Accord franco-algérien de 1968 : pas de remise en cause pour Nunez !!

Cette semaine, Laurent NUNEZ, nouveau ministre de l’intérieur successeur de Retailleau a fait le tour des plateaux médiatiques radio-tv sans laisser une impression de « chef »; lui qui n’a toujours été qu’ un fidèle transmetteur d’ordres venus de supérieurs hiérarchiques ministres ou chefs de cabinets semblait dépassé par sa nouvelle fonction.
Sa position changera-t-elle avant le  « 30 octobre », jour où la suppression de l’accord de 1968 sera mis à l’actualité de l’Assemblée lors de la niche parlementaire du Rassemblement National ?
La schizophrénie macronique est contagieuse ! P’têtre ben koui, p’têtre ben knon ? 
Mais pas en même temps ! C’est dur d’être sinistre ministre macronien…
Sortira-t-il de la niche ?
Juvénal
L’accord franco-algérien de 1968, signé entre la France et l’Algérie, régit de nombreux aspects des relations bilatérales, notamment en matière de circulation, de séjour, d’emploi et de protection sociale des ressortissants algériens en France. Récemment, des discussions ont émergé sur la possibilité de remettre en cause cet accord. Cependant, le nouveau ministre français de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a précisé que cette remise en cause n’était pas à l’ordre du jour.
Lors d’une intervention publique, Laurent Nuñez, ministre français de l’Intérieur, a marqué son désaccord avec son prédécesseur, Bruno Retailleau concernant l’accord franco-algérien de 1968. Selon lui, la remise en cause de cet accord n’était pas envisagée. L’accord, signé il y a plus de cinq décennies, continue de réguler les conditions de séjour et d’emploi des citoyens algériens en France, ainsi que leur accès à certaines prestations sociales. « Je comprends que la tension qu’il y a actuellement avec l’Algérie fait qu’on n’a plus de relation sécuritaire avec eux, d’échanges sécuritaires. Pour un ministre de l’Intérieur, c’est un problème, c’est un gros problème », a indiqué Laurent Nunez au micro de France Inter.
Dans son discours, Laurent Nuñez a souligné l’importance de maintenir des relations apaisées avec l’Algérie et d’engager un dialogue constructif, tout en respectant les accords bilatéraux existants. Il a insisté sur la nécessité de travailler sur la coopération dans des domaines spécifiques, tels que la sécurité et la gestion des flux migratoires, sans remettre en cause les bases de l’accord de 1968.

Baisse des tensions entre la France et l’Algérie

Les relations entre la France et l’Algérie ont été marquées par des tensions diplomatiques ces derniers mois, principalement en raison de la question migratoire et des expulsions de ressortissants algériens en situation irrégulière. Le rapport parlementaire récent, qui proposait de remettre en question certains des avantages accordés aux ressortissants algériens par l’accord de 1968, a ravivé les débats sur cet accord. Cependant, Laurent Nuñez a clairement indiqué que le gouvernement français n’envisageait pas de revoir les termes de cet accord dans un avenir proche.

Ce maintien de la position française intervient après une période où les discussions sur la révision des conditions de circulation, de séjour et de protection sociale des Algériens en France étaient particulièrement vives. Bien que le rapport parlementaire ait suggéré de réexaminer ces dérogations, la France semble privilégier une approche diplomatique et constructive, préférant maintenir l’accord en place tout en cherchant à améliorer les échanges bilatéraux sur d’autres aspects.

Les obligations de quitter le territoire français (OQTF)

Un autre sujet lié à l’accord franco-algérien de 1968 concerne les obligations de quitter le territoire français (OQTF). Laurent Nuñez a évoqué ce point lors de son intervention, précisant que de nombreuses personnes en centres de rétention administrative étaient d’origine algérienne. Ce chiffre a attiré l’attention sur la nécessité d’une coopération renforcée entre les autorités françaises et algériennes pour faciliter les expulsions.

