Daniel Pipes est un observateur et un analyste américain remarquable, mais nous sommes en désaccord avec lui sur un point essentieL
Pour nous islam et islamisme c’et la même chose, comme le dit Ferhat Mehenni, Président du gouvernement provisoire en Algérie, en exil, pour Daniel Pipes l’islam ne poserait pas de problème…
Nous relayons malgré nos divergences son analyse sur Israël et l’IRAN, intéressante.
Christine Tasin
Propos recueillis par Bikash C. Paul
New Delhi Post : Comment voyez-vous l’évolution de la crise israélo-irano-palestinienne ?
Daniel Pipes : Israël a été magistral face à l’Iran mais patauge face aux Palestiniens. On peut remarquer les deux défis contradictoires que représentent l’un et les autres pour Israël : d’un côté, il y a l’Iran, un pays de 90 millions d’habitants dont les dirigeants aspirent à posséder l’arme nucléaire ; de l’autre, il y a les Palestiniens, une population numériquement plus de dix fois inférieure qui ne dispose d’aucune force économique ou militaire significative. Cependant, l’Iran a atteint un tel degré d’isolement qu’aucun État ne lui a accordé davantage qu’un soutien symbolique, du bout des lèvres, au cours de ses dernières tribulations – et le gouvernement américain s’est même joint à Israël pour l’attaquer – tandis que les Palestiniens bénéficient d’un réseau de soutien mondial particulièrement puissant qui inclut le gouvernement français. L’armée israélienne est étrangement ambivalente : elle remporte un succès fulgurant contre les non-Palestiniens mais fait preuve d’une profonde incompétence contre les Palestiniens. Mis ensemble, ces facteurs expliquent pourquoi les Israéliens ont pu en finir avec l’Iran en l’espace de 12 jours alors qu’ils continuent, après 660 jours, de combattre le Hamas sans qu’on puisse en voir la fin.
NDP : Vous avez soutenu que le Hamas doit être vaincu. Est-ce moralement et militairement faisable, surtout à la lumière des nombreux appels à un cessez-le-feu et à une trêve humanitaire à Gaza ?
DP : Alors que les horreurs infligées par le Hamas non seulement aux Israéliens mais aussi aux Gazaouis deviennent plus évidentes avec le temps et que les Gazaouis sont toujours plus nombreux à se retourner contre le Hamas, il devient de plus en plus urgent de mettre fin à l’emprise atroce de cette organisation djihadiste et totalitaire. L’élimination du Hamas constitue l’acte le plus moral qui soit à Gaza. Rien de positif ne peut advenir tant qu’il conserve son pouvoir.
Le 25 mars 2025, des manifestants à Gaza ont appelé à mettre « le Hamas dehors ».
NDP : Après le 7 octobre, maintenez-vous ce que vous avez annoncé à savoir qu’il n’y aura pas d’État palestinien et maintenez-vous également votre argumentation en faveur de la victoire d’Israël ?
DP : Tant que les Palestiniens se livreront à la politique du rejet – le refus total d’accepter l’État juif d’Israël – leur objectif de création de la Palestine restera lettre morte car Israël ne permettra pas l’existence d’un État qui cherche sa propre destruction. En revanche, si les Palestiniens acceptent enfin et réellement Israël, la Palestine pourra voir le jour. Mais cela exige de la part d’Israël de ne plus gérer son ennemi palestinien et de le vaincre. Pour les détails de mon argumentation, je vous renvoie à mon livre publié en 2024, Israel Victory: How Zionists Win Acceptance and Palestinians Get Liberated.
NDP : Les accords d’Abraham sont-ils des accords transactionnels vulnérables aux changements de régime ou sont-ils durables ?
DP : Signés il y a près de cinq ans, ces accords ont résisté à de nombreuses crises dont celles du 7 Octobre et de la guerre entre Israël et l’Iran. Le fait qu’ils aient survécu à de telles tensions implique un caractère durable basé sur un bénéfice mutuel. Les Israéliens cherchent à normaliser leurs relations avec leurs voisins, tandis qu’un nombre croissant d’Asiatiques de l’Ouest considèrent Israël comme le garant le plus fiable de leur sécurité, surtout à une époque où l’engagement et la fiabilité des États-Unis sont réduits. Pour un exposé alerte de ces nouvelles circonstances, voyez l’article de Gregg Roman, « The Peace of the Victor ».
NDP : Vous mettez un point d’honneur à faire la distinction entre islam et islamisme. Pouvez-vous donner des précisions sur l’importance de cette distinction dans la prise de décisions politiques ?
