Enquête exclusive : cette gauche dijonnaise qui drague les islamistes
En Bourgogne, l’islamisme des Frères musulmans a tissé sa toile depuis plus de trente ans. Un fléau communautariste dénoncé par plusieurs élus locaux qui en ont fait leur combat, mais avec lequel d’autres, ancrés à gauche, composent par électoralisme ou naïveté déplorable. Notre collaborateur, le grand reporter Emmanuel Razavi, spécialiste du Moyen-Orient, de l’Iran et des réseaux jihadistes, a écrit plusieurs livres et réalisé des documentaires sur l’islamisme et les Frères musulmans (notamment pour Arte) qui ont eu un large retentissement. Il a d’ailleurs témoigné de ses expériences sur l’ingérence islamiste en France devant une commission d’enquête parlementaire en 2019, et un groupe de travail du Sénat en février 2025.
Pour la rédaction d’Atlantico, il a enquêté en Bourgogne sur ce sujet sensible, notamment à Dijon, la capitale régionale, où il a pu constater l’étonnante bienveillance de la municipalité vis-à-vis d’un imam proche de la galaxie frériste.
« Ici, les islamistes et les dealers vivent sur le même territoire », nous a confié un policier lors de notre enquête sur les trafiquants de drogue à Dijon (voir notre article). Des mots qui résonnent comme un véritable cri d’alarme. Si plusieurs quartiers de la cité des Ducs de Bourgogne semblent désormais sous la coupe des dealers, la réalité est que ces derniers évoluent en effet non loin des réseaux « fréristes ».
Ce mot, « fréristes », qualifie les adeptes de l’islam prôné par l’Organisation des Frères Musulmans. Créée en 1928 en Égypte, cette confrérie prône un « islam politique » et l’organisation de la société autour des valeurs de l’islam et l’instauration d’un Califat. Le Hamas, auteur du pogrom du 7 octobre 2023, se présentait dans sa charte fondatrice comme sa branche palestinienne. Al-Qaïda eut pour fondateur Abdallah Azzam (1941-1989), un Palestinien qui fut un « Frère » éminent de l’organisation. Les Frères musulmans, en clair, ne sont jamais loin de la nébuleuse jihadiste. Pour ceux qui en douteraient, il suffit de se reporter à leur devise : « Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre Loi, le Djihad notre voie, la mort sur la voie d’Allah notre plus cher espoir ».
Alors que plusieurs rapports officiels et enquêtes gouvernementales en France ont abordé les menaces posées par le narcotrafic et l’islamisme, en les présentant souvent comme des risques conjoints pour la cohésion nationale, peu de documents se concentrent sur les « connexions » directes entre ces deux fléaux. Trafic de drogue et islamisme sont ainsi traités officiellement comme des menaces parallèles, qui se renforcent sur les territoires sensibles, favorisant l’insécurité et l’érosion des valeurs républicaines. Mais il ne faut pas être dupe : les narcotrafiquants ont fait en sorte, ces dernières années, de ne pas se mettre à dos les islamistes. Une coexistence pacifique s’est installée dans de nombreuses villes françaises, qui n’est pas sans ambiguïté. En janvier 2025, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qualifiait ainsi le narcotrafic et l’islamisme comme faisant partie des « cercles de feu » qui menacent la France. En clair, le premier génère de la violence et de la corruption, quand le second exploite les failles de notre démocratie pour promouvoir un « islam politique » subversif.
« Ici, les islamistes et les dealers vivent sur le même territoire », nous a confié un policier lors de notre enquête sur les trafiquants de drogue à Dijon (voir notre article). Des mots qui résonnent comme un véritable cri d’alarme. Si plusieurs quartiers de la cité des Ducs de Bourgogne semblent désormais sous la coupe des dealers, la réalité est que ces derniers évoluent en effet non loin des réseaux « fréristes ». Ce mot, « fréristes », qualifie les adeptes de l’islam prôné par l’Organisation des Frères Musulmans. Créée en 1928 en Égypte, cette confrérie prône un « islam politique » et l’organisation de la société autour des valeurs de l’islam et l’instauration d’un Califat. Le Hamas, auteur du pogrom du 7 octobre 2023, se présentait dans sa charte fondatrice comme sa branche palestinienne. Al-Qaïda eut pour fondateur Abdallah Azzam (1941-1989), un Palestinien qui fut un « Frère » éminent de l’organisation. Les Frères musulmans, en clair, ne sont jamais loin de la nébuleuse jihadiste. Pour ceux qui en douteraient, il suffit de se reporter à leur devise : « Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre Loi, le Djihad notre voie, la mort sur la voie d’Allah notre plus cher espoir ».
