La Commission vient de publier les mesures pour contrer les ingérences étrangères dans l’information.
Fascinante Union européenne qui ne prend même plus la peine de se cacher. Dans le cadre de son « bouclier démocratique », son organe anti-ingérences étrangères, la Commission européenne vient de présenter une série de mesures visant à « renforcer, protéger et promouvoir des démocraties fortes et résilientes ». Comprendre : comment contrôler une information qui, sur les réseaux sociaux et Internet, échappe totalement aux élites de Bruxelles. Les oppositions sont vent debout.
Lentement mais sûrement, la machine bureaucratique bruxelloise avance. En janvier, Nathalie Loiseau, eurodéputé Renew, prenait la tête de la commission spéciale du Parlement européen « bouclier européen de la démocratie ». La fidèle macroniste s’époumone, depuis, à dénoncer les « ingérences étrangères » et leur danger pour « les fondements de la démocratie au sein de l’UE ». Dans son viseur, la Russie, la Chine ou la Corée du Nord, mais aussi toute une panoplie d’armes antidémocratiques : « manipulation de l’information, campagnes de désinformation, instrumentalisation des réseaux de migration clandestine, cyberattaques, sabotages, organisation de manifestations ».
Une série de mesures technocratiques
La Commission européenne vient de publier, ce mercredi 12 novembre, dans un communiqué, les axes autour desquels l’UE compte ferrailler : « 1) la protection de l’intégrité de l’espace informationnel ; 2) le renforcement de nos institutions, d’élections libres et équitables, et de médias libres et indépendants ; et 3) le renforcement de la résilience de la société et de l’engagement citoyen ».
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré : « Le bouclier européen de la démocratie renforcera les éléments essentiels qui permettent aux citoyens de vivre au quotidien nos valeurs démocratiques communes : la liberté d’expression, des médias indépendants, des institutions solides et une société civile dynamique. » Concrètement, plusieurs outils sont présentés : « un protocole d’intervention en cas d’incidents et de crises au titre de la loi sur les services numériques », « un réseau européen indépendant de vérificateurs de faits », « un observatoire européen des médias numériques » qui « développera de nouvelles capacités indépendantes de surveillance et d’analyse pour une meilleure connaissance de la situation lors des élections ou en cas de crise ».
« Un soutien financier renforcé au journalisme indépendant et local sera apporté dans le cadre du nouveau programme de résilience des médias. » Boulevard Voltaire sera très certainement éligible. Comme si tout cela ne suffisait pas, c’est aussi bien évidemment le citoyen qu’il faut surveiller afin qu’il ne cède pas à la désinformation, l’inculte ! La Commission souhaite donc mettre en œuvre des mesures visant à promouvoir « l’éducation aux médias et au numérique pour tous les âges », « des outils participatifs et consultatifs » seront créés et un « guide de la démocratie dans l’UE » sera publié.
Une « police européenne de la pensée »
Auprès de Boulevard Voltaire, des parlementaires européens dénoncent une nouvelle atteinte aux libertés fondamentales. « C’est une démarche totalitaire, clame le RN Gilles Pennelle, voici l’objectif de l’Union européenne qui peine à masquer sa panique : contrôler l’information. Sous prétexte d’ingérences étrangères, de « fake news » sur les réseaux, il y a une volonté de museler les forces patriotes. » Éclairant de constater en effet que tous les exemples évoqués par Nathalie Loiseau pour dénoncer les réseaux sociaux et Internet qui mettent la démocratie européenne en danger sont pris dans des situations qui voient l’explosion des droites nationales : Roumanie, Pologne, Portugal, Allemagne. « Ce « bouclier démocratique » est en réalité une arme supplémentaire pour lutter contre les démocraties non alignées telles que la Hongrie et empêcher que des candidats non favorables à plus d’intégration européenne n’arrivent au pouvoir », s’indigne, de son côté, Marion Maréchal.
Pour Sarah Knafo, il s’agit là de « créer un appareil centralisé de surveillance de l’information ». « La Commission souhaite créer une nouvelle agence, une de plus, le « Centre européen pour la résilience démocratique », et augmenter les subventions aux médias : qui va payer ? », s’insurge l’eurodéputée Reconquête. « La Commission veut également instituer un réseau européen de fact-checkeurs, mais qui va fact-checker les fact-checkeurs ? », s’étonne-t-elle, en dénonçant une « dérive inquiétante » et une « police européenne de la pensée ».
« La Commission européenne tend vers la création d’un véritable ministère de la Vérité », déplore la parlementaire mariniste Virginie Joron. « Présentée comme une réponse aux ingérences étrangères et à la désinformation, l’initiative d’Ursula von der Leyen repose sur une logique de contrôle centralisé de l’information et de surveillance des discours. »L’eurodéputée fustige « une volonté politique de contrôle, plus qu’un souci de protection des libertés » et « une tentative d’encadrement idéologique qui confond formation civique et conditionnement politique ». « En somme, le « bouclier » voulu par la Commission ressemble moins à une protection qu’à une armure contre le pluralisme, un pas de plus vers un ministère de la Vérité européen, garant de la pensée correcte plutôt que de la libre expression. »
Nathalie Loiseau l’a exprimé clairement : son désir est de « mettre en avant l’information fiable ». « Laquelle ? Celle de France Inter », lui rétorque Gilles Pennelle.
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la hyène veut faire de l’UE une dictature façon Adolphe gouverné par les boches. Jamais l’allemagne n’aurait dû entrer dans l’UE est resté neutre pour tous les crimes fait depuis 150 ans.
Hitler n’aurait pas fait mieux.
Cet abominable « machin » totalitaire ne peut que raviver de très mauvais souvenirs, pour tous les amateurs et étudiants de l’Histoire récente!… Rappelons que l’insigne officiel de la Tchéka, de la Guépéou et du NKVD, c’était une épée et un bouclier!