Triple échec en Angleterre : comment un monstre laissé libre a pu semer la terreur pendant 24 heures 

Le sauvage  est aperçu devant le coiffeur, tenant un couteau, quelques minutes seulement après qu’on lui eut demandé de partir.

Un enchaînement d’occasions manquées qui aurait pu éviter le carnage dans un train

La révélation fait l’effet d’une bombe : Anthony Williams, l’homme de 32 ans accusé d’avoir tenté de tuer onze personnes lors d’une attaque sanglante dans un train à grande vitesse, aurait pu être arrêté bien avant son passage à l’acte. Pas une, pas deux, mais trois occasions ont été manquées par les forces de l’ordre dans les 24 heures précédant le bain de sang ferroviaire de Huntingdon.

Une première agression ignorée

Tout commence vendredi soir à 19h10, lorsqu’un individu cagoulé agresse au couteau un adolescent de 14 ans près d’un bar-restaurant flottant sur la rivière Nene, à Peterborough. Le jeune garçon survit miraculeusement à cette attaque violente. La police est alertée, mais l’agresseur est déjà en mouvement.

Un salon de coiffure pris pour cible… sans intervention policière

Des images de vidéosurveillance obtenues en exclusivité par le Daily Mail montreraient un homme armé d’un couteau entrant dans le salon de coiffure Ritzy Barbers à Peterborough, dans le Cambridgeshire, vendredi.

Quatre minutes plus tard, à 19h14, le même individu fait irruption dans le salon de coiffure Ritzy Barbers de Fletton, en banlieue de Peterborough. Armé d’un couteau de cuisine de 30 centimètres, il vocifère devant les clients terrorisés, exigeant de savoir pourquoi on se moque de lui. Les images de vidéosurveillance, obtenues en exclusivité par le Daily Mail, sont glaçantes : l’homme brandissant sa lame déclare finalement « Je vais vous laisser tranquilles aujourd’hui » avant de sortir.

Vidéo : juste avant l’intrusion dans le salon de coiffure :

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Mais voici le scandale : la police du Cambridgeshire n’envoie aucun agent sur place. Les forces de l’ordre se contentent de demander au personnel du salon… de télécharger les images de vidéosurveillance en ligne. Une légèreté qui laisse pantois.

« Pourquoi ne nous ont-ils pas crus avant qu’il ne soit trop tard ? », s’interroge aujourd’hui Cody Greene, 23 ans, coiffeur dans l’établissement visé.

Une troisième attaque à Londres, toujours pas d’arrestation !

Cinq heures après l’incident du salon de coiffure, Williams a frappé une troisième fois. À minuit et demi, il poignarde un homme au visage à la station Pontoon Dock du Docklands Light Railway, dans l’est de Londres. Cette agression est traitée comme une tentative de meurtre. Pourtant, le suspect est toujours en liberté.

Les enquêteurs pensent qu’il rentre ensuite dans sa ville natale de Peterborough pendant la nuit. Samedi matin à 9h16, il réapparaît devant le même salon de coiffure. La police est enfin appelée une nouvelle fois. Mais lorsque les agents arrivent sur place, 18 minutes plus tard, l’homme a disparu depuis longtemps.

Le carnage qui aurait pu être évité

Samedi soir à 19h28, Williams embarque à bord du train Doncaster-Londres King’s Cross à la gare de Peterborough. Ce qui suit est un cauchemar : il tente de tuer dix personnes à bord du train à grande vitesse. Les passagers courent dans les wagons, se barricadent dans les toilettes, se cachent derrière les volets du wagon-restaurant. Treize personnes sont blessées, dont cinq toujours hospitalisées. Stephen Crean, qui a tenté héroïquement de maîtriser l’agresseur à coups de poing, reçoit six coups de couteau.

Ce n’est qu’à l’arrêt d’urgence du train à la gare de Huntingdon que Williams est enfin interpellé. Lors de son arrestation, il est accusé d’avoir cassé le nez d’un policier.

Stephen Crean, à son domicile du sud-ouest de Londres, a subi de multiples blessures après s’être battu avec le sauvage au couteau. Stephen Crean, a reçu six coups de couteau alors qu’il luttait contre l’agresseur à coups de poing.

Le sauvage est repassé devant le salon de coiffure le lendemain matin, a déclaré au Daily Mail Filomena Campanaro, témoin de la scène et voisine du salon.

« Des questions auxquelles les autorités doivent répondre »

Les réactions indignées se multiplient. Paul Bristow, maire de Peterborough, salue certes le « travail remarquable » des services d’urgence lors de l’attaque du train, mais pose les questions qui fâchent : « Pourquoi la police a-t-elle mis environ 18 minutes à arriver sur les lieux du deuxième incident chez le coiffeur ? Anthony Williams a-t-il eu des contacts récents avec les services de l’Hôpital public, les services municipaux, la police ou l’administration pénitentiaire ? »

Le ministre de l’Intérieur du cabinet fantôme, Chris Philp, presse le ministre de l’Intérieur Shabana Mahmood de révéler ce que la police savait réellement du suspect.

Photo :  Shabana Mahmood ministre de l’Intérieur du collabo Starmer, déjà évoquée sur RR…ici en tenue islamique

Face au scandale, la police du Cambridgeshire s’est « volontairement » saisie de l’Independent Office for Police Conduct (IOPC). Une autodénonciation qui ne suffit pas à dissiper les interrogations sur une série d’occasions manquées qui auraient pu éviter un drame d’une ampleur rare.

Anthony Williams a comparu lundi devant le tribunal de première instance de Peterborough, accusé de 11 tentatives de meurtre. Il reste en détention provisoire jusqu’à son audience devant la Cour de la Couronne de Cambridge le 1er décembre. Mais pour les victimes et leurs proches, une question résonne avec une acuité terrible : comment un tel enchaînement de défaillances a-t-il pu se produire ?

Source des faits : Daily mail et presse britannique

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4 Commentaires

  1. Les Britanniques ont introduit le loup dans la bergerie. Ils doivent assumer cette erreur en réagissant vigoureusement.

  2. Ces défaillances sont quotidiennes et scandaleuses. Qu’attend le peuple anglais pour se battre contre ces envahisseurs en appliquant le principe de réciprocité: tu fous le camp dans un de tes pays musulmans ou on t’élimine.