Tout le monde craignait le pire, dans l’attente du procès qu’avaient intenté le parquet de Paris, représenté par le procureur Fourré, et SOS Racisme, contre le président de Riposte Laïque, Guy Sebag, et Pierre Cassen, accusé d’avoir, sur sa prochaine chaîne, diffusé une vidéo humoristique que tout le monde appelle à présent « Stop Covid, Stop islam ». Rappelons que dans son message quotidien, notre fondateur appelait le Premier ministre Jean Castex à changer son fusil d’épaule, et à développer une application « Stop islam » sur les portables, la religion des disciples d’Allah étant, selon Pierre, plus dangereuse que le Covid.
Lecteur vidéo
Selon un rituel dorénavant bien connu, SOS Racisme avait fait un signalement au procureur de la République, qui, très réactif, avait déposé plainte, ce qui avait permis à SOS Racisme de se porter partie civile, sans avoir de caution à verser.
En première instance, Guy Sebag et Pierre Cassen avaient été si lourdement condamnés, de manière ahurissante, par des juges militants de la 17e chambre, que l’appel était une nécessité.
La décision fut donc prise de contester la première décision des juges de la 17e chambre. Le procès en appel se déroula donc un an et demi après cette première condamnation inique, délivrée par les juges Amicie Julliand, Jean-François Astruc et Roia Palti, sur requête du procureur Camille Viennot.
Lors de cet appel, maître Pichon développera magistralement, avec de nombreux exemples à l’appui, les deux poids deux mesures de la justice dans de nombreux dossiers, et expliqua avoir du mal à comprendre qu’une vidéo humoristique de son client soit plus lourdement condamnée que le clip d’un rappeur raciste qui appelait à tuer les Blancs et à brûler les enfants noirs.
Quant à Pierre, il expliqua les raisons de l’utilisation du deuxième degré, et insista beaucoup sur le fait qu’il avait fait la différence, dans sa vidéo, entre les musulmans qui acceptaient les lois de la France et ceux qui voulaient imposer la charia.
Les échanges entre l’accusé et le parquet furent parfois vifs, ainsi qu’avec l’avocat de SOS Racisme. Sans doute irrités que Pierre leur ait tenu tête avec autant de constance et de brio, ils demandèrent, à eux deux, 30 000 euros d’amende et de dommages et intérêts contre chaque accusé, le président Sebag et Pierre, et 4 mois de prison avec sursis. Le procureur Fourré, manifestement hors de lui, complétera la charge en demandant un stage de citoyenneté contre notre fondateur, qui devrait s’effectuer au mémorial de la Shoah.
Le risque était donc extrême, car si les juges suivaient les plaignants, le président de Riposte Laïque et son fondateur risquaient 60 000 euros d’amende et de dommages et intérêts, 4 mois de prison avec sursis, épée de Damoclès brandie au-dessus de leur tête, et Pierre risquait de se retrouver au milieu des racailles dans un stage expliquant les valeurs de la République.
Mais il demeure en France des juges qui font honneur à la magistrature, et qui font du droit plutôt que de la politique. Maître Pichon vient donc de nous informer, ce que nous n’osions espérer, que Guy Sebag et Pierre Cassen avaient été relaxés par la cour d’appel, parce que la plaidoirie de notre avocat sur le « deux poids deux mesures » avait été entendue par les magistrats. Selon lui, et nous lui faisons confiance, c’est une première victoire pour notre camp sur cette base, ce qui est très important pour la suite.
Il faut savoir, bien sûr, savourer cette victoire à sa juste valeur, et apprécier le moment présent, car si la sentence demandée avait été appliquée par les juges, l’avenir de Riposte Laïque aurait été fortement menacé, et nous aurions probablement dû aller en Cour de cassation. Mais il nous faut garder les pieds sur terre. SOS Racisme, association gavée de subventions, ne va pas accepter cette défaite, et va se pourvoir en cassation. Pour eux, c’est un prix dérisoire, et ils veulent tuer Riposte Laïque en menant contre notre site un véritable djihad judiciaire. Nous ignorons si le parquet suivra, mais c’est hélas fort possible.
Donc, même si Guy Sebag et Pierre Cassen, grâce à maître Pichon, ont remporté une grande victoire, le combat n’est pas terminé, et un nouveau procès attend nos avocats.
Martine Chapouton
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Bravo ! Félicitations ! Mais il fallait es accusés particulièrement brillants pour défendre leurs propos.
Merci à @Martine Chapouton pour ce rapport détaillé du procès.
Liberté, ÉGALITÉ, Fraternité. Les juge ont opté pour l’égalité devant la loi ! ENFIN POUR LA JUSTICE !