr/entreprise/v-international-villepin-international-503867640
https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/villepin-international-v-international-503867640
Toutefois on peut s’interroger, savoir pourquoi une entité d’un ancien Premier ministre éprouve le besoin de faire valoir une créance via une chambre de compensation occulte dans un établissement bancaire suisse.
Que cela cache-t-il puisque l’on voulait le cacher si on tient l’analyse des cadors du parquet national financier pour vraie ?
Car ledit parquet n’est pas avare d’informations dans ce jugement, il nous indique ici une des méthodes qu’emploient les politiciens dont les français pour se faire rémunérer en secret, et on peut prendre la mesure de la corruption qui touche probablement notre pays : pour une toute petite affaire de financement de campagne électorale, les enquêteurs ont déployé un travail monstre remarquable que je reconnais comme.

Ce qui pose deux questions : pourquoi tout ce travail pour Sarkozy, et aucune information judiciaire qui devrait être systématique pour tous nos politiciens qui ont vendu la France aux mahométans et au Grands Remplaçants ?
Car la vente d’une Nation avec son Peuple Premier est d’une autre importance tant en éthique, en morale qu’en montant de pognon de contrepartie.
Et la vente d’entreprises et d’armements avec leurs cortèges de commissions et rétrocommissions n’ont pas plus cessé avec la fin du sarkozisme.
Croyez-moi, ça a dû et ça doit encore carburer sec dans les chambres de compensation occultes des établissements financiers des paradis fiscaux.
Pour leur défense en matière de productivité, les impétrants politiques devraient arguer de l’intérêt pour l’économie française de se faire rétro-commissionner.
Ainsi dans le toujours jugement Sarkozy, Guéant est convaincu d’avoir acheté un appartement dans Paris avec le pognon de ses marines dont les enquêteurs mettent en doute la valeur de vente, le différentiel cachant probablement un service rendu quelconque.

Ces compensations ne sont pas nécessairement improductives, il s’agit d’écritures comptables mais le pognon réel travaille ailleurs pendant ce temps, géré par l’établissement financier.
Mais quand le politicien français corrompu (et ils sont très certainement légion dès qu’ils ont pu accéder à un poste de décision qui leur offre le moyen de monnayer leur « oui ») utilise son pognon caché mal acquis, on doit poser la question de la territorialité de la production de richesse de la fortune ou des avoirs en cause.
Si le pognon est géré par une entité suisse mais investi en France, pas de problème, mais s’il est investi dans des entreprises chinoises ou US par exemple, on peut estimer qu’il finance la concurrence et adonc qu’il est doublement improductif : il ne produit aucune richesse dans notre pays car n’y est pas investi mais au surplus il peut concourir à détruire des entreprises françaises, donc de l’emploi.
Ainsi un politicien français qui investit le pognon de sa corruption dans l’achat d’un Riad à Marrakech ne produit aucune richesse en France. Il est donc doublement moral de tout saisir via une taxe Zucman à 100 % sans préjuger des intérêts et majorations, d’une part il s’agit d’un fruit d’une trahison, d’autre part ça ne rapporte rien au pays.

Je vous annonçais en préambule que la notion d’improductif en matière d’individus est plus facile à appréhender économiquement qu’en matière de fortune localisée en France.
Ainsi un politicien français (et ils sont probablement les plus nombreux vu l’état de pillage et d’insécurité généralisé et permanent dans lequel ils ont mis la France) est plus qu’un improductif, doit être considéré comme un destructeur des richesses de la Nation que l’on retrouve dans les pays de l’est ou sur les souks au Maghreb, qui parfois partent en fumée lors d’émeutes protégées par les policiers et magistrats qui n’interviennent pas, et même les allocataires et salariés extra-européens créent du manque à gagner à envoyer le pognon dans leurs pays :
« Pour ce qui concerne la France, ce déficit s’explique pour plus de moitié par les transferts à destination de l’Afrique, principalement l’Afrique du Nord. Encore faut-il préciser que ces données sont imparfaites et lacunaires, au regard de l’importance des transferts informels et de l’absence de données détaillées pour de nombreux pays bénéficiaires de transferts depuis la France – l’Algérie, par exemple ».
https://observatoire-immigration.fr/les-transferts-financiers-des-immigres/

Personnellement, humanitairement et éthiquement, je ne peux condamner le migrant qui aide sa famille restée au pays, nous-mêmes migrants possiblement le jour où le Grand Remplacement sera en phase terminale d’achèvement, nous en ferons probablement autant.
En revanche s’agissant du politicien français qui vend son pays, et ils sont les plus nombreux des élus locaux aux élus nationaux, je n’aurai aucun scrupule à saisir leur fortune de même que celle des juges et policiers et plus généralement toute la fonction publique dont la préfectorale qui ont rendu le Grand Remplacement et l’islamisation seulement possibles de la France.

Il ne s’agit pas de fortune improductive à proprement parler si elle est localisée en France, mais de fortune acquise sur la ruine de la France aux mains non pas d’improductifs à proprement parler dans l’absolu car de productifs de faillite de la Nation.
Il faut donc étendre la notion de fortune improductive à son origine, une fortune qui a pour base la ruine d’un pays doit être considérée comme improductive puisqu’elle a pour contrepartie le dénuement de l’économie générale : il faut donc généraliser l’outil qu’est la chambre de compensation occulte des établissements financiers suisses pour décider du caractère improductif d’une fortune d’un politicien français.
Ainsi un politique comme Retailleau, Darmanin, Nunez ou encore Dupond-Moretti qui auraient acquis de la fortune, tant légale qu’illégale-occulte, durant tout leur mandat d’active, s’ils ont ruiné le pays dans le même temps par les viols, vols, pillages, assassinats qu’ils ont laissé se perpétrer, ici le vol du Louvre va peser lourd dans la balance qui va peser le citoyen Nunez, la Nation doit disposer d’une créance sur lesdits politiciens qu’il faudra bien rendre exigible un jour ou l’autre.

La fortune dont ils disposent n’a donc pas été créée en sus de la richesse nationale puisqu’ils ont ruiné davantage qu’ils n’ont créé de richesses.
Vu ainsi tous les biens et avoirs de nos politiciens sont donc des biens improductifs puisqu’ils ont pour contrepartie la vente de votre pays, votre insécurité, le viol de votre fille, le coup de surin à votre femme et le pillage de tous les biens de votre village (musée, église, cimetière, etc.) et des câbles du train de la SNCF qui n’arrive plus à l’heure dans votre gare sans même évoquer l’endettement du pays.
Lesdits politiciens n’ont donc rien ajouté à la production de richesses de la Nation, ils en ont détruit plus qu’ils ne s’en sont approprié indûment : pour moi cette fortune mal acquise est taxable Zucman à 100 % sans préjudice des intérêts et majorations légales.

Jean d’Acre

Ripostelaique.com

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3 Commentaires

  1. Les banques, les Assurances, françaises, financent la moitié de la dette. Donc notre argent. Par contre en matière d’ improductivitè, la Macronie est sans égale.