Après sept ans de prison, le pédophile multirécidiviste Roland Blaudy a demandé à sortir de prison. Des juges vont examiner sa requête, conforme au droit assurent ses avocats. Au cas où les juges refuseraient de relâcher ce monstre, Macron pourrait le gracier.
L’État a déjà été condamné plusieurs fois pour des dysfonctionnements de sa justice dans cette affaire.
Peut-être solidaires du fameux « mur des cons » qui accablait des victimes et leurs proches, des magistrats avaient surnommé « la folle » la tante de Karine qui œuvrait sans relâche pour sauver sa nièce des griffes du pédocriminel.
Sa lutte du pot de terre contre le pot de fer a été retracée dans le livre Signalements – Infanticide, pédophilie, tous complices. Les auteurs et l’éditeur n’ont pas été poursuivis en diffamation ou dénigrement car tout le bouquin repose sur des pièces du dossier pénal.
Pour l’expert psychiatre finalement désigné par la Justice, Karine a été aspirée par l’enfer dès la première minute de son existence. Fille d’une mère condamnée pour infanticide, le diable s’est penché sur son berceau. Grêles de coups, insultes, privations de nourriture, menaces de mort et pédophilie. Son corps d’enfant de cinq ans a été offert pendant des années aux pulsions criminelles d’un monstre hébergé par ses parents, leur ami Roland Blaudy, pédophile en série en liberté bien que condamné par la justice.
Des professionnels de l’enfance, mandatés pour protéger cette petite fille, fermeront les yeux. Pire, certains magistrats de Rennes ignoreront les signalements gravissimes qui arrivent sur leurs bureaux. Abandonnée par tous à son calvaire, Karine ne peut compter que sur sa tante Laurence pour la sortir de l’abîme. Des magistrats et des professionnels de l’enfance mis devant leurs responsabilités essaieront d’empêcher sa tante de faire éclater la vérité.
Après le livre, un film dont on n’a guère favorisé la diffusion
Le film d’Alex Métayer « Signalements » dont le scénario est tiré de ce livre-témoignage, sorti fin 2024, n’a pas bénéficié de la couverture médiatique habituelle dont tous les navets profitent. Comme s’il y avait une sorte de malaise du côté de certains journalistes progressistes, prompts à absoudre les pédophiles. Et comme si des ordres étaient venus du sommet de l’État pour faire le moins de vagues possible.
La principale actrice, Cécile Bois, qui incarne Laurence, la tante de Karine annonce crânement : « Je n’ai pas voulu les rencontrer avant le tournage. D’ailleurs, je n’ai pas lu le livre. » On est loin des enseignements de l‘Actors Studio invitant les acteurs à entrer dans la peau de leur personnage jusqu’à en devenir le double pour être crédibles.
Alec Baldwin, Marlon Brando, James Dean, Robert de Niro, Jane Fonda, Dustin Hoffman, Martin Landau, Stephen Lang, Steve McQueen, Marilyn Monroe, Paul Newman, Jack Nicholson, Al Pacino, Sidney Poitier, Sydney Pollack, Tenessee Williams, Joanne Woodward, parmi des centaines d’acteurs, ont reconnu tout ce qu’ils devaient à cette méthode de travail. Mais madame Bois, actrice de téléfilms français, compte sur son seul talent.
Les intellos de gauche des années 1970 voulaient légaliser la pédophilie, on a l’impression d’y venir insidieusement.
Les défaillances du système judiciaire reposent sur des textes iniques et scandaleux, et leur application discrétionnaire par des juges qui n’ont de comptes à rendre à personne. Magistrat est le seul métier où la responsabilité professionnelle n’existe pas. Des mal-pensants pourraient dire que le droit à l’erreur fait partie de leurs privilèges.
Déjà condamné à dix-huit ans de prison pour d’autres viols sur des enfants, Roland Blaudy a profité du système de « confusion de peines » prévu par l’art 132-4 du Code pénal. Pour faire simple, au lieu d’additionner les peines prononcées pour plusieurs délits distincts, comme en Amérique, le juge peut décider que seule la peine la plus forte sera exécutée. Minorée ensuite des réductions automatiques, des remises pour bonne conduite, des avantages pour cafardages et de la libération anticipée.
Le pédocriminel avait été incarcéré pour d’autres viols en avril 2005, mettant fin de facto au calvaire de Karine. En 2007, la cour d’assises de Seine-et-Marne l’avait condamné à dix-huit ans de réclusion pour des viols sur sa propre fille. Lors de son procès à Rennes en 2018, Blaudy avait déjà effectué treize années d’incarcération. La cour d’assises d’Ille-et-Vilaine l’avait condamné à trente ans de prison pour les viols de Karine Jambu, mais avait prononcé la confusion de peines. Et hop ! La condamnation à dix-huit ans de prison était effacée.
