Faillite économique et scandale de corruption en Allemagne

Il ne lui manquait plus que cela, au chancelier douteusement élu en février de cette année. Ce qui me permet à nouveau de souligner qu’il ne fera pas long feu sur ce siège, convoité à n’importe quel prix. Surtout au prix du peuple allemand qu’il a trahi même pas 48 heures après son improbable élection.

Un scandale à couper le souffle sur Wolfram Weimer est maintenant devenu public. Weimer, l’ami proche de Merz, avec lequel il part en vacances, que Merz a fait Ministre d’État, Ministre de la Culture, vend littéralement le gouvernement, le chancelier et ses collègues du cabinet. Avec son entreprise, la Weimer Media Group, Weimer organise un événement de lobbying au lac Tegernsee, intitulé le « Sommet Ludwig-Erhard ». Du nom du Chancelier CDU au compte duquel il faut mettre le fameux « Wirtschaftswunder » ou, le Miracle Économique Allemand.  Lors de cet événement, comme il est indiqué dans la publicité officielle, Wolfram Weimer vend pour 80.000 euros, je cite : « De l’influence sur les décideurs politiques ».

Surligné du prospectus : Influence sur décideurs, ensuite, Influence sur sur l’opinion publique

Vous avez bien lu: l’homme le plus proche du chancelier Merz, dans son cabinet, vend de l’influence sur les décideurs politiques, ce qui signifie aussi ses collègues ministres, nommés dans la brochure de vente. Le chef de la chancellerie, Thorsten Frei, est également proposé, rapportent les journalistes d’Apollo News, ainsi que, non pas par écrit mais au téléphone, le chancelier lui-même. Il faut ce qu’il faut …

Un ministre d’État qui offre de l’influence sur le gouvernement fédéral, c’est la définition même de la corruption et de la prise de pouvoir. Friedrich Merz gouverne ce pays avec des gens qui ont manifestement fait de l’État leur proie.

Qui s’effondrera le plus rapidement ? Le gouvernement Merz ou l’économie allemande ? C’est bien la question la plus passionnante qui se pose en ce moment, car, il s’agit d’une course en tête.

La phrase la plus terrifiante que le chancelier puisse dire aujourd’hui est pour tous ses conseillers et confidents encore présents :  « Je m’en charge tout de suite », ou « Je m’en occuperai maintenant personnellement », car partout où Friedrich Merz propose de se charger des choses – personnellement – , il laisse derrière lui en peu de temps un tas de merde.

Surtout, qu’il vient de s’illustrer auprès de l’Union des Jeunes (CDU), avec une arrogance sans pareille, leur faisant la leçon sur les retraites, avec des arguments économiques d’une bêtise que les jeunes ont reçus avec stupéfaction et froideur, sans qu’un seul n’applaudisse dans la salle. Il en remet une louche, à la suite de cette journée de la jeunesse CDU  où la salle était restée silencieuse, en déclarant « qu’il était mieux reçu par ce quotidien de gauche, Süddeutsche Zeitung, aussi appelé la Pravda des Alpes, que par l’Union des Jeunes ». Cette petite phrase contient une vérité fondamentale sur Friedrich Merz : il est devenu le maître de la rancune envers ses plus fidèles partisans. Il se couche devant le vice-chancelier SPD, Lars Klingbeil, et se dresse contre son propre peuple.

A mon avis, à fréquenter Macron, il jalouse le pouvoir d’un président français. Hélas pour Merz la Fouine, le système allemand est différent.

Dans ce vaste débat sur les retraites, qui pourrait signifier la fin de la chancellerie de Merz, il s’agit de la question suivante : quel sera le taux d’augmentation de la retraite, que les Allemands seront capables de payer avec leur travail ? La SPD veut bien sûr un taux d’augmentation supérieur à que ce que les Allemands pourront payer, et Friedrich Merz le veut aussi parce que son pouvoir en dépend. En fait, c’est la SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne) minoritaire qui gouverne le pays. Ce parti lilliputien impose ses volontés à un parasite qui s’accroche au pouvoir comme un cloporte à son rocher.

Il sait bien sûr, Merz, qu’en période de récession, ce serait de la démence économique de légiférer sur la possibilité de dépenser plus d’argent que l’on a en caisse.

Un euro sur quatre du budget est déjà investi dans les retraites. Avec la loi de Merz et de la SPD, on peut s’attendre à un euro sur deux. Il ne resterait tout simplement plus rien ; on ne peut pas légiférer pour dépenser de l’argent qu’on n’a pas. Toute personne sensée comprend cela. Mais le chancelier allemand s’engage dans une politique de redistribution de gauche avec une bonne conscience hallucinante. Pour Merz, faire une politique de gauche est devenu un cas de conscience.

