
La plupart des journalistes et commentateurs français ne cessent de critiquer et dénigrer ce que fait Trump et le décrivent comme imprévisible et comme étant un abruti qui ne comprend rien à l’économie et à la géopolitique. Ils le présentent, en supplément, comme un homme volontiers destructeur.
Ils décrivent les récents résultats électoraux des Républicains en Virginie, dans le New Jersey et à New York comme des revers pour Trump, et oublient les données essentielles que j’ai déjà énoncées : la Virginie et le New Jersey sont essentiellement des États démocrates et New York est une ville très démocrate, et il n’y a eu aucun revers pour Donald Trump, tout juste si la mobilisation démocrate a été accentuée par le shutdown provoqué par les Démocrates, le changement de population dans ces États et à New York, la transformation du Parti Démocrate en un parti d’extrême gauche très ouvert à l’islamisme et à la violence politique se sont ajoutés, et expliquent le résultat, qui n’a pas de signification majeure à l’échelle du pays entier, quand bien même il faut rester vigilant (j’ai expliqué pourquoi dans un article précédent).
Certains des journalistes et commentateurs en question se sont réjouis de la victoire de Mamdani à New York et y ont vu le réveil de la gauche américaine qu’ils appelaient de leurs vœux depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle de novembre 2024 et n’ont pas voulu voir ce qu’il y a d’inquiétant, voire de monstrueux chez Mamdani, qui incarne un mélange détonnant d’islamisme, d’antisémitisme et de communisme à même de ruiner rapidement New York et d’y provoquer le chaos (Mamdani ne pourra sans doute pas faire tout ce qu’il entend faire, mais ce qu’il pourra faire sera absolument délétère). Les journalistes et commentateurs en question sont imprégnés d’une détestation des États-Unis qui affleure dans quasiment tous leurs propos, et on pourrait penser souvent à les écouter ou à les lire que si les États-Unis étaient ravagés par le gauchisme et l’islam, ils seraient heureux et satisfaits.
Les journalistes et commentateurs en question reprennent goulûment à leur compte les pires inepties anti-Trump qu’on trouve dans la presse de gauche et d’extrême gauche américaine et, alors que Joe Biden était effectivement sénile, dès le début de son mandat, ils n’ont cessé de le décrire comme fatigué, mais très lucide, jusqu’au moment où les médias de gauche américains ont dû reconnaître que Joe Biden était effectivement sénile et sans doute atteint par la maladie d’Alzheimer. Parce que des gauchistes américains l’ont dit, ils disent maintenant que Donald Trump est sénile, alors qu’à la différence de Joe Biden, il est parfaitement lucide et agit vite et bien.
L’une de leurs plus récentes charges venimeuses contre Trump a concerné la décision de Trump de remplacer l’aile Est de la Maison-Blanche par une grande salle de bal et de réception. Cette décision a été décrite par la gauche démocrate américaine comme un acte scandaleux et les journalistes et commentateurs français en question se sont empressés de reprendre la description, oubliant, comme la gauche démocrate américaine, que la Maison-Blanche a été constamment remodelée et transformée par les présidents successifs qui l’ont occupée. L’aile Est de la Maison-Blanche ne faisait aucunement partie du bâtiment original, et avait été construite sur ordre de Franklin Roosevelt en 1942. L’intégralité de l’intérieur de la Maison-Blanche a été, lui, refait intégralement sous la présidence de Harry Truman, entre 1948 et 1952. La gauche américaine est prête à ignorer l’histoire si cela lui permet de s’en prendre à Trump, et les journalistes et commentateurs français en question font docilement comme elle. Dans certains journaux français, le Figaro en particulier, il y a un article anti-Trump par jour ! Quel rythme endiablé !
Les Démocrates ont publié voici peu un message du pédophile Jeffrey Epstein dans lequel le nom de Trump et celui d’une victime d’Epstein sont cités, aux fins de tenter de suggérer que Trump était lui-même pédophile et complice d’Epstein. Ils ont occulté le nom de la victime parce que révéler ce nom aurait été embarrassant pour eux. La Maison-Blanche a aussitôt rendu public le message sans nom occulté. Le nom est celui de Virginia Giuffre, qui a accusé publiquement l’ex-prince Andrew, et a dit tout aussi publiquement que Trump l’avait aidée quand elle avait été en difficulté et avait toujours eu avec elle un comportement impeccable. Virginia Giuffre s’est suicidée, et l’utiliser ainsi, occulter son nom pour ne pas faire apparaître ce qu’elle a dit de positif sur Trump est répugnant, et les Démocrates sont répugnants. Les médias de gauche américains se sont fait l’écho du message diffusé par les Démocrates, et ont dû vite publier le communiqué de la Maison-Blanche, pour éviter des poursuites. Plusieurs médias français ont repris à leur compte le message publié par les Démocrates, mais pas le communiqué de la Maison-Blanche. Ils sont aussi répugnants que les Démocrates américains. C’est la deuxième fois que les Démocrates tentent d’incriminer Trump concernant les activités criminelles d’Epstein. Un seul président des États-Unis a été impliqué dans le sordide dossier Epstein, Bill Clinton, et il est démocrate. Les Démocrates n’ont cessé de dire que tous les documents du dossier Epstein devaient être rendus publics : quand un vote sur ce sujet a eu lieu à la Chambre des représentants, ils se sont soudain montrés hostiles à ce que le dossier Epstein soit effectivement rendu public, et ont voté contre. Le prochain vote sur le sujet a lieu mardi prochain.