Ce système devrait être abrogé d’urgence par le législateur car il encourage les multirécidivistes à persévérer dans le crime, puisque lorsqu’ils se font prendre, l’infraction la plus récente ou la condamnation la plus lourde peut effacer les autres.
Un simple courrier de la Justice peut démolir des années de reconstruction.
Il y a quelques semaines, Karine Jambu aujourd’hui, jeune mère qui essaie de mener une vie normale, a encaissé un douloureux traumatisme de plus. « Quand j’ai reçu le papier m’annonçant qu’il pourrait être libéré, je n’étais pas bien. J’ai replongé dans mes souvenirs, ça m’a ramenée à ce qu’il m’a fait.»
Lorsque son bourreau a pris trente ans de prison pour les atrocités qu’elle avait subies, Karine ne s’attendait pas à ce que cet homme alors âgé de 65 ans puisse sortir de prison autrement que les pieds devant. Sept ans après, elle est effondrée. « Pour moi, c’est inconcevable. Après tout ce qu’il m’a fait subir, il a bousillé mon enfance et il pourrait être libre au bout de sept ans ? C’est trop facile ! On marche sur la tête ! »
Sa tante héroïque, Laurence Brunet-Jambu, ajoute : « On s’est battues pendant dix ans pour obtenir cette condamnation. Et tout ça pour ça ? »
C’est toujours dur à encaisser pour les victimes de découvrir que le système judiciaire déploie plus d’égards envers les criminels en prévision d’une hypothétique réinsertion que d’un minimum d’empathie et de solidarité pour les souffrances des victimes et de leurs proches.
Finalement, tout serait la faute de Karine !
Comme le pédocriminel voudrait revenir vivre à Rennes sous bracelet électronique, où sa victime pourrait le croiser dans la rue, une juge d’application des peines a demandé au service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) de contacter Karine, pour une « enquête sur sa situation ».
L’inversion accusatoire dans toute sa splendeur ! Pour libérer le criminel, va-t-on essayer de criminaliser sa proie ? Se trouvera-t-il un bavard pour plaider qu’à cinq ans, Karine a provoqué Blaudy et sollicité des relations sexuelles ? Dans l’esprit tordu des intellos gauchistes pervers des années 1970 qui voulaient légaliser la pédophilie.
« Ils n’ont rien à savoir de ma vie privée, proteste Karine. En quoi cela les regarde ?» Quand elle a reçu l’appel de Karine en septembre, son avocate n’a pas reconnu la jeune femme. Une battante enfin sortie d’un long cauchemar, de nouveau anéantie par ces nouvelles maladresses de la justice.
L’avocate aura quand même son mot à dire. Mais sera-t-elle entendue ? Quand la juge d’application des peines aura bouclé ses investigations, elle organisera un débat contradictoire durant lequel le procureur exprimera son point de vue. Ou celui de la Chancellerie ? À ce stade, rien n’est décidé. Mais on peut imaginer que s’il obtient sa remise en liberté, le pédophile récidivera. Encore une fois. Parce que ces tarés sont incorrigibles. Tout le monde le sait. Sauf certains juges.
Christian Navis
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S’il avait violé la progéniture de la haute société, la question de sa libération ne se poserait pas.
La justice française et le système judiciaire français protègent les délinquants, trafiquants, voleurs, violeurs et tueurs. Il est vrai que parmi les députés figurent un fiché S, un (ex ?) trafiquant de drogue et un consommateur pris par la Police en plein achat … parmi d’autres députés délinquants condamnés pour des malversations financières commises avec l’argent de nos impôts.
Avec un tel panel de législateurs, comment voulez-vous que la Justice se préoccupe dés victimes, à l’exception des juges qui ont une morale certain ?
Bien sûr, on ne peut accepter la commercialisation de poupées d’enfants à caractère sexuel, mais j’ai l’impression que l’on s’acharne sur le sujet, encore aujourd’hui sur France intox, pour mieux cacher les horreurs immondes dont le sujet de cet article en est l’exemple, un peu comme l’arbre cache la forêt, on fait semblant d’agir, mais d’un autre côté on favorise ces excréments de la société aux pratiques intolérables. Pendant que la population regarde le doigt, elle ne voit pas la lune!
Bien vu en effet