Alors que plusieurs rapports officiels et enquêtes gouvernementales en France ont abordé les menaces posées par le narcotrafic et l’islamisme, en les présentant souvent comme des risques conjoints pour la cohésion nationale, peu de documents se concentrent sur les « connexions » directes entre ces deux fléaux. Trafic de drogue et islamisme sont ainsi traités officiellement comme des menaces parallèles, qui se renforcent sur les territoires sensibles, favorisant l’insécurité et l’érosion des valeurs républicaines. Mais il ne faut pas être dupe : les narcotrafiquants ont fait en sorte, ces dernières années, de ne pas se mettre à dos les islamistes. Une coexistence pacifique s’est installée dans de nombreuses villes françaises, qui n’est pas sans ambiguïté. En janvier 2025, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qualifiait ainsi le narcotrafic et l’islamisme comme faisant partie des « cercles de feu » qui menacent la France. En clair, le premier génère de la violence et de la corruption, quand le second exploite les failles de notre démocratie pour promouvoir un « islam politique » subversif.
L’islamisme, c’est un point important, se finance notamment, en plusieurs points du globe, grâce à l’argent de la drogue. C’est le cas des talibans en Afghanistan, des Gardiens de la révolution islamique en Iran, du Hezbollah au Liban, ou encore d’Al-Qaïda dans la Péninsule arabique, et au Maghreb. Et la France ne fait pas exception. La Bourgogne, centre névralgique des Frères musulmans en France Le fait est qu’en Bourgogne, c’est un islamisme feutré qui a tissé sa toile. A Dijon, et au-delà. A commencer par le « laboratoire » des Frères musulmans qui s’y est implanté il y a environ trente ans : l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH). Soupçonné de légitimer « le djihad armé », l’IESH a été dissous en Conseil des ministres, par décret du 3 septembre 2025. Selon un ancien officier des services de renseignement intérieur français ayant travaillé dans la région : « depuis des années, des jeunes qui ont suivi des formations dans cet établissement sont ensuite allés faire le Jihad en Afghanistan. » Le même policier raconte : « la Bourgogne bénéficie d’une situation géographique stratégique. A 1 heure trente de Paris en TGV, elle est aussi située à moins de trois heures de route de l’Allemagne et de la Suisse, ce qui est idéal pour faire des rendez-vous discrets ou transférer des fonds ».
Alors comment expliquer que dans l’ombre profonde des forêts du Morvan, le hameau de Saint-Léger-de-Fougeret ait abrité si longtemps cette école religieuse d’un genre particulier ? De quels soutiens a-t-elle bénéficié pour tenir si longtemps, au vu et au su de tous ? Première de son espèce en France, ses murs s’élevaient à deux pas des terres de Château-Chinon, où résonne encore l’écho des combats politiques de François Mitterrand, qui en fut le maire de 1959 à 1981, et député de la Nièvre de 1946 à 1958, puis de 1962 à 1981. L’ancien président de la République avait accepté l’idée de voir s’y ancrer une formation pour les imams, comme on plante une graine dans un sol fertile, espérant sans doute qu’elle y germe en harmonie. Son épouse, Danièle, n’y était pas pour rien. Elle avait insisté pour que les responsables de l’IESH soient aidés en ce sens et puissent bénéficier d’un terrain à des conditions avantageuses. Problème : au sein de leur conseil scientifique, siégeait notamment Youssef al-Qaradawi, théologien et activiste islamiste lié à l’organisation des Frères musulmans égyptiens. Sous le voile de ses prêches, lors desquels il se drapait d’un islam prétendument du « juste milieu », Youssef al-Qaradawi, depuis son refuge qatari (il vivait à Doha et fut interdit de séjour en France par Nicolas Sarkozy, ndlr), laissait sourdre une haine toxique de l’Occident et d’Israël. Ses paroles, portées par les ondes d’Al Jazeera jusqu’aux confins du monde musulman, formaient un mélange abject de fatwas et d’appels à la violence contre les juifs et les homosexuels.
Quoi d’étonnant, quand on sait que les fondateurs de l’organisation islamiste, à commencer par son créateur Hassan al-Banna, étaient autant des adeptes d’un système de gouvernance fondé sur la charia, que des admirateurs du régime nazi auquel ils proposèrent leur aide durant la Seconde Guerre mondiale. On comprend mieux pourquoi Qaradawi, qui avait affirmé, en 2009, qu’Hitler avait été « le châtiment de Dieu pour les juifs », comptait de nombreux sympathisants à travers le monde, et cela jusqu’en Bourgogne, donc. A Dijon, l’imam Mohamed Ateb, qui préside la « Jeunesse musulmane de France en Bourgogne » – association proche de la mouvance frériste – publiait ainsi un texte sur ses réseaux sociaux, en septembre 2022, à l’occasion du décès du prédicateur antisémite, dans lequel il lui rendait un hommage vibrant : « Salam, Cheikh Youssef Qaradawi est de retour à Son Seigneur. Qu’Allah lui accorde de Son infinie Miséricorde et accepte de lui toute sa vie de travail laborieux ».
