Bon! Je croyais avoir tout vu dans les délires écologistes.
J’ai pris connaissance avec terreur de l’écologie punitive qui pourrit mon existence.
J’ai découvert l’éco-anxiété provoquant la stérilité des jeunes couples, refusant de se reproduire pour « sauver la planète ».
J’ai été presque ruiné par les normes insensées imposées au nom de la décarbonation.
J’ai appris l’existence de mouvements nihilistes osant n’importe quoi afin « d’agir pour le climat ». De la soupe jetée sur un Van Gogh ou du ketchup sur un Monet.
J’ai cru atteindre l’apothéose avec l’écoterrorisme : incendies d’engins de chantier, de laboratoires de recherche.
Eh bien, non : une nouvelle étape a été franchie dans cette maladie mentale qu’est l’écologie.
Faire l’amour avec des arbres !
Messieurs les écologistes citadins, vous ne sortez que rarement de vos appartements climatisés vous extasier devant la beauté des arbres.
Le cas échéant, il sera donc possible que vous soyez pris d’une violente érection à la découverte d’un petit trou dans le tronc d’un bouleau, trou agrémenté d’une jolie mousse frisée d’aspect érotique autour.
Personnellement, j’ai un peu de mal à appréhender la situation, n’étant pas adepte de « l’écosexualité ».
Mais j’ai l’esprit large, et je ne voudrais pas que cette première expérience de dépucelage sylvestre se transforme en cauchemar.
Alors, de grâce, avant de fourrer votre bite dans l’orifice, vérifiez bien qu’il n’abrite pas un nid de frelons asiatiques.
L’enflure que provoquerait leurs piqûres pourrait entraîner des conséquences dramatiques et provoquer un penis captivus. Pour vous sortir de cette situation délicate, vous n’auriez d’autre choix que l’ablation du pénis, à moins que vous n’appeliez plutôt un bûcheron pour couper l’arbre.
Et, de grâce, choisissez bien votre partenaire !
- Le Betula pendula (Bouleau verruqueux) est reconnaissable à sa belle écorce lisse, à ses nombreux trous (offrant l’avantage du choix) et à sa mousse accueillante.
- Le Quercus robur (Chêne pédonculé) est à déconseiller vivement en raison de son écorce crevassée pouvant occasionner des blessures du gland.
- Quant au Pinus sylvestris (Pin sylvestre), ses abondantes sécrétions résineuses provoqueraient immanquablement une adhérence post-coïtale des plus désagréables. Pour sûr, quand vous vous rhabilleriez, le papier collerait aux bonbons.
En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un ingénieur forestier. Les urgences hospitalières regorgent déjà de traumatismes péniens liés à une erreur d’identification d’essence forestière.
Une telle consultation remplace avantageusement les nombreuses séances de psychiatrie qui vous seraient nécessaires.
J’ignore aussi s’il existe une jurisprudence en matière de maturité sexuelle des arbres (la pédoxylophilie est-elle sanctionnable ?).
J’ignore également comment vous comptez recueillir le consentement de votre partenaire.
Enfin, le polyamour sylvicole avec plusieurs essences est-il moralement acceptable ?
En la matière, je ne peux que vous renvoyer à votre conscience.
Je m’en voudrais également de ne pas vous sensibiliser à une dimension éthique essentielle. Malgré toutes mes diligences, je n’ai pas pu trouver dans la littérature scientifique d’article traitant de possibles pathologies sexuellement transmissibles du règne animal au règne végétal. Imaginez que vos papillomavirus, spirochètes, VIH et autres gonocoques puissent affecter la santé de nos forêts que l’on sait déjà mises à mal par le dérèglement climatique. Au nom du principe de précaution, il est à mon sens indispensable de procéder à des analyses préalablement au passage à l’acte.
Il n’est pas interdit de penser que la transmission des pathogènes puisse aussi s’effectuer dans l’autre sens, car les végétaux eux-mêmes sont vecteurs de graves maladies. Même si le sujet est encore peu documenté, j’ai obtenu d’un ami chercheur à l’INRA d’inquiétantes informations sur cette science naissante des maladies phyto-vénériennes.
En avant-première, et avec son autorisation préalable, je peux vous informer des toutes dernières découvertes :
- Le chancre de la prostate (Cryphonectria prostatica) : nécrose progressive de la glande, contractée au contact des châtaigniers malades
- L’oïdium des testicules (Erysiphe testicularis) : duvet blanchâtre recouvrant le scrotum, fréquent après coït avec des vignes atteintes
- Le mildiou scrotal (Phytophthora scrotalis) : taches brunâtres et suintements, transmis par les peupliers humides
- La rouille génitale (Puccinia penilis) : pustules orangées sur le gland, spécifique aux relations avec les graminées
- Le feu bactérien urétral (Erwinia urethralis) : écoulement noirâtre nécrotique, contracté auprès des poiriers et pommiers infectés
- Le redoutable phylloxéra pubien (Daktulosphaira pubica) : parasite dévastateur ayant déjà décimé plusieurs communautés d’écosexuels californiens.
