Les relations Trump-Poutine ouvertement mises en cause par Moscou

Bien avant la rencontre sollicitée par Trump et acceptée par Poutine, malgré le faible niveau de préparation du côté US, il y avait des tenants de la ligne dure à Moscou, concernant les relations bilatérales ; d’ailleurs, celle-ci existe aux US, nommée « Deep State ».

Cependant, Vladimir Poutine, qui tient énormément à enfin arriver à entretenir de bonnes relations avec les US, dans l’intérêt surtout économique de la Russie, en joueur d’échec, s’arme de patience avec Trump qui nous fait des cacas nerveux anti-russe, pour se contredire ensuite et cela, avec une constance qui laisse douter, soit de ses capacités cognitives, comme croient le savoir des analystes de la communauté internationale, soit de son incapacité à gérer les affaires internationales. Même sur la question palestinienne, un grand nombre de questions se posent, effacées par la communication et les exagérations trumpiennes sur ses « performances exceptionnelles » à œuvrer pour la paix dans le monde. Tout cela, dans le but d’obtenir le Prix Nobel, qui flatterait son égo surdimensionné et, qui ne lui a pas été attribué. Je ne reviendrai pas sur le sujet que j’ai déjà traité ici dans un article précédent.

Hâbleur, vantard, il avait lancé à la face du globe : « Quand je serai élu, je mettrai fin à la guerre en Ukraine en 24 heures. » Neuf mois se sont passés, rien n’a changé. Trump s’est petit à petit transformé en un Joe Biden 2. Tantôt, il nous la fait : « J’ai de très bonnes relations avec Vladimir », pour l’insulter et le menacer ensuite « de sanctions qui l’enverront en enfer. Que si Poutine ne vient pas à la table des négociations, je vais envoyer des Tomahawks » !

Selon mes observations quotidiennes depuis que Trump nous a fait le coup du : « Je vais régler l’affaire en 24 heures », ou du : « Ce n’est pas ma guerre, mais  celle de Biden », c’est bien devenu sa guerre à lui, Trump, puisqu’il ne cesse de livrer des armes à l’Ukraine et que désormais, de manière détournée, il continuera à le faire, par les dégénérés européens, qui n’ont pas un rond, sauf le nôtre, qui achèteront les armes pour l’Ukraine. D’ailleurs, à l’heure où j’écris cette chronique, les US fournissent toujours l’aide satellitaire à l’Ukraine. En quoi les US ne seraient plus impliqués dans cette guerre ? Si Trump avait voulu faire cesser le conflit, il aurait arrêté toute livraison d’armes, de fonds et d’aides satellitaires à l’Ukraine, le jour de son investiture. Cela aurait épargné des centaines de milliers de vies côté Ukrainien et, selon les sources les plus crédibles, ce sont 7 soldats Ukrainiens qui tombent pour 1 soldat Russe. Cela dit, les pertes inutiles sont considérables et c’est surtout l’Ukraine qui trinque par une démographie détruite qui ne sera plus rattrapable. Des millions sont partis se réfugier d’abord en Russie et le reste est éparpillé dans le monde, sans l’intention de ne jamais revenir.

Les premiers coupables sont les USA avec John McCain et Victoria Nuland, qui ont opéré un, ce qu’ils appellent : « regime change », changement de régime en Ukraine qui soit favorables aux États-Unis, où nous avons pu observer l’agent français de la CIA, BHL, haranguer les foules Place Maidan.

Ont suivi les Hollande-Merkel-Zelensky, qui ont refusé de mettre en œuvre les accords de Minsk, dans le but de laisser le temps à l’Ukraine de réarmer. Cela du propre aveu de Merkel, suivi d’Hollande qui confirmait. Puis, avec la couverture US, c’est l’ignoble BOJO qui est arrivé décoiffé à Kiev, alors que des accords de paix allaient être signés entre Russes et Ukrainiens, pour arrêter ce processus de paix, arguant que US et GB allaient désormais les aider avec la fourniture massive d’armes et finances pour continuer la guerre et mettre la Russie à genoux. J’apprends en regardant en replay : BERCOFF SUR LE VIF  que BOJO aurait été acheté par une firme anglaise de fabrication d’armement pour plus d’un million de $, afin de convaincre Zelensky de poursuivre la guerre. Cette information me révulse physiquement. Je pense aux soldats qui souffrent qui meurent dont on nous cache les images, afin d’éviter de choquer un public qui ignore ce que sont les souffrances de ces jeunes hommes des deux côtés. Les dégénérés craignent tellement leurs peuples qui feraient pression pour que cesse cette foliequi les maintiens pour l’instant au pouvoir, pour simplement jouir de ses avantages matériels.

