Chers lecteurs, asseyez-vous confortablement dans vos fauteuils en cuir végan (ou pas), car je vais vous conter une histoire extraordinaire : comment transformer un primate omnivore opportuniste en influenceur healthy du Paléolithique.
En effet, pour nos amis écolos-bobos, il est gênant de constater que nos ancêtres Homo sapiens étaient essentiellement carnivores.
Pensez-donc !
À l’heure où il est de bon ton de promouvoir le régime végétarien, voire végan, pour « sauver la planète » en réduisant notre « empreinte carbone », ça fait brouillon de savoir qu’historiquement, culturellement et biologiquement notre espèce est omnivore, avec en outre une dominante carnivore.
Il devient donc impératif de « déconstruire » l’image de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs pour les transformer en herbivores.
Alors voici la contribution hautement scientifique que nous propose Radio France dans ce cadre :
On notera tout de même que Radio France ne tombe pas complètement dans la malhonnêteté en qualifiant les Australopithèques de « possibles » ancêtres, car il n’en est rien. En effet, voici l’analyse obtenue de plusieurs intelligences artificielles questionnées sur le sujet :
Mistral :
L’australopithèque est souvent considéré comme un ancêtre potentiel des premiers représentants du genre Homo, mais il n’est pas directement un ancêtre de l’Homo sapiens. (…)
Il est important de noter que l’évolution humaine n’est pas une ligne droite, mais plutôt un buissonnement complexe avec de nombreuses branches et ramifications. Les australopithèques font partie de cette histoire évolutive, mais ils ne sont pas les ancêtres directs de l’Homo sapiens. Ils représentent plutôt une étape importante dans l’évolution des hominidés vers les premiers humains.
Anthropic :
| Plutôt qu’un ancêtre direct, l’australopithèque représente donc mieux un « cousin évolutif » proche, appartenant à une branche qui a contribué à l’émergence du genre Homo, dont nous sommes issus. |
C’est donc clair, l’Australopithèque par une de ses nombreuses branches (A. anamensis, A. africanus, A. afarensis, A. garhi, A. sediba, A. barelghazali et possiblement A. boisei, A. robustus), n’était au mieux qu’un lointain cousin et non pas un ancêtre en ligne directe.
De surcroît, la plupart d’entre eux étaient des omnivores opportunistes.
Une seule d’entre elles, l’Australopithecus sediba aurait été strictement végétarienne.
Mistral conclut :
En résumé, bien que les australopithèques aient eu une alimentation principalement végétarienne, ils n’étaient pas strictement végétariens et incluaient de la viande dans leur régime alimentaire.
Anthropic confirme :
En conclusion, aucune espèce d’australopithèque n’était strictement végétarienne au sens moderne du terme. Même les espèces avec un régime principalement végétal consommaient probablement des insectes et parfois d’autres petites proies de manière opportuniste. Leur régime alimentaire était plutôt adapté à leur environnement et aux ressources disponibles, avec une préférence marquée pour les matières végétales mais sans exclusivité stricte.
Alors, quels enseignements en tirer ?
D’abord, il existe une tendance wokiste chez les chercheurs qui alimentent la machine à désinformer des médias.
Tout part d’une étude qui conclut que : « Les australopithèques ne consommaient quasiment pas de viande, selon une étude publiée en janvier 2025 dans la revue scientifique Science ».
Un maître de recherche au CNRS, Sandrine Prat affirme à la lecture de l’article que « l’étude des périodes anciennes montre qu’on arrivait à cohabiter avec notre environnement sans avoir d’impacts sur ce dernier. À notre époque, il faudrait que chaque individu se questionne sur l’impact écologique de son régime alimentaire. Car, il y a sans doute une consommation excessive de viande par rapport aux capacités de la planète. Bien sûr, il ne faut pas négliger le sujet des carences parce qu’il y a certaines vitamines et minéraux qu’on ne peut trouver que dans certaines viandes. Mais le passé montre qu’il est possible de subsister sans consommer souvent de la viande rouge. »[1]
Ensuite, Radio France parachève la désinformation en supprimant le « quasiment » :
« Les australopithèques ne consommaient quasiment pas de viande », ce qui est un raccourci bien commode.
Puis Radio France généralise outrageusement le cas spécifique d’une espèce d’Australopithèque en étendant le régime végétarien à toutes les espèces d’Australopithèques, ce qui n’est pas le cas.
De surcroît, Radio France, au mépris de tout fondement scientifique, promeut joyeusement les Australopithèques comme nos ancêtres directs.
Moyennant ces trois mensonges flagrants, le lecteur retiendra que « nos ancêtres étaient végétariens ».
Il ira alors se précipiter pour acheter ses steaks de soja et son tofu, comblé d’aise par sa participation active au sauvetage de la planète.
Merci Radio France pour cet exemple d’honnêteté journalistique !
[1] Les mauvaises langues affirment que Sandrine Rousseau aurait eu un orgasme en lisant ce commentaire.
98 total views, 98 views today


Nos ancêtres étaient même cannibales. Cela est attesté. Et même dans les périodes de famines jusqu’au moyen-âge. Aujourd’hui, cela pourrait être une solution vu la cherté de la vie et de la viande: imaginez Panot, Larcher ou Ersilia, Garrido au congélo ou au saloir? Des mois de repas assurés. Bon, vu les saloperies, les pesticides, les vaccins, les métaux lourds que le bipède ingurgite, je déconseille fortement.
A mon avis, quand ils ne consommaient pas de viande, c’est que la proie leur avait échappé, tout simplement. Une salade, ça ne se carapate pas.