Quelques traitements biologiques prometteurs sont à l’étude, comme l’onction des parties infectées à la bouillie bordelaise, l’injection intra-urétrale de purin d’ortie ou la pulvérisation de soufre mouillable sur le scrotum.
Il est donc indispensable de vous munir d’un préservatif biodégradable (fabriqué évidemment avec du latex d’hévéa bio). Pour plus de sécurité, une double épaisseur est conseillée.
Je n’ai donc pas connu l’écosexualité, et il me semble peu probable que je m’y risque. D’ailleurs, tout ce qui commence par le préfixe « éco- » annonce une dinguerie : écotaxe, écoanxiété, écoresponsabilité, écocitoyenneté, écodélinquance ou écoblanchiement.
Dans mon jeune temps, j’étais bien trop ignare pour envisager l’idée d’écosexualité, mais j’avoue en toute confidentialité avoir apprécié les joies de l’amour dans la Nature.
La dimension romantique de la chose pimentait agréablement les galipettes, pour peu qu’on prenne un minimum de précautions.
Je m’en voudrais de ne pas partager mes connaissances avec les citadins qui voudraient s’y risquer. Leur ignorance de la nature pourrait leur jouer des tours.
Je ne saurais trop conseiller à ceux-ci de se munir d’une couverture.
En effet, celle-ci, judicieusement déployée sur le sol les protégera avantageusement des fourmis et autres insectes piqueurs.
J’ajouterai un conseil amical aux hommes qui seraient tentés par la fornication en pleine nature sans en avoir pour autant averti leur compagne de leurs lubriques projets.
En effet, emporter une épaisse couverture lors d’une promenade bucolique un jour de grande chaleur pourrait éveiller très légitimement la suspicion de leur compagne. Un soupçon de préméditation pourrait surgir…
Dans ce cas, Messieurs, il ne restera que l’embrocation verticale à la Cosaque contre le fût d’un bel arbre, de préférence à l’écorce non rugueuse comme un hêtre ou un frêne pour ménager l’épiderme de votre compagne.
Cette position verticale présente de surcroît un indéniable avantage en période de chasse. Un chasseur aura beaucoup plus de mal à vous confondre avec un sanglier, ce qui pourrait hélas être le cas si vous jouiez à la bête à deux dos sous un fourré…
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les escrologistes ont des jeux bizarres , j aimerai bien les voir avec des fourmis rouges ou electriques sur le sexe , ce sont de grands malades
les dégâts du cannabis consommé dès le plus jeune âge chez ces demeurés !!
Comme il y a quelque année un groupe d`écolos « forniquaient la terre« , à poil devant des enfants!!, leurs parents semblaient trouver cela normal.
IL faut enfermer, tout ces « phénomènes inexpliqués« au plus vite!!
Embrasser des arbres, et leur témoigner notre amour…ma foi, pourquoi pas?! Par contre, quand cela est érigé en délire sectaire, cela devient, bien évidemment, répréhensible! Cela dit, en tant que grand amoureux des Forêts, je ne peux pas totalement les blâmer!… Au moins, ce n’est pas de l' »escrologie » orwellienne, technocratique et totalitaire, telle que « Macrotte », « Pustulette », le Crapaud de Davos, et consorts…cherchent à nous imposer par tous les moyens!
Excellent article où l’humour atténue le triste constat de l’immensité de la connerie humaine. Mais attention une Sandrine Rousseau vous traitera d’horrible sexiste car vous ne développez pas les possibilités « d’éco-coït » féminin avec un arbre aux branches bien proportionnées…
Doucet, maire de Lyon, a proposé des stages au personnel municipal pour apprendre comment parler aux arbres et les séduire en les caressant! (authentique).
Bravo pour cette mise au point avec humour de l’écodestruction actuelle.
Macron doit descendre d’un chêne, car c’est un gland.
Mais non…
Et bien sûr, ce truc, c’est encore une connerie issue du cerveau malade de bobos bien blancs. L’Homme Occidental est vraiment atteint…
😂😂😂
Dans « Vendredi ou les limbes du Pacifique », de Tournier, un épisode similaire arrive à Robinson: il pratiquait des ébats avec un arbre creux quand une araignée le pique de l’intérieur..ouille!
Exact, je suis sûre que notre Raoul qui est un puits de science l’a lu et s’en est inspiré
Etant hétérosexuel, j’eus aimé savoir comment reconnaître un arbre mâle ou femelle? Car le résultat d’un tel accouplement peut-être intéressant, la descendance sera forte comme un chêne, ou les nouveaux nés arbres pourront se deplacer, ou l’hybridation nous donnera un pantin comme à l’Élysée du type Pinocchio! Bon je vous laisse ,je vais fendre un tronc…Bonne journée !😅😅😅
Excellent, le Chti
Demandez à Glucksmann, il a de la semence à proposer. Demandez de l’aide à Filipetti, sa nouvelle conquête…
Passer d’un apiculteur à un inséminateur, Filippetti monte en gamme. Quoique du miel à la Glu…
Bonjour,
:=)
19 en force !
Macron copule bien avec un manche à balai…
Bonjour mon ami Argo, et j’ajouterai un balai sans poils mais à perruque!
Hi, hi….