Commémoration du 13 novembre : la France soumise, la France brisée et la France outragée !

Que de sourires, comme pour une « victoire de la musique », comme pour une Eurovision… Il est question de morts, de martyrs… L’auraient-ils oublié, entre gens de la haute, comme disent les oubliés qui ont plus de coeur et de compassion que nos prétendues élites. 

Illustration et sa légende de Christine Tasin.

 

13 Novembre 2015. C’était un soir de fête. Un soir comme les autres. La journée était douce pour la saison. On flânait sur les boulevards. On allait insouciant au café, au théâtre, au restaurant avec ses amis, sa fille, sa sœur, son père ou sa mère. Personne n’imaginait que ce serait la dernière fois, pour beaucoup d’entre eux. Mais ce soir-là, 130 personnes furent assassinées, massacrées, certaines éventrées, énucléées – plus de 400 blessées, par des djihadistes agissant au nom d’une idéologie totalitaire que personne n’ose encore nommer dix ans après, tant la lâcheté a gagné notre société tout entière : l’islam.

Aujourd’hui, dix ans plus tard jour pour jour, est venu le temps des commémorations. Du grand spectacle. Un son et lumière en technicolor, grande musique, chœurs et lasers ! Des discours compassés et lénifiants, des gerbes de fleurs, le glas sonné par toutes les églises de Paris. Quel cirque ! Ah les terroristes doivent être « fiers » de leur acte sanguinaire que nous glorifions si bien en lui donnant aujourd’hui tant de pompe et d’importance grandiloquente : ils ont atteint leur objectif. Ils ont réussi à nous abattre et à transformer ce peuple français autrefois si fier en un troupeau de moutons apeurés.

Toute la clique des responsables est là : la mine contrite au bord des larmes. Hidalgo qui finance des Iftârs dans sa mairie. Macron qui est allé se « soumettre » à Alger ; le gouvernement au grand complet – tous ont toléré ou financé des structures liées aux islamistes et leur idéologie de mort. Tous sont présents à cet exercice d’expiation collective. Mais pas pour expier leurs fautes, bien sûr – pour donner le change et nous faire croire qu’ils n’y sont pour rien. La décence imposerait leur silence. Mais non ! Il faut qu’ils se montrent, qu’ils fassent la grimace, qu’ils prétendent, qu’ils nient.

Indécence de l’exhibitionnisme d’une caste qui a mis la France à terre !

Et surtout pas un mot, pas un seul mot sur la cause du mal, le mot de la vérité, ce mot si soigneusement évité : islam. On parle de « terrorisme », de « barbarie », de « fanatisme », mais jamais de la source idéologique qui a armé les assassins. Ce mal profond qui ronge la France et la détruit de l’intérieur. Par bêtise, par faiblesse, par laxisme, par lâcheté, par compromission avec cet ennemi viscéral et mortel de notre civilisation. Quant aux autres victimes encore vivantes et leurs malheureuses familles, sommées de rester dignes, elles ont dû la fermer ! Et bien soigneusement se rééduquer pour livrer un discours d’amour et de paix et de pardon bien lissé :

Ne regardez pas le mal en face.

Pardonnez.

Toujours.

L’islam ? Rien à voir. Circulez !

Les musulmans sont les premières victimes de l’islamisme : parce qu’il y avait des musulmans parmi les morts.

Oubliez.
Oubliez que des musulmans au Bataclan ont été épargnés par les tueurs.

Oubliez les cris d’Allahou Akbar sur les corps.

Par décence, pas d’images, pas de vidéos.

Oubliez le sang.

Ignorez les corps martyrisés.

Surtout pas de colère.

Ne nommez pas les coupables.

Ne nommez pas les prêcheurs de haine.

Ne nommez pas les mosquées.

Ne nommez pas leur dieu sanguinaire.

Ne parlez pas de ses textes saints appelant au meurtre.

Ne nommez pas leur religion.

Ne parlez pas de nos dirigeants.

Eux qui ont ouvert les vannes.

Eux qui ont financé la haine.

Eux qui ont trahi la France.

Eux qui disent : « Vous n’aurez pas ma haine. »

 

Et tous ont courbé la tête. Tous se sont soumis. Sauf un seul. Une seule voix dans ces ténèbres honteuses. Contre cette saloperie. Celle de Patrick Jardin, dont la fille Natalie mourut au Bataclan. Lui qui est aujourd’hui fiché S pour « menace à l’ordre public » parce qu’il osa jeter à la sale gueule de nos dirigeants la vérité toute nue : « Mes impôts financent le régime alimentaire de Salah Abdeslam ».