Il importe de dire la vérité : les actions de Trump en faveur de l’avancée vers un monde plus paisible sont remarquables. Elles sont néanmoins décrites en France de manière souvent grotesque et ignoble. Elles sont tout, sauf imprévisibles. Et elles montrent au contraire une très lucide compréhension géopolitique du monde qui permet à Trump de rétablir le statut de première puissance mondiale des États-Unis, mis en péril par l’administration Biden.
Trump a effectivement mis fin à plusieurs conflits (je pourrais donner les détails, mais il faudrait plus qu’un article), et je les énumère : conflit entre le Pakistan et l’Inde, conflit entre le Congo-Kinshasa et le Rwanda, conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, conflit entre l’Égypte et l’Éthiopie, conflit entre la Serbie et le Kosovo, conflit entre la Thaïlande et le Cambodge. Et je peux ajouter le conflit entre Israël, l’Iran, le Hamas, le Hezbollah, les milices Houthies, qui est en train de s’éteindre (le régime iranien, le Hamas, le Hezbollah et les milices Houthies n’ont pas abandonné leur haine meurtrière envers Israël, mais ont été mis hors d’état de nuire). À chaque fois, l’action de Trump a été niée ou décriée par les journalistes et commentateurs français en question, et cela a été le cas même quand les premiers concernés ont remercié Trump : les dirigeants de la Thaïlande et du Cambodge l’ont remercié chaleureusement dès son arrivée à Kuala Lumpur, lors de son récent voyage en Asie, et les journalistes et commentateurs français en question savent sans doute mieux que les dirigeants thaïlandais et cambodgiens ce qui se passe sur la frontière entre les deux pays !
Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération des otages israéliens ont été saluées en France, pendant quelques heures seulement, puis il a été dit que le plan de paix de Trump allait obligatoirement échouer, bien sûr.
Ceux qui ont dit cela disaient la même chose trois semaines avant les accords d’Abraham, qu’ils ont regardé avec dédain à l’époque (Trump, disaient-ils, avait oublié la création d’un État palestinien !), et comme ils détestent Netanyahou plus encore que Trump, ils ont dit ces derniers temps que Trump, pour que le cessez-le feu prenne forme et pour qu’Israël accepte le plan de paix, avait soumis Netanyahou à une pression intense et lui avait « tordu le bras ». C’est faux, mais qu’importe la vérité ! Le dire leur fait plaisir.
Les journalistes et commentateurs français en question affirment que Trump est en échec en Ukraine, et ne cesse de changer de position sur le sujet. Ils oublient que lorsqu’on négocie avec des adversaires et des ennemis qui changent eux-mêmes souvent de position et de discours, il faut adapter le discours qu’on tient et changer soi-même de position. C’est d’une logique élémentaire, et il devrait être inutile de le préciser.
Les journalistes et commentateurs français en question oublient de dire aussi que Trump ne peut parvenir à rien en Ukraine tant que des dirigeants européens (Macron, Starmer, Merz) et Zelensky veulent absolument poursuivre la guerre, quels que soient le prix et les conséquences pour l’Ukraine (la chute de Pokhrovsk va être une catastrophe). Poutine est prêt à s’entendre avec Trump, mais l’attitude des dirigeants européens et de Zelensky fait qu’il peut profiter cyniquement de la situation pour avancer et détruire davantage, sans que Trump y puisse quelque chose (non, Trump ne va pas faire entrer les États-Unis dans la guerre et enclencher un conflit militaire avec la Russie, j’ai déjà tout dit sur le sujet).
