Ma commune de 3000 habitants est gouvernée par un ancien enseignant, homme « de gauche » qui semble très inspiré par l’expérience des « ateliers nationaux ».
Cette expérience des ateliers nationaux, qui avait tourné court en 1848, est à l’origine d’une partie de ce qu’est devenue la fonction publique : employer des gens inemployables.
Monsieur le maire a écrit dans son petit journal distribué en boîte aux lettres – malgré les obsessions écologiques de sa mouvance – que la France était un « paradis » et les Français des gens ingrats de voter pour le RN et « l’extrême-droite ».
Nous avons 1 employé municipal pour 70 habitants.
3 employés au service de l’urbanisme, sachant que la commune n’instruit plus ces demandes et se contente donc de les transmettre à l’intercommunalité.
De même, tout ce qui relève des déchets a été transféré à l’intercommunalité. Ce ne sont pas des employés municipaux qui ramassent les poubelles ou qui s’occupent de la déchetterie.
Une fois par an, avant qu’on paie les impôts locaux, ils nettoient les trottoirs et retirent les mauvaises herbes…
Ma taxe foncière représente 1 mois de salaire, autant dire une bonne partie de mon reste à vivre annuel.
Pour financer quoi ?
Les routes ne sont jamais réparées. Elles sont laissées en mauvais état et la vitesse baissée de 50 à 30 km/h. Il paraît moins anormal de rouler à 30 qu’à 50 sur une route toute défoncée et pleine de nid de poules.
Monsieur le maire est connu pour trouver un emploi à ses connaissances qui n’arrivent pas à en trouver. En général, c’est un mi-temps à la mairie.
La dernière recrue en date a dans son portefeuille : les élections, le recensement et l’accueil des habitants étrangers.
Les élections ? Il n’y en a pas tous les ans.
Le recensement ? Il a lieu tous les 5 ans.
L’accueil des étrangers : on accueillerait donc des étrangers en permanence, pour justifier un tel poste ?
Sur le premier point, le processus électoral est principalement piloté par la préfecture.
Les communes n’interviennent qu’à la marge.
Le maire est principalement chargé :
- de tenir les listes électorales tout au long de l’année ;
- de tenir les bureaux de vote le jour du scrutin.
C’est le maire qui statue sur les demandes d’inscription sur les listes électorales. Les services de la mairie adressent, à chaque électeur, sa carte électorale.
L’inscription sur une liste électorale est simple comme bonjour. La tenue d’un bureau de vote ne dure que le temps du scrutin autrement dit une journée par-ci par-là et pas tous les ans.
Sur le second point, le recensement n’a lieu que tous les 5 ans et il est effectué par des agents recenseurs recrutés pour l’occasion.
Finalement, cette personne n’a été recrutée qu’avec, pour mission quotidienne et principale, « l’accueil des étrangers ».
Pourquoi eux en particulier ?
Doit-on comprendre qu’elle va les aider dans leurs démarches à surmonter l’obstacle de la langue ?
Mais une commune de 3000 habitants a-t-elle donc besoin en permanence d’une telle employée alors que statistiquement, on n’est pas censé recevoir tous les jours de nouveaux habitants étrangers ?
Voilà un exemple commun d’emploi inutile pour la collectivité et financé avec un budget public.
Aux dernières nouvelles, Monsieur le maire n’a aucun concurrent pour se faire élire en 2026 !
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Oui, dans ma petite commune le maire est connu pour ses magouilles avec l’agent immobilier local.
Il ne fait rien pour la commune.
« C’est pas nous » dit il a chaque fois qu’il faut faire quelque chose.
Par contre , pour le petit cercle d’amis de l’élu tout va bien.
Et il est réélu depuis 25 ans !
Un de mes voisins, a qui je parlais des magouilles du maire, me disait qu’à sa place tout le monde ferait pareil.
J’ai été tellement choquée que je n’ai pas su quoi lui répondre.
Les Français castors me dégoûtent, ce pays me dégoûte. Je ne le reconnais plus.