Quant aux terroristes. Ils sont toujours vivants bien sûr. Abdelslam s’est marié. Il aura une descendance. Pas les victimes. Il a un ordinateur. Pas les victimes. Il vit. Pas les victimes. Car c’est un homme et pas un animal, n’est-ce pas ? Il a des droits. Pas les victimes ! Malgré les alertes sur sa radicalisation continue, il est bien au chaud dans une prison confortable, protégé à nos frais des justes qui voudraient avoir sa sale peau. Ah, comme c’est beau les droits de l’homme ! C’est le droit des victimes à pleurer à perpétuité. Car les victimes n’auront pas le droit de cesser leurs pleurs et de panser leur blessures grâce à une exécution bien méritée et qui aurait permis d’apporter un peu de réconfort à leur douleur. Non ! Il faut qu’ils continuent à souffrir, pour que nous n’ayons pas à nous reprocher la mort d’un criminel et que soit sauve notre bonne conscience de salauds : car nous n’avons pas mis pour rien au Panthéon de notre société misérable notre « demi-Dieu » Badinter, ce saint laïque qui a fait de la France le seul pays au monde où l’on pleure les bourreaux plus que les victimes.

J’écoute en écrivant ce texte la longue litanie des noms des victimes, égrenés pendant cette cérémonie insupportable, honteuse et tragique. Et je suis bouleversé. De ce sacrifice inutile. De ces trahisons. De cette Tartuferie. Mais aussi du silence de tous ceux qui prétendent encore nous défendre et qui devraient hurler. Pas de courage. La même trahison.  Partout. Y aura-t-il donc une seule voix pour crier ? Non ! Cette trahison est pire que la poignée de main de Mitterrand à Kohl devant l’ossuaire de Douaumont en 1984. De Gaulle a eu bien tort en comparant les veaux aux Français. Ils ne le méritaient pas. 

(Nota bene : une seule personne, un journaliste apparemment, a ponctué la fin du dissous de Macron d’un « amen » amplement justifié. Merci à lui°.

A vous, victimes aux cœurs martyrisés, je dis donc :

Nous haïrons vos assassins

Nous n’oublierons pas les trahisons

Nous jugerons les responsables

Nous bouterons l’islamisme hors de France

Pour que vous ne soyez par morts pour rien

Pour que votre mémoire soit honorée

Pour que justice vous soit rendue

Pour que la France renaisse enfin

 

 

_________________

Par Emmanuel Crenne

Conseiller régional d’Occitanie (2015-2021)

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8 Commentaires

  1. ce type et tous ses chiens suiveurs sont la risée du monde et la honte de la France. Ils représentent tout ce que les Français ne veulent plus et devront tous rendre des comptes un jour avec j’espéré des condamnations à la suite de leurs procès.

  2. Les traîtres, macron et ses complices, main dans la main, pour la décadence de la France. Ces gens là sont complètement déconnectés de la réalité, regardez le sourire machiavélique du destructeur, il jubile. Ils sont là uniquement pour se faire voir, comme pour un grand événement et après ça tous ces traîtres vont s’empiffrer dans un grand resto, avec de bons vins à nos frais, bien sur. Ils me dégoûtent tous.

  3. Je crois qu’à cause des Français d’aujourd’hui, nous sommes morts car nous y passerons tous. La majorité de ceux qui commentent pensent que rien ne leur arrivera, seuls les autres se feront tuer. Ils n’ont rien compris car ne veulent pas voir la vérité en face.
    Ne pas oublier que pour avoir la paix il faut pour le plus souvent faire la guerre mais, encore faut-il en avoir et bien placées.
    Et toi me direz-vous, ben moi tout seul je ne peux rien !

  4. comme vous dites : QUEL CIRQUE ! ca a du couter bon bon , au lieu d eradiquer les terroristes voila ou passe notre pognon pour que des cra pu les qui sont responsables de ces attentats (qui continuent) viennent se faire mousser sur des tombes !!

  5. Cette sinistre comédie est un crachat posthume à la face des malheureuses victimes. Surtout quand les responsables s’y pavanent.

  6. Une photo qui en dit long…les assassins reviennent toujours sur les lieux de leurs crimes. Mr Jardin à raison c’est inadmissible que les victimes ou les proches doivent payer pour entretenir ces sacs à merde, la vraie justice serait, sinon la peine de mort, de les obliger à gagner leur pain par le travail, le lot quotidien des gens honnêtes! Aujourd’hui les victimes sont obligées de payer pour entretenir leurs bourreaux ! Un non sens manifeste. Bonne journée.

    • et c est surtout les sourires et les airs beat de ces de biles que j avais envie de leur rentrer dans la gorge !
      *y avait pas un feu d artifice a la fin …… a la gloire des terros bien sur !!