J’ajoute que Trump a menacé d’intervenir au Nigeria pour mettre fin aux massacres de chrétiens. Il est le seul chef d’État du monde chrétien à l’avoir fait et à avoir exigé que les autorités du pays agissent. J’ajoute aussi que, puisque le Mexique ne fait rien pour lutter contre le trafic de drogue, Trump agit, et, ayant défini les cartels de la drogue comme des organisations terroristes, il fait détruire les bateaux chargés d’amener de la cocaïne et du Fentanyl aux États-Unis (les cartels recourent aux bateaux parce que la frontière sud des États-Unis ne leur permet plus de passer). Les bateaux partent surtout du Venezuela et Trump menace Nicolas Maduro, qui laisse le trafic se faire. Trump a contribué aussi à la récente victoire de Javier Milei en Argentine et à celle de Rodrigo Paz en Bolivie. Il fait pression sur Lula da Silva au Brésil, où une dérive autocratique de gauche extrême prend forme et où Jair Bolsonaro a été arbitrairement condamné à 27 ans de prison. Trump a obtenu du dictateur chinois qu’il achète des millions de tonnes de soja américain, cesse la vente de Fentanyl aux cartels, et cesse de raréfier la vente de terres rares aux États-Unis, et en échange des concession chinoises, il a décidé d’abaisser à 57,6 % les taxes à l’importation sur les produits chinois, qu’il avait fait monter jusqu’à 125 % pour certains produits, un niveau qu’il savait insupportable pour l’économie chinoise, qui a un besoin vital du marché américain, et Trump s’attendait à ce que Xi Jinping cède. Xi Jinping a cédé, mais les journalistes et commentateurs français en question disent que Trump a échoué dans sa rencontre avec Xi Jinping. C’était à attendre. Trump agit avec efficacité pour que les États-Unis ne dépendent plus de la Chine dans le domaine des terres rares, domaine que ses prédécesseurs avaient abandonné à la Chine. Trump a réuni a la Maison-Blanche les dirigeants des anciennes républiques soviétiques du Sud Caucase, Kazakhstan, Tadjikistan, Kirghizistan, Turkménistan et Ouzbékistan et noué des relations économiques fructueuses avec elles qui les rendent moins dépendantes de la Russie et de la Chine Le Kazakhstan vient de rejoindre les accords d’Abraham, que Trump entend élargir et approfondir. Il est sur tous les fronts et est en train de remodeler géopolitiquement le monde.
Il importe de dire la vérité aussi sur les résultats obtenus par Trump sur un plan intérieur. Or ceux-ci sont, eux, presque totalement ignorés par les journalistes et commentateurs en question, ou décrits d’une manière si biaisée qu’ils font preuve d’une totale mauvaise foi.
Les taxes à l’importation, que Trump a utilisées pour obtenir des concessions de la Chine, ont été utilisées par lui plus largement pour obtenir aussi la fin des barrières douanières contre des produits américains pratiquées par de nombreux pays du monde (y compris les pays d’Europe) et pour inciter des entreprises étrangères à investir aux États-Unis, et cela conduit exactement aux résultats prévus par Trump et ses ministres chargés du dossier (Scott Bessent, Howard Lutnick). Les accords commerciaux passés par Trump avec de nombreux pays se multiplient (et cela inclut l’accord passé avec Europe), et de nombreux pays acceptent les exigences de Trump (c’est ce qu’a fait Ursula von der Leyen pour les pays de l’Union européenne, et quand bien même cela déplaît à nombre de dirigeants européens, ces derniers savent fort bien que Trump était en position de force et qu’Ursula von der Leyen n’avait pas le choix). Les investissements aux États-Unis venus du reste du monde se chiffrent en milliers de milliards de dollars, et non, l’inflation ne s’emballe pas, et la croissance est là.
L’inflation est stabilisée à 3 % en rythme annuel. La croissance atteint 3,8 %, et, à la différence de la (très faible) croissance en Europe, elle ne repose pas sur les dépenses publiques, mais sur le dynamisme entrepreneurial, ce qui en fait une croissance saine. Le chômage est bas (4,3 %). Le PIB par habitant est haut : 83.660$ présentement. La frontière sud du pays ne laisse plus passer un seul immigrant illégal, et les expulsions d’immigrants illégaux se font à un rythme soutenu.
Si l’on regarde le désastre économique et politique créé par Macron en France (croissance : 0,6 % grâce aux dépenses publiques, chômage : 7,8 % et prévision de hausse du pourcentage dans les mois à venir, PIB par habitant : 45.180$, immigration incontrôlée), ses initiatives internationales ineptes (reconnaissance d’un État palestinien qui ne verra jamais le jour et dont la perspective a été fort heureusement effacée par le plan de paix de Trump, réception du vieux chef terroriste corrompu Mahmoud Abbas à l’Élysée, soutien au jusqu’auboutisme de Zelensky, qui conduit à la destruction accentuée de l’Ukraine), on mesure le consternant degré d’aveuglement volontaire de nombre de journalistes et commentateurs français.
La désinformation française sur les accomplissements de Donald Trump est presque omniprésente. Il est impossible de publier en France dans un magazine ou un quotidien un article positif sur Donald Trump, ou alors il faut l’édulcorer et l’accompagner de réserves du style : « Bien sûr, Trump est détestable, mais… ». Je parle par expérience. Comme on dit : je ne mange pas de ce pain-là.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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Les journalistes et commentateurs français en question sont essentiellement des militants gauchistes. Donc forcément, toute personne qui réussit les horripile au plus haut point.