La gauche municipale et une ancienne ministre Macroniste courtisent l’imam frériste
En décembre 2019, une cellule de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (CLIR) a été installée à Dijon. Sa mission : mener un travail de renseignement « dans le but d’entraver une action menée par des structures qui sont radicalisées, ou qui font la promotion d’un islam radical ». Mais a-t-elle vraiment été utile ? En Côte-d’Or, au moins deux associations et un établissement de restauration rapide ont été dissous dans le cadre de la loi séparatisme et plusieurs redressements fiscaux ont été appliqués. Toutefois, l’islamisme frériste, qui se distingue par une approche visant à promouvoir un projet politico-religieux sans recourir à la violence directe, a perduré. Sa force : jouer la carte de la prédication et de l’éducation, tout en se positionnant comme interlocuteur légitime des pouvoirs publics.
Chaque année depuis 29 ans, la Jeunesse Musulmane de France en Bourgogne (JMFB) organise « les journées du savoir » qui ont pour objectif de valoriser et récompenser le travail de jeunes étudiants. Le dimanche 25 mai 2025, Hamid El Hassouni, maire adjoint délégué à la jeunesse, y représentait la mairie et son édile socialiste, Nathalie Koenders. Il se fendait même d’un message de remerciement à Mohamed Ateb sur ses réseaux sociaux. L’on pourrait juger sa présence et son message tout à fait normales, si l’appartenance à la galaxie frériste de l’association de « la Jeunesse Musulmane de France » et de l’imam Mohamed Ateb n’était pas de notoriété publique, et cela depuis longtemps. Atlantico s’en était d’ailleurs fait l’écho le 22 janvier 2021. Dans notre enquête de l’époque, nous rappelions, photos à l’appui, que Mohamed Ateb avait reçu « d’étranges personnalités lors de cette manifestation à Dijon. À commencer par Abdallah Bin Mansour, invité d’honneur des Journées du savoir de 2014, qui fut dirigeant de la FOIE (Fédération des Organisations Islamiques en Europe) de 2014 à 2018, vitrine européenne des Frères musulmans. »
« R. », un membre de la diaspora algérienne de Dijon, excellent connaisseur de la communauté musulmane locale, avec qui nous avons longuement parlé, nous l’a affirmé : « Ateb a commencé à donner des instructions pour voter en faveur de Madame Koenders. Il encourage depuis deux mois les gens à s’inscrire. » Il a ajouté : « Il applique la doctrine d’un Frère musulman. Il a critiqué le rapport sur les Frères musulmans, publié il y a quelques mois par le ministère de l’Intérieur (…). Pour lui, les Frères musulmans n’ont rien fait. Il demandait pourquoi il (le ministre de l’Intérieur, ndlr) les attaque. »
À la suite de la tenue des Journées du Savoir, le groupe d’opposition municipale « Agir pour Dijon », présidé par Emmanuel Bichot, a rappelé que « Tout le monde est informé du projet des Frères musulmans et de leur stratégie d’entrisme politique. La Jeunesse Musulmane de France en fait partie. Et Nathalie Koenders était représentée officiellement par son adjoint pour leur grande réunion annuelle à Dijon. »
Nous avons contacté la mairie de Dijon par mail, pour connaître la nature de ses rapports avec l’imam Ateb, et savoir si la ville avait subventionné les Journées du Savoir, ou aidé à leur tenue. La réponse de son service de presse : « Bonjour, merci pour votre intérêt. Nous ne souhaitons pas donner suite à votre demande. » Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir ! Évidemment, à quelques mois des élections municipales, nos questions sur ce sujet sensible ne sont pas les bienvenues.
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La moutarde qui cède la place à l’harissa, le kir au thé à la menthe. C’est ainsi que civilisations disparaissent grâce à l’appui des traîtres et collabos.
Il y a bien longtemps que le maire , Rebsamen, organisait des barbecues halal pour les dijonnais. Certains, par contestation, y avaient apporté leurs propres saucisses bien françaises qu’ils avaient jeté sur les grilles des barbecues.
Ça n’a pas dû s’arranger depuis.
Quand islamistes et narcotrafiquants ont des liens et de complicité , ces deux parties partagent souvent la même idéologie .Si l ‘argent des narcotrafiquants permettent de rependre le fléau islamique, c ‘est tout bénéf.
Il y en a marc de Bourgogne !
Ces ONG ou associations islamiques sont classées organisations terroristes aux Emirats arabes unis.
Certaines sont subventionnées par l’ue