Poutine-Trump prochainement à Budapest ?

N’importe quel lambda sommairement au courant de la géopolitique, mais bien nourri par le rouleau compresseur des pressetituées dégénérées de la chose, sait que le CPI a émis en 2023 un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, s’il devait sortir son nez de Russie. En effet, le maître du Kremlin est accusé d’avoir enlevé des enfants ukrainiens… Une affaire qui s’est avérée une farce, mais le mandat d’arrêt n’a toujours pas été supprimé ! C’est une des illustrations de la russophobie primaire en vogue en Occident collectif dégénéré. Ces clowneries n’ont pas empêché la rencontre Poutine – Trump à Anchorage, ou dernièrement la visite du Président russe au Tadjikistan.

Les clowneries ne viendront pas non plus assombrir une situation mondiale sous tension, lorsque les deux chefs d’états les plus puissants se rencontreront à Budapest, chez Viktor Orban, dont on connaît les liens cordiaux avec Donald Trump et les relations aimables avec Vladimir Poutine.

La Gauleiterin doit monter aux rideaux chaque jour et se bourrer de calmants pour dormir, tant Orban est ouvertement rebelle, tout en acquérant, assurément, une stature internationale incontestable. Quand l’UE RSS dégénérée, rabrouée, humiliée par Trump, s’enfonce de plus en plus vers une explosion, précédée par une crise économique sans précédent, qu’elle aura créée de toute pièce par bêtise.

Selon la page du Président de la Fédération de Russie, on notera les rapports réguliers de Yuri Oushakov, proche collaborateur de Vladimir Poutine sur les relations entre les deux présidents.

Hier après-midi, les deux hommes se sont parlé pour la huitième fois. Cet échange d’hier a duré deux heures et demie. Et là, nous est rapporté le génie diplomatique de Vladimir Vladimirovitch qui félicite son homologue américain sur sa politique de Gaza et pour les autres pays dans le monde, où il aurait été l’instigateur de paix. La mise en condition de Trump par Poutine est parfaite. Ce dernier connaît la vanité de son homme. Il force le trait. J’entends le Donald ronronner comme un gros chat de l’autre côté du fil ! Les pressetituées de l’Occident collectif dégénéré se gargarisent avec l’idée que Poutine, effrayé à la perspective des Tomahawks, se serait précipité sur son téléphone pour quémander cet appel qui eut lieu hier. C’est bien le contraire car, si ces paresseux propagandistes avaient bien écouté Trump dans son avion de retour de Sharm El Sheikh, ils auraient retenu que Trump leur avait lancé, interrogé sur les Tomahawks, qu’il appellerait Poutine.

Plus sérieusement, voici ce que rapporte ensuite Yuri Oushakov sur l’Ukraine bien sûr :

 Un accent particulier a été mis lors de la conversation sur la crise en Ukraine. Vladimir Poutine a fourni une évaluation détaillée de la situation actuelle, soulignant l’intérêt de la Russie à parvenir à une résolution pacifique par des méthodes politiques et diplomatiques. En particulier, il a été noté que pendant l’opération militaire spéciale, les forces armées russes détiennent une initiative stratégique complète le long de toute la ligne de contact. Dans ces circonstances, le régime Kiev recourt à des méthodes terroristes, attaquant des cibles civiles et des infrastructures énergétiques, auxquelles nous sommes contraints de répondre en conséquence.

Donald Trump a souligné à plusieurs reprises l’impératif d’établir la paix en Ukraine dès que possible. L’idée que le conflit russo-ukrainien s’est avéré être la question la plus difficile à résoudre dans tous les efforts de maintien de la paix du Président américain était palpablement évidente tout au long de ses remarques lors de la conversation. Dans ce contexte, il a naturellement mentionné ses succès dans le règlement de huit autres conflits régionaux.

Décidément, le Donald ne peut s’empêcher de faire le Tartarin de Tarascon, sans penser une seconde, qu’il parle à un individu hautement cultivé, intellectuellement sophistiqué, tout ce qu’il n’est pas, qui doit sourire à l’intérieur de lui-même en écoutant ces vantardises qui vont bientôt s’avérer comme telles. Je continue le rapport Oushakov :

« Il convient de noter que l’un des principaux arguments du président américain reposait sur le postulat selon lequel la résolution du conflit en Ukraine ouvrirait des perspectives formidables – et, il a souligné cette formidable perspective pour le développement de la coopération économique entre les États-Unis et la Russie. Incidemment, les deux parties ont parlé de la profonde affinité mutuelle entre les peuples des deux pays, qui a été si vivement démontrée pendant la seconde guerre mondiale. Il a été souligné que l’état actuel des relations bilatérales semblent paradoxales dans le contexte.

La question de l’approvisionnement potentiel en missiles de croisière Tomahawks à longue portée pour l’Ukraine a également été soulevée. Vladimir Poutine a réitéré sa position, selon laquelle les Tomahawks ne changeraient pas la situation sur le champ de bataille, mais causeraient des dommages substantiels aux relations entre nos pays, sans parler des perspectives d’un règlement pacifique.

Dans ce contexte, il convient de noter que les présidents ont discuté de la possibilité d’organiser une autre réunion personnelle. C’est en effet un développement très significatif. Il a été convenu que les représentants des deux pays commenceraient immédiatement à préparer le sommet, qui pourrait être organisé par exemple à Budapest.

Je dirais à l’avantage de Trump, qu’il tente au moins de dialoguer avec Poutine, quand les dégénérés le deviennent de plus en plus, s’entêtant dans une russophobie hystérique, totalement irrationnelle, raison majeure de leurs faillites économiques, puisque l’énergie est devenue inabordable pour les entreprises qui perdent toute compétitivité, tout en enrichissant les US, qui leur fournit à des prix impossibles une énergie qui les rend morts à toute concurrence. J’en termine avec le rapport Oushakov :

« Sur une note distincte, il convient de mentionner que notre président a hautement loué les efforts personnels de la Première Dame des États-Unis, Melania Trump, pour réunir les enfants russes et ukrainiens aec leurs familles et a demandé au Président américain de transmettre ses meilleurs vœux à son épouse. »

Courte estimation de Oushakov sur la conversation entre les deux hommes : « Dans l’ensemble, je dirais que le contact téléphonique entre les présidents de la Russie et des États-Unis a été très utile et les deux dirigeants ont convenu de maintenir le contact. »

Merci de l’attention

Bien sûr, Viktor Orban salue chaleureusement le projet et lance que la Hongrie est prête à accueillir le sommet dans l’intérêt de tous les peuples qui veulent la paix.

Dehors, les Merz-Macron-Starmer-Tusk ! Ils nous font la honte. Le plus marrant, c’est une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, qui montre à quel point Trump humilie ce pauvre tocard qui souille le palais de l’Élysée. Il en a été de même pour Merz, selon Alice Weidel, « très isolé qui ne faisait que servir de pot de fleur … »

Et, ici, l’on constate la façon très aimable de Trump de traiter Viktor Orban, en soulignant qu’il avait soutenu sa candidature durant les dernières élections en Hongrie. Orban qui ne se précipite même pas et que l’on n’aperçoit pas à l’image.

Cependant, je n’apprécie pas du tout cette exhibition, où Trump le Narcisse se fait Superman, empereur du monde, alors que son empire est en déclin. Je dirais même, qu’il se ridiculise aux yeux de la communauté internationale des analystes. Il fait son show et ne peut s’en empêcher ! C’est tragique quand même et pas sérieux, vu les tensions intenses qui secouent le monde .

Suite au prochain événement à Budapest !

Sylvia Bourdon

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