DP : Cette distinction est capitale. D’une part, les États laïques modernes ne peuvent pas s’engager dans une guerre religieuse contre l’islam mais ils peuvent combattre à mort l’idéologie de l’islamisme. D’autre part, les musulmans sont les premières et les plus grandes victimes de l’islamisme – pensez aux Iraniens, aux Afghans, aux Pakistanais et aux Bangladais. Dès lors, ce sont eux les principaux ennemis de l’islamisme, les non-musulmans faisant office d’auxiliaires. Dans la prise de décisions politiques, ces deux facteurs font d’une bataille opposant non-musulmans et musulmans, une bataille entre modérés et extrémistes.
Le 12 août 2022, Hadi Matar, à gauche, a mis en pratique l’édit de l’ayatollah Khomeiny en attaquant au couteau Salman Rushdie, au centre droit, au sein de l’Institution Chautauqua.
NDP : Vos détracteurs vous accusent à tort de combattre l’islam et pas l’islamisme. Pourquoi ?
DP : En agissant de la sorte, ils servent leurs objectifs. Ils me décrivent comme étant opposé à l’islam afin de donner de moi une mauvaise image et pour ce faire, ils déforment mes propos. Je ne prends pas position sur l’islam en tant que religion. Par contre, je m’oppose ardemment à l’islamisme, cette idéologie totalitaire séculaire apparentée au fascisme et au communisme. Ils ne mentionnent jamais mon slogan bien connu : « L’islam radical est le problème, l’islam réformé est la solution ».
NDP : Vos détracteurs soutiennent également que votre hostilité à l’islamisme nourrit l’islamophobie et stigmatise les communautés musulmanes dominantes. Que pouvez-vous leur répondre ?
DP : Bien au contraire, l’hostilité à l’islamisme constitue le terreau d’une coopération entre musulmans et non-musulmans contre une force extrême, dictatoriale et violente. Cet objectif commun encourage le rapprochement et l’amitié au-delà des frontières religieuses.
NDP : Vous soutenez les « musulmans modérés » pour contrecarrer l’islamisme, mais qui peut-on qualifier de « modéré » ?
DP : En effet, c’est un défi, surtout en raison de la pratique islamiste répandue qui consiste à dissimuler, et à faire semblant d’être tout à fait modéré. Un certain nombre d’analystes (Tarek Heggy, Zuhdi Jasser, un groupe de la RAND Corporation, Tashbih Sayyed, « Sam Solomon », Robert Spencer) et même l’État allemand de Bade-Wurtemberg ont proposé des idées pour faire la distinction entre modérés et islamistes. En 2017, j’ai fourni ma propre liste de 93 questions, ainsi que la méthodologie pour les appliquer : « Un contrôle extrême pour débusquer les islamistes ». Le processus nécessite un engagement soutenu de talent, de ressources et de temps. Une fois mises en œuvre, les procédures gagneront en efficacité au fil du temps.
NDP : Concrètement, les gouvernements peuvent-ils identifier et renforcer les musulmans modérés ?
DP : Pourquoi pas ? Les modérés manquent généralement de moyens financiers et pâtissent très fort d’un double rejet, celui des islamistes et des non-musulmans méfiants. Ils accueillent dès lors favorablement le soutien de contributeurs qui peut s’avérer être un excellent investissement, encore que les agences gouvernementales devront être hyper-vigilantes face aux loups islamistes déguisés en agneaux.
NDP : Une renaissance arabe laïque est-elle possible, ou l’islamisme est-il trop profondément enraciné ?
Ahmed Lotfi El Sayed (1872-1963), écrivain égyptien, symbolisait la renaissance arabe qui s’est terminée il y a environ un siècle.
DP : C’est tout à fait possible, même si la route est encore longue. Quelque chose de semblable à une renaissance arabe laïque a eu lieu entre 1860 et 1920 environ, lorsque la puissance occidentale était à son zénith. Une autre renaissance pourrait se produire moyennant certaines circonstances favorables, c’est-à-dire (en bref) une acceptation de l’occidentalisation et d’Israël. Sur les défis fondamentaux auxquels sont confrontés les arabophones, on peut se référer au brillant essai récemment publié de Hussein Aboubakr Mansour, The Enchantment of the Arab Mind[La magie de l’esprit arabe].
NDP : Quelle est votre plus grande inquiétude pour l’avenir en Asie occidentale ?
DP : Je crains de voir le développement d’un islamisme 2.0, dirigé par les gouvernements de la Turquie, du Pakistan, du Bangladesh et de la Malaisie. J’entends par là un islamisme moins violent, plus sophistiqué et plus réussi que la version antérieure et en déclin.
NDP : Pourquoi les grands médias minimisent-ils les menaces islamistes ?
