L’essentiel a été réalisé. Les otages encore vivants, captifs des barbares, ont retrouvé leurs familles. Mais cela ne signifie nullement que la paix règne à Gaza. Profitant de la relative inertie de Tsahal qui respecte les accords, les djihadistes refusent de rendre les armes, reprennent leurs assassinats, et se déclarent prêts à une nouvelle confrontation avec Israël.
Afrique, Balkans, Orient, Asie centrale, Inde, Chine… S’ils acceptent une « paix des braves » c’est uniquement afin de limiter les dégâts et bénéficier d’un sursis pour se réarmer. La signature des nazislamistes sur un traité de paix vaut autant qu’une raclure de merde sur un feuillet de PQ.
Je n’avais aucun mérite à prédire dès le premier octobre que la paix de Trump ne serait qu’une trêve de courte durée. Car avec ces fanatiques qui veulent conquérir le monde par la violence et la terreur, il en a été partout ainsi depuis 1400 ans, chaque fois que le sort des armes leur était défavorable. Temporiser. Tergiverser. Renforcer leurs positions. Maintenir la pression.
Trump commence à comprendre qu’ils ont voulu le rouler
Dès le lendemain de la libération des otages, le Hamas s’est emparé ostensiblement des zones où l’armée israélienne s’est retirée, sans attendre la suite des négociations sur le plan de paix de Trump. Par contre, les djihadistes se font plus discrets là où des blindés et des véhicules militaires israéliens restent déployés, pour faire tampon, après la mise en œuvre du cessez-le-feu.
Trump menace de désarmer le Hamas par la force, et je suppose que Bibi n’y verra aucune objection, puisque les terroristes en quête de légitimité ne respectent pas le plan en vingt points du président américain. Parmi ceux-ci, le désarmement des assassins, l’exil de ses terroristes et l’exclusion de ses soutiens des futures structures de gestion de l’enclave où ils imposent leur loi par la terreur depuis 2007. En contrepartie Israël poursuivrait un retrait progressif de ses forces, sans toutefois abandonner ses points stratégiques.
Or le Hamas refuse obstinément de rendre les armes. Comme il s’oppose à ce que ses bandes de criminels soient exfiltrées vers des pays arabes, s’il s’en trouve pour les accueillir, un sujet rarement évoqué. Et réclame sans vergogne le droit de redevenir la puissance dominante à Gaza, s’imposant à nouveau aux Gazaouis par le crime et la terreur.
Pour reprendre le pouvoir, le mouvement islamiste a orchestré dès mardi une campagne d’élimination de ses opposants dans les rues de l’enclave et dans les maisons encore debout.
Les djihadistes masqués n’ont pas perdu de temps pour reconstituer une « Force dissuasive » au sein de l’appareil répressif du Hamas, afin de mener des opérations de traque et de rafle pour neutraliser leurs opposants. Soi-disant pour garantir la sécurité et la stabilité dans différentes zones de la bande de Gaza. Concrètement, pour renforcer leur présence, afficher leur puissance, et montrer qu’ils dirigent toujours ce petit territoire d’où ils ne sont pas près de déguerpir.
Des journalistes de l’AFP plutôt favorables au Hamas ont observé le déploiement resserré des forces de sécurité des djihadistes dans plusieurs localités, avec des barrages sur des marchés et sur des routes. Après trois jours d’échauffourées, des témoins ont rapporté d’intenses combats à Gaza-ville dans le quartier de Choujaïya, opposant une unité du Hamas à des clans armés dont certains seraient plus ou moins soutenus par Israël.
En fait, selon une pratique immuable, les terroristes ont assassiné des traîtres présumés. Filmant les exécutions, une méthode d’intimidation dont ils ont l’habitude, pour renforcer la crainte qu’ils inspirent à leurs coreligionnaires, et tuer dans l’œuf toute tentative de contestation de leurs méthodes mafieuses.
Ainsi a-t-on pu voir lundi, à la façon d’Al-Qaïda ou de Daech, huit hommes les mains liées dans le dos et les yeux bandés, traînés sur une place, mis à genoux, et alignés avant de se faire abattre d’une rafale tirée dans le dos par des hommes de main postés derrière eux. Sur le canal Telegram d’Al-Aqsa TV, dont Fripounette ne réclame pas l’interdiction, la vidéo est accompagnée de cette légende : « La résistance exécute la peine de mort contre des collaborateurs et des hors-la-loi dans la ville de Gaza ».