Je suis en train de relire l’ouvrage remarquable de l’écrivain Allemand, Erich Maria Remarque, publié pour la première fois en 1929, succès mondial encore aujourd’hui : À l’est rien de nouveau. J’ignore si c’est l’âge, mais mon estomac, mes intestins et tout le reste de ce que j’ai dans le corps se crispe jusqu’à la douleur, aux descriptions détaillées et atroces de la souffrance de ces très jeunes soldats, à peine sortis de l’adolescence, touchés dans les tranchées boueuses, crasseuses, envahies de rats et de poux, d’excréments de pisse et de sang se mêlant à des intestins panachés de chair, durant la première guerre mondiale. Ajoutez celle des chevaux touchés dont les hurlements à la mort se confondent avec ceux des humains, dans les nuits tièdes de l’été, les automnes pluvieux et les hivers rigoureux. Peuvent-ils penser une seconde, ces dégénérés de l’Occident collectif, à ces centaines de milliers de souffrances causées par leur cupidité, leur soif de pouvoir, leur corruption endémique ? Ces gens meurent pour çà et non pour une cause qui mérite d’offrir sa vie !

Les adversaires de Poutine et de la Russie objecteront, : « que Poutine aille à la table des négociations alors ! » Oui, Poutine le veut bien, mais à ses conditions, rabâchant à juste titre, que ce sont les US et la Grande Bretagne, l’Allemagne et la France qui sont à l’origine de cette guerre, qui n’aurait jamais dû avoir lieu, comme nous le chante si souvent Trump, qui ajoute « si c’est moi qui avais été au pouvoir ! »

Vladimir Poutine, qui a fait preuve jusqu’à présent, d’une patience hors norme, est allé très loin, dans son souhait d’entretenir de bonnes relations avec les US. Attitude critiquée par les tenants de la ligne dure. Il a accordé des heures d’entretiens à Steve Witkoff, il a eu de nombreuses conversations téléphoniques avec Trump. Malgré ses réticences à se rendre à Anchorage, estimant que le côté US manquait de préparation, il a finalement accepté la proposition de Trump, d’aller à sa rencontre ! Il va jusqu’à déclarer que l’initiative Trump au Moyen Orient est remarquable. Lorsque le Prix Nobel de la Paix fut attribué à une autre personne que Trump, Poutine, qui se trouvait en visite au Tadjikistan pour conforter la base militaire de la Russie qu’il estime être un bouclier de sécurité, eut ces mots appréciés par Trump sur son Truth Social : «Il y eut des cas où le comité a décerné le prix Nobel de la Paix à des personnes qui n’ont rien fait pour la paix. À mon avis, ces décisions ont causé d’énormes dommages au prestige de ce prix ». Poutine a ensuite loué les efforts de maintien de la paix de Trump dans le monde entier … Du pur génie diplomatique poutinien !

Les voix d’opposants à la modération de Vladimir Poutine qui s’exprimaient jusqu’alors sur les réseaux sociaux et autres blogs en Russie, ainsi qu’à travers la voix de DmitriMedvedev (l’occident collectif dégénéré pense qu’il n’y a pas de liberté d’expression en Russie), se font désormais de plus en plus entendre, jusqu’aux officiels à Moscou. Ces voix qui critiquent le Président Poutine de poursuivre les relations avec Trump et son administration, alors qu’ils ne font que menacer et insulter. Outre que, le FSB a annoncé il y a peu, que le SBU, homologue du FSB en Ukraine, projette de nouveaux attentats contre des hauts gradés du ministère de la Défense à Moscou. «Pourquoi continuer le dialogue avec Trump et son administration qui nous menacent tous les jours avec l’envoi de Tomahaws ? Des Tomahaws dont nous connaissons les effets et qui ne nous inquiètent pas le moindre du monde, puisque nous avons du répondant ?Pourquoi continuer ce dialogue, alors que Trump continue d’avoir des rapports aimables avec Zelensky et son administration, qui projettent des attaques terroristes contre nos officiels ? Continuons cette guerre jusqu’à la capitulation de l’Ukraine. Ignorons toute cette agitation et restons ancrés avec nos amis à nos côtés que sont la Chine et l’Inde et le reste des BRICS. » Ces mêmes voix influentes qui vont même jusqu’à souhaiter l’envoi des Tomahawks à l’Ukraine, « ce qui nous donnerait l’occasion d’oblitérerenfin totalement et définitivement ce pays ». C’est ce que croit savoir l’analyste britannique, Alexander Mercouris, qui a un réseau international remarquable d’informateurs de premier ordre.