DP : Je me limiterai aux médias des pays où les musulmans constituent une minorité de la population. Depuis la révolution iranienne de 1978-79, la gauche s’est toujours plus alignée sur l’islamisme. Ce phénomène résulte moins de points de vue communs (pensez à la propriété privée et au statut des femmes) qu’au fait qu’ils partagent des ennemis communs (pensez aux États-Unis et à Israël). Cela dit, au fil du temps, chacun a eu tendance à adopter le point de vue et les causes de l’autre : les gauchistes soutiennent les lois sur le blasphème et les islamistes adoptent le socialisme. Les médias grand public, qui penchent presque par définition à gauche, correspondent à ce modèle.
NDP : Pourquoi les grands médias dénaturent-ils les conflits en Asie occidentale ?
DP : Les gauchistes et les islamistes adoptent le point de vue et les causes de l’autre, la gauche non-musulmane fait l’apologie de la République islamique d’Iran et adopte des positions antisionistes.
NDP : Le « wokisme » dans le monde universitaire et les médias américains a-t-il fondamentalement remodelé le récit sur Israël, le djihadisme et l’Asie occidentale ?
DP : Il y a quelques années, je m’inquiétais de cette perspective mais à présent, j’en doute. Si les politiciens woke ont bel et bien réussi dans certaines régions des États-Unis – on notera le candidat d’origine indienne à la mairie de New York – le parti démocrate s’en est mal sorti lors des dernières élections et d’autres éléments suggèrent qu’il est tombé à des niveaux inhabituellement bas. Moi qui ai vécu le dernier virage à gauche aux États-Unis, celui de 1965-75, je suis de plus en plus confiant dans le fait que celui-ci aussi, avec ses excès (« Defund the police », abolition des contrôles de l’immigration, autorisation des hommes dans les toilettes publiques pour femmes, les pronoms de genre, les reconnaissances territoriales) s’estompera également.
NDP : La France est le premier grand pays occidental à reconnaître l’État de Palestine. Quelles sont les conséquences de ce changement ?
DP : Cette reconnaissance confirme l’extraordinaire soutien mondial en faveur des Palestiniens et aggrave la situation difficile d’Israël. Mais cela ne fait pas bouger d’un iota le projet de création d’une Palestine qui nécessite au préalable une acceptation palestinienne d’Israël.
NDP : Pensez-vous que la politique étrangère des États-Unis en Asie occidentale est trop affirmée, trop timide ou juste comme il faut ?
DP : Je suis d’accord avec l’analyste Steven A. Cook pour dire que Washington a été trop ambitieuse au cours des trente dernières années et qu’elle doit maintenant revoir ses objectifs à la baisse. Tout au long de la Guerre froide, note-t-il, le gouvernement américain « a réussi à protéger ses intérêts au Moyen-Orient », intérêts définis comme le fait « d’empêcher la perturbation des exportations de pétrole extrait dans la région, d’aider à prévenir les menaces visant la sécurité d’Israël, et … d’endiguer l’Union soviétique. » Après la fin de la Guerre froide, cependant, Washington « a cherché à transformer la politique et la société du Moyen-Orient », en y faisant, par exemple, la promotion de la démocratie. Or, cette entreprise a échoué lamentablement.
Cook conclut de cette histoire que « lorsque les États-Unis ont cherché à empêcher que de « mauvaises choses » ne portent atteinte à leurs intérêts, ils ont réussi. Cependant, lorsque ils ont cherché à tirer parti de leur pouvoir pour faire en sorte que de « bonnes choses » se produisent au service de leurs intérêts, ils ont souvent échoué. » Pour l’avenir, le gouvernement américain a besoin d’une « vision pour son rôle au Moyen-Orient qui se débarrasse du romantisme idéaliste sur la refonte du monde en faveur d’une stratégie basée sur la prudence, la discrétion et l’équilibre des ressources. » Cela signifie revenir à des politiques modestes comme à l’époque de la Guerre froide, telles que l’accès au pétrole, la sécurité d’Israël, la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et la dissuasion de la Russie et de la Chine.
NDP : Si les États-Unis se retiraient complètement de la région, à qui cela profiterait-il le plus : la Russie, la Chine ou les islamistes ?
DP : Je ne peux pas imaginer que les États-Unis abandonnent complètement leurs intérêts en Asie occidentale car la fréquence et la gravité des crises dans cette région ne cessent de les faire reculer. Comme je l’ai écrit en 2012, l’Asie occidentale est « située au centre du monde habité, elle est parsemée de dangers, notamment la tyrannie, la violence, les armes de destruction massive et la guerre. Ceux-ci influent sur tout, de la sécurité des voies maritimes aux immigrants réfugiés en passant par les mesures de sécurité intérieure. … Il n’y a qu’au Moyen-Orient que des pays entiers sont menacés d’extinction. Plusieurs pays ont sombré dans l’anarchie. » Je changerais une expression bien connue en disant : « Vous n’êtes peut-être pas intéressé par l’Asie occidentale, mais elle s’intéresse à vous. » Cela dit, dans la mesure où les États-Unis quitteraient le Moyen-Orient, c’est la Chine qui en bénéficierait le plus, car elle a mis en place une infrastructure d’influence. En revanche, la Russie et les islamistes y sont en déclin.