Entre-temps, tout le monde au sein de l’Union (CDU-CSU) a compris pourquoi Merz s’engage avec sa bonne conscience en faveur d’une politique de gauche. En effet,  la bonne conscience de Friedrich Merz s’illustre en un bâtiment appelé chancellerie. Il n’y a rien qu’il ne donnerait pour la chancellerie, pas un mot qu’il ne briserait pour son propre profit.

Même la Jeunesse de l’Union hurle à la trahison. Lorsque le journaliste Ulf Poschardt avait utilisé ce mot, trahison, il y a quelques mois dans le cadre de la violation de la dette, Merz l’a désigné comme s’étant rapproché des extrémistes de droite. Entre-temps, ses défenseurs les plus loyaux se sentent trahis par lui.

L’Allemagne est ruinée à cause d’une politique de désindustrialisation totalement folle et socialiste, que Friedrich Merz s’obstine à poursuivre.  Tout ce que les politiciens et les médias de Berlin ont colporté au cours des dix dernières années sur le soi-disant tournant énergétique et la transformation de l’économie était faux. Il n’y a pas de transformation, seulement déclin, chômage et appauvrissement. L’industrie allemande, qui a toujours été le fondement des systèmes de sécurité sociale et de retraite, a été délibérément détruite par la politique. Le premier homme politique à l’admettre ouvertement est Reiner Haseloff,  le premier ministre CDU de Saxe-Anhalt. L’AfD est presque impossible à battre par rapport à la CDU, selon Reiner Haseloff.

Il est le premier chef de gouvernement allemand qui avoue à la télévision publique ZDF que l’Allemagne est en faillite, et la présentatrice, qui a encore été formée à selon la doxa régnante, ne se donne même pas la peine d’interroger sur les raisons de la faillite de son propre pays !

C’est aussi l’idéologie des médias qui s’effondre sous nos yeux, l’idéologie des frontières ouvertes et des centrales nucléaires fermées. C’est précisément cette idéologie qui a amené l’Allemagne au bord du bannissement et de l’abîme de ce débat sur les retraites, si bien que le gouvernement doit soudain réfléchir à QUI il veut encore payer : migrants illégaux ou  retraites pour les citoyens allemands. FAILLITE signifie exactement cela : Je ne peux plus payer ce que j’aimerais tant payer.

Source NIUS ; L’Allemagne verse chaque année au moins 30 milliards d’euros d’aide au développement dans des pays lointains et 25 milliards d’euros de fonds propres à des personnes originaires de pays extra européens qui séjournent illégalement dans le pays. Pour être claire, le chemin vers la citoyenneté allemande passe trop souvent par un délit, à savoir l’entrée illégale. Ailleurs, on est condamné à une amende et expulsé ; en Allemagne, on est récompensé par les deniers publics.

La solution est d’arrêter ces paiements. Remigrer ceux qui sont illégalement dans le pays et reçoivent des prestations sociales, et arrêter l’aide gigantesque versée entre autres aux Indiens et aux Chinois qui, contrairement à l’Allemagne, vont dans l’espace, quand l’Allemagne, elle, lutte contre le changement climatique en Gambie. Cela représente environ 55 milliards d’euros par an. Ces 55 milliards d’euros économisés, pourraient être versés pendant dix ans dans un fonds de pension pour les investir sur le marché des capitaux. 550 milliards d’euros devraient rapporter au moins 10 % par an, soit environ 55 milliards d’euros. Cela représenterait environ 2000 euros de retraite supplémentaire par an pour chaque retraité du pays. Il faut ouvrir ces comptes, pour que les gens comprennent : nous n’avons pas de problème de revenus dans nos systèmes sociaux, nous avons un problème de dépenses. Nous gaspillons l’argent des citoyens allemands pour des gens qui n’ont pas vraiment droit à cet argent.

La querelle sur les retraites n’est pas une querelle entre générations, mais un thème générationnel : en tant qu’Allemands, voulons-nous préserver notre pays et notre prospérité et prendre soin des citoyens de ce pays ? Ou voulons-nous détruire et réduire à néant la prospérité allemande ? Friedrich Merz a choisi, avec sa conscience, de détruire et de pulvériser; on peut seulement espérer qu’il ne s’en tirera pas.

Quant à l’affaire de corruption Weimer, suite au prochain épisode, Markus Söder, Président de la Bavière et chef de la CSU, a fait ouvrir une enquête, pendant que le reste des dégénérés corrompus crient à une attaque de la AfD ! C’est Ubu Roi en Allemagne. Söder serait-il en train de laisser tomber Merz l’enclume ?

Sylvia Bourdon, 19 novembre 2025

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