Désormais, c’est au sein même du ministère de Sergey Lavrov, que Rodion Miroshnik, d’origine ukrainienne, qui a le titre « d’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères sur les crimes commis par le régime de Kiev »,  se fait l’écho de la contestation. Les médias mettent désormais Vladimir Poutine sous pression durant les conférences de presse, où les journalistes lui posent des questions sur sa modération.

Le Président du Belarus, Alexandre Lukatchenko, déclare qu’envoyer des Tomahawks exacerberait les tensions entre les deux pays. Le mois dernier, des responsables américains ont suggéré que Washington pourrait être ouvert à l’envoi de Tomahawks en Ukraine, bien que le président Donald Trump ait souligné qu’aucune décision finale n’a encore été prise sur la question.

Les missiles Tomahawks coûtent environ 1,3 millions $ chacun et ont une portée d’environ 2500 km, permettant à l’Ukraine, en théorie, de frapper des cibles profondément à l’intérieur du territoire russe, Moscou et au-delà.

S’exprimant à Minsk mardi, Loukachenko a souligné que l’armement de Kiev avec ces missiles ne résoudrait pas le conflit mais pourrait « escalader la situation en guerre nucléaire. » Il a ajouté que Trump « comprend cela mieux que quiconque » et a suggéré que le président américain n’est pas « pressé » de remettre ces armes létales ou d’autoriser des frappes profondes en Russie, comme l’a demandé cette petite ordure corrompue Zelensky. Source RT NEWS et le petit commentaire sur Zelensky est « maison » bien sûr.

Plusieurs médias ont noté qu’il est peu probable que les États-Unis livrent réellement les Tomahawks, car leurs stocks actuels sont déjà destinés à la marine et à d’autres utilisations. The Economic Times croit savoir, que Washington ne pourra probablement fournir qu’entre 20 et 50 missiles, ce qui aurait un impact négligeable sur le champ de bataille.

Selon Alexander Mercouris toujours, le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, reconnaitrait que les tenants de la ligne dure sont en train de gagner du terrain. Surtout à la suite des commentaires imbéciles du malade Macron à Sharm El Sheikh, « que la Russie est en train de prolonger la guerre par son entêtement militaire et que la Russie va devoir en payer le prix, afin d’être contrainte de venir à la table des négociations ». Ce à quoi, Peskov a répondu « que la Russie est prête à la paix et que si la Russie persiste avec son opération spéciale, c’est qu’il y a un manque d’alternatives. De manière ou d’une autre, la Russie persistera à défendre ses intérêts et atteindra ses buts. Si rien n’avance, c’est loin d’être de notre faute. Adressez vos questions à Zelensky qui ne cesse de projeter contre nous des attaques terroristes. »Ce qui signifie que Poutine est toujours ouvert à des négociations. C’est bien ce qui lui est reproché par les tenantsde la ligne dure dans son pays.

Le plus agaçant est que ce minable psychopathe, Macron, ne cesse d’ouvrir son bec puant pour se faire remarquer. Les dégénérés de l’UE RSS, ont encore servis de pots de fleurs à Trump à Sharm El Sheikh.

Conclusion : le temps passe, les soldats meurent et les tenants de la ligne dure gagnent du terrain., dont il est à espérer qu’ils ne se trouvent en position de faire sauter Vladimir Poutine ou de le contraindre aux extrémités que j’expliquais plus haut, qui pourraient mener à une guerre nucléaire. Le temps passe aussi pour les dégénérés encore en place dans nos pays de l’UE RSS, dont il est à espérer qu’enfin, les peuples viendront les balayer par les urnes, sinon, MANU MILITARI !

Sylvia Bourdon, 15 octobre 2025

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2 Commentaires

  1. J’en ai marre de toutes ces guerres, de ces politiciens et politiciennes. Je hais la guerre et j’emmerde ceux qui les provoquent. Ce monde est absurde.

  2. Ils tous d’accord pour la paix mais chacun à ses conditions.
    Les chiens otaniques veulent la peau de l’ours, toujours aussi obstinément opposés à toute émergence de pays non occidentaux dont la Russie est le porte-drapeau.
    Le nouveau bloc militairement puissant en a décidé autrement et avec patience détruit méthodiquement les intimidations yankees relayées aujourd’hui par ‘peace man’ maniant toujours le ‘peacemaker’ en pleurant pour son prix nobel.
    La Russie n’est pas le hamas et les cousins des rosbeefs amateurs de déculottées devront bien céder un jour ou l’autre face à cette énorme coalition des brics qu’ils ont provoquée.
    Putin ne cédera pas un pouce de ce qu’il a conquis patiemment, répondant à chaque fois proportionnellement à l’implication occidentale croissante au prix malheureusement de nombreuses victimes.
    Il faudrait peut-être qu’il en termine précisément et bruyamment avec les fouteurs de binz dégénérés.