NDP : Les États-Unis ont-ils perdu de manière irréversible leur capacité d’influencer la situation en Asie occidentale au profit de la Russie, de la Chine et de la Turquie ?
DP : Non. Washington conserve une capacité de premier plan à influer sur l’Asie occidentale. Elle dispose d’un réseau unique d’alliés. C’est là qu’elle a la plus grande influence économique et diplomatique. Et, comme l’a montré l’attaque de juin 2025 contre les installations nucléaires iraniennes, elle a une capacité inégalée à faire la guerre.

Iconographie : la puissance aérienne américaine illustrée par un B-2 (au premier plan) et d’un F-117A (à l’arrière-plan), lors d’un exercice d’entraînement non daté.
Thèmes connexes: Conflit et diplomatie israélo-arabes, Conservateurs & libéraux, Islam militant, Médias, Musulmans modérés, Politique étrangère américaine
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DanielPipes.org
New Delhi Post
30 juillet 2025
https://fr.danielpipes.org/22693/pour-que-la-palestine-puisse-exister-le-hamas
Version originale anglaise: Hamas Must Fall … For Palestine to Rise
Adaptation française: Gilles de Belmont
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2° Nous sommes en 2025 et ces fous furieux alors « qu’on » ( = les traîtres, les idiots utiles et les lâches, tant indiens que britanniques de l’époque) leur a offert En 1947 sans la moindre contrepartie et que le peuple hindou n’a même pas eu son mot à dire, tout un pan de notre territoire et de notre civilisation ils parlent toujours d’achever le travail (assassinat du PM indien inclus dans le programme). Il suffit de voir ce qui se passe au Jammu&Kashmir indien (partie hindoue), au Ladakh (région bouddhiste), au Bangladesh (où là c’est la complète débandade), au Bengale occidental (pas mieux qu’au Bangladesh) comment avec l’aide des Khalistanis et les dollars de Georges Soros ils poursuivent leur djihad tout en continuant de fomenter des attentats de grande ampleur.
Je veux bien Nila que vous nous fassiez un article pour détailler tout cela… possible ?
1° Non non non et non! Israël ne doit surtout pas céder d’un iota!!! Regardez comment au nom de la Bienpensance cette secte mortifère, envahissante et vampirisante a réussi à diviser Bhārat Mātā en 1947. L’amputant de ses plus beaux et riches territoires et les transformant en immonde Califat où règne la Charia. Aujourd’hui il n’y a pratiquement plus de de Sanatanis et de Chrétiens « au Pays des Purs » (Pakistan) quant à la poigné de pourcents restante c’est devenu pour eux, l’enfer au quotidien. En revanche, les Soldats d’Allah eux n’ont aucun problème à se reproduire en masse en Inde et profiter des largesses qu’offrent la 4ème économie mondiale, en passe d’occuper bientôt la 3ème place. Sans compter que d’ici 5 ans (si ce n’est déjà le cas) l’Inde sera le premier pays au monde où l’on dénombrera le plus de musulmans.
BRavo Nila pour cette réponse argumentée et très claire N’hésitez pas à nous proposer des articles sur les sujets de votre choix vous avez mon adresse courriel
Daniel Pipes cher ami, pour qu’Israël puisse exister – l’élimination du Hamas ne suffit pas… réfléchissez combien de Hamas existent en Israël -Abbas n’est pas du Hamas, il est du Fatah, et le Djihad islamique et tant d’arabes antisémites qui viennent nous sucer les sangs mais alimentent les terroristes avec nos fonds publics… L’Islam doit subir une révision totale de son Coran pour que ses adeptes puissent s’approcher de notre morale – de notre décalogue.
Tout à fait d’accord chère Thérèse, si le coran ne change pas l’islam ne changera pas et les juifs et autres chrétiens seront persécutés jusqu’au bout du monde et jusqu’à la fin du monde
Ce type est une pipe, il comprend rien. Tant qu’il y aura un seul musulman sur la bande de Gaza, il y aura la guerre contre Israël. Ils sont biberonnés à la haine contre les juifs et c’est marqué dans le coran. C’est leur religion de haine qui leur impose. Autre chose, un gosse musulmans de sept ou huit ans a fait le signe de l’égorgement avec le doigt à une voisine et lui a dit » mon père m’a dit que les français c’est comme ça qu’il faut leur faire ». Voilà ce que nos politicards de merde font venir. Allez les veaux, votez à gauche.
Merci Christian pour cette belle conclusion entièrement d’accord avec toi
Moi de même chère Christine