Comme d’habitude, selon une terminologie reprise par LFI, les tueurs sanguinaires de civils deviennent des résistants, et leurs opposants des collabos ou des brigands. Étonnamment la Commission des droits de l’homme de l’ONU a exprimé sa désapprobation. Tandis que Mahmoud Abbas, pour prouver qu’il bouge encore, a exigé la fin des exécutions extrajudiciaires et arbitraires. Autant pisser dans une mandoline arabe.
Observant la situation se détériorer, Donald Trump a menacé le Hamas. « S’ils ne se désarment pas eux-mêmes, nous les désarmerons. Cela se passera vite et peut-être violemment »
Dans un premier temps, les États-Unis vont mobiliser 200 militaires sous les ordres du nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), l’amiral Brad Cooper afin de superviser et observer la mise en œuvre de l’accord. « Leur rôle sera de s’assurer qu’il n’y aura pas de violations ni d’incursions ».
Ce groupe de contrôle devrait compter, en plus des Américains, des membres de l’armée égyptienne, de l’armée qatarie, des Turcs et probablement des Émiratis. En contact permanent avec les Israéliens, mais sans que ceux-ci interviennent directement. Psychologiquement c’est de bonne guerre pour couper l’herbe sous les pieds du Hamas qui prétend « défendre l’islam contre les Juifs et les Croisés ».
Le plan Trump prévoit le retrait progressif déjà amorcé de Tsahal qui gardera le contrôle de 53 % du territoire. Ainsi qu’une amnistie pour les tueurs s’ils s’engagent à respecter une coexistence pacifique et rendent leurs armes. Pour les autres, le plan prévoit l’exil. Sans en définir les modalités pratiques. Ira-t-on les attraper par la peau des fesses, un par un, dans leurs derniers souterrains ?
Donald n’a pas donné non plus trop de précisions sur la forme que prendrait l’opération de désarmement, ni sur les délais qu’il accordait au mouvement islamiste pour déposer les armes et dégager, parlant seulement d’une durée raisonnable. Mais on peut supposer que Bibi sera moins patient et moins conciliant. Il suffirait d’incidents anti-israéliens, plus que probables, pour justifier une riposte musclée.
Israël reste vigilant sur une stricte application des accords de cessez-le-feu
« Après la libération des otages, il nous faut obtenir la démilitarisation et le désarmement du Hamas » a souligné Nétanyahou mardi sur la chaîne CBS. « Le Hamas doit rendre les armes et il faut s’assurer qu’il n’y a plus d’usines d’armes à Gaza. Il ne doit pas y avoir non plus de trafic d’armes vers Gaza. C’est cela, la démilitarisation. »
« Le combat n’est pas encore terminé, mais une chose est claire, quiconque lève la main sur nous sait qu’il paiera un prix très lourd », a rappelé Nétanyahou. lors de la commémoration du deuxième anniversaire du massacre du 7 octobre 2023. « Israël se trouve en première ligne du face-à-face entre la barbarie et la civilisation. »
La reconnaissance unilatérale sans contrepartie d’une entité criminelle par le paltoquet a déshonoré la France, mais ne participe en rien au processus de paix. L’objectif du Hamas reste celui de tous les islamistes : dominer le monde, en commençant par éliminer Israël. Depuis lundi, Tsahal a déjà dû ouvrir le feu sur des individus armés menaçant ses patrouilles.
Les Israéliens savent que la paix restera un vœu pieux tant qu’ils n’auront pas chassé hors de leurs frontières les fauteurs de troubles. À moins que ceux-ci ne préfèrent mourir sur place. Le fallacieux vivre-ensemble est un leurre pour les Européens, dhimmis ou futurs convertis.
Christian Navis
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Et je n’oublie pas que le foutriquet a comploté dans le dos de TRUMP et de Bibi.
Lors des négociations serrées et cruciales en vue de la libération des otages, le Minus a convoqué à Paris, quelques chefs d’état pour jeter les bases d’un état falestichien.
Une vraie petite roulure !!!
Tant qu’il restera un musulman sur la bande de Gaza Israël ne sera jamais en paix.
Il faut que Tsahal finisse le travail… et les bouter jusqu’à is Mer, Allah Reconnaîtra les siens!
Notre Olibrius ne sait que claironner à tous les vents que la France condamne ces actes avec la plus grande fermeté. Tu parles que les terroristes tremblent de peur! 😂😂😂😂 Il est la risée du monde entier. Mais qu’il dégage, et vite!