Le ministre a également souligné l’importance de la reprise des laissez-passer consulaires, document essentiel pour organiser les expulsions, et a précisé qu’il n’avait pas encore pris contact avec son homologue algérien à ce sujet. La question des expulsions et de la gestion des ressortissants algériens en situation irrégulière continue d’être un point de friction dans les relations bilatérales, mais Laurent Nuñez a insisté sur la nécessité d’un dialogue pour résoudre ces problématiques.

Un changement de ton avec la nomination de Laurent Nuñez

La nomination de Laurent Nuñez au poste de ministre de l’Intérieur en mai 2025 a marqué un tournant dans la gestion des relations entre la France et l’Algérie. Contrairement à son prédécesseur, Bruno Retailleau, qui avait pris une position plus ferme sur l’accord de 1968 et la question migratoire, Laurent Nuñez a opté pour une approche plus modérée et diplomatique. Dans ses déclarations, il a rejeté le terme de « submersion migratoire », se positionnant comme un défenseur de la concorde et du dialogue.

Cette évolution dans la politique intérieure française pourrait être perçue comme une tentative de réduire les tensions avec l’Algérie et de rétablir une coopération plus fluide entre les deux pays, notamment sur les questions de sécurité et de migration. En mettant l’accent sur la nécessité de reprendre les discussions sur ces sujets, Laurent Nuñez a laissé entendre que la France ne chercherait pas à modifier les bases de l’accord franco-algérien de 1968, mais plutôt à renforcer les mécanismes de coopération dans des domaines spécifiques. source :

Pcc : Juvénal de Lyon / LIBEREZ BOUALEM SANSAL

Merci à Joël pour le tableau ci-dessous

Screenshot

 23 total views,  23 views today

Répondre à Christine Tasin Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


9 Commentaires

  1. ce scandaleux accord qui nuit à la france coûte actuellement un « pognon de dingue » : mais plutôt que de le supprimer l’Etat collabo préfère faire les fonds de poche des français : comme faire sauter les 10% aux retraités, et fiscaliser les indemnités des gens gravement malades

  2. Et donc, on va encore se le faire mettre profond par l’algérien haineux. Macronar et nunez doivent aimer ça.

  3. Pourquoi tant de faveurs et d’avantages pour les Algériens depuis 1962 ? Pourquoi tant de politiciens travaillent contre nos intérêts ? A un moment donné, il faudra fermer les frontières eu égard aux insécurités ainsi développées hier sur Cnews sans parler des crimes, viols, etc. Mais je déchante, une telle décision ne sera jamais prise et ceux qui pensent comme nous ne manifesteront jamais dans les rues. Certes il faut remercier Europe1, Cnews et Sud-radio pour leurs analyses, mais qui n’ont aucune portée pour des changements auprès des politiciens.

    • Pourquoi ? C’est très simple : corruption. De petites valise de billets… des achats d’oeuvres d’art surpayées… Des invitations à faire des conférences rémunérées à des tarifs injustifiables… Le nombre de combines pour transférer de l’argent dans la poche d’un politicien en échange de décisions favorables, voire plus simplement en échange de pas de décisions du tout, est infini. Récemment Villepin s’est fait remarquer pour avoir vendu des livres à un tarif inexplicable vu que d’autres exemplaires étaient disponibles dix fois moins chers, mais comme TOUS croquent de l’argent des rois du pétrole, tous ferment les yeux : https://www.fdesouche.com/2025/06/27/bibliophilie-ou-blanchiment-villepin-vise-apres-des-ventes-de-livres-a-prix-delirants/

      • Même Flanby a fait des conférences. Sarkozy aussi. Hollande, un incapable patenté, donnant des conseils, hilarant ! 150000 euros à 200 000 pour une demi-heure ou une heure de blabla selon les fourchettes, je trouve ça plus que suspect.

  4. L’Espagne, elle, vient d’obtenir que ses OQTF soient repris par le provocateur Tebboune! Une façon pour lui de faire un pied-de-nez et de narguer la France qu’il a en horreur !