Après une dernière semaine cauchemardesque – trahison des socialistes, rejet de la taxe Zucman, Bardella largement en tête dans les sondages, vote à l’Assemblée de la motion du RN demandant la fin du traité franco-algérien de 1968, victoire inattendue et spectaculaire de Milei en Argentine -, Jean-Luc Mélenchon met beaucoup d’espoir sur les élections municipales américaines, et principalement celles de New York, pour regonfler le moral vacillant des troupes et lancer sa grande offensive pour les prochaines élections municipales.
Zohran Mamdani coche en effet toutes les cases pour séduire Jean-Luc Mélenchon. Il est d’abord musulman, et donc dit prier cinq fois par jour. Il est surtout anticapitaliste, cornaqué par la vieille baderne démocrate Sanders, et affirme qu’il va faire payer les riches très cher pour rendre les pauvres plus riches. Et surtout, il soutient le Hamas, et qualifie Israël d’État génocidaire, menaçant de faire arrêter Netanyahou s’il ose mettre les pieds à New York.
Mélenchon a donc envoyé la toute frétillante Manon Aubry pour donner des conseils au camarade Zohran mais aussi prendre des leçons américaines sur la manière de gagner une élection municipale.
En effet, Jean-Luc Mélenchon est décidé à faire payer au prix fort la trahison des socialistes. Il va présenter des listes dans toutes les grandes villes et dans les banlieues islamisées où La Nouvelle France, ou la France créolisée, est certaine de remporter la mise.
Dans ses rêves les plus fous, le grand chef de LFI rêve de têtes de listes capables, dans toutes les grandes villes, de renverser la table après une campagne radicale et de prendre toutes les plus grandes mairies.
Avec Manuel Bompard et Sophia Chikirou, il a élaboré une stratégie de conquête, avec des têtes de listes qui devront se comporter en chefs de guerre pour arracher les mairies. Voici en exclusivité l’amorce du plan Mélenchon pour 2026. Il manque naturellement des pointures comme Louis Boyard, Mathilde Panot, Manon Aubry, Ersilia Soudais qui sont en réserve de la République et prêts à débarquer dans n’importe quelle ville où leur présence serait nécessaire.
Paris : Sophia Chikirou
Marseille : Sébastien Delogu
Lyon : Anaïs Belouassa-Cherifi
Toulouse : François Piquemal
Nice : Mireille Damiano
Nantes : William Aucant
Montpellier : Nathalie Oziol
Strasbourg : Florian Kobryn
Bordeaux : Nordine Raymond
Lille : Lahouria Addouche
Rennes : Marie Mesmeur
Reims : Sébastien Mura
Saint-Étienne : Valentine Mercier
Le Havre : Djawed Fridi
Grenoble : Allon Brunon
Nîmes : Michel Sala
Villeurbanne : Mathieu Garabedian
Brest : Cécile Beaudoin
Perpignan : Mickael Idrac
Tourcoing : David Guiraud
Roubaix : Ugo Bernalicis
Vaulx-en-Velin : Abdelkader Lahmar
Orléans : Valentin Pelé
Beauvais : Roxane Lundy
Choisy-le-Roi : Romain Albert
Saint-Denis : Bally Bagayoko
Saint-Pierre-des-Corps : Thomas Delplace
Arras : Yannick Kremer
Lorient : Vincent Le Tertre
Besançon : un parachutage national ?
Bien sûr, ce premier jet subira des variantes, en fonction de la stratégie définie par Jean-Luc Mélenchon au lendemain de l’élection new-yorkaise. En espérant pour les troupes LFI que la mésaventure de Louis Boyard à Villeneuve-Saint-Georges n’aura été qu’un accident de parcours…
Cyrano
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Mélenchon, l’ennemi public numéro un.