Propagande écologiste : comment terroriser les foules ?

Voici encore un cas d’école où la presse est prise la main dans le sac à propager des informations alarmistes qui n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité.

Deux médias bien connus pour leur légendaire impartialité, Le Monde et France Info, viennent d’informer leur public d’une catastrophe épouvantable : nous avons un gigantesque réservoir de 140 tonnes de pesticides au-dessus de nos têtes :

Il y a là de quoi être légitimement inquiet et l’on peut ensuite disserter sur les méfaits de l’agriculture productiviste, crucifier la FNSEA en toute bonne foi. Le consommateur est donc victime de la logique capitaliste de rentabilité qui détruit la planète ; capitalisme et écologieétant bien évidemment incompatibles.

Seule une pensée de gauche et écologiste peut sauver l’Homme et préserver la planète.

CQFD.

De plus, les sources sont de la plus grande fiabilité :

Le Monde dont la philosophie, énoncée par son fondateur, est :  « Assurer au lecteur des informations claires, vraies et, dans la mesure du possible, rapides, complètes. »

Et France Info qui fanfaronne : « Pas juste l’info, mais l’info juste » et s’auto délivre un certificat de probité : « L’information n’est pas une opinion« .

Nous sommes donc dans deux temples du journalisme honnête, de véritables Vestales veillant jalousement sur la flamme de la vérité.

FranceInfo appartenant au Service Public, c’est bien l’ultime gage d’impartialité n’est-ce pas ?

Cependant, comme je pense au contraire que ces deux médias, parmi tant d’autres, ne sont que des organes de la Propagandastaffel verte, jai toujours une maligne tendance à vouloir vérifier les faits.

Et, une fois de plus, je crois que j’ai bien fait. Voici ce que dit l’article scientifique sur lequel s’appuient nos journalistes impartiaux :

On y apprend que la concentration en pesticides est comprise entre 6.4 et 139 tonnes au-dessus de la totalité du territoire métropolitain soit une fourchette de 1 à 20. (Avec de surcroît une marge d’erreur de 50%…). On notera que les journalistes n’ont bien évidemment retenu que la fourchette haute.

Je n’ai pas eu accès à l’intégralité de l’article, donc je ne peux pas juger des méthodes, mais mon expérience m’a montré que les chercheurs sont eux aussi enclins à la surenchère en matière d’écologie. Je pense qu’il ne serait pas totalement illégitime de douter de l‘objectivité de l’étude. Car la notoriété des chercheurs est évidemment fonction du battage médiatique orchestré autour de leurs travaux ce qui induit souvent des biais méthodologiques.

Admettons cependant sans barguigner les résultats annoncés.

Exprimer le chiffre en tonnes est absolument effarant : on imagine une citerne de produit hautement toxique juste au-dessus de nos têtes et prête à se déverser sur nous.

Relativisons en rapportant ces quantités à la surface réellement au-dessus d’un être humain moyen. Cette approche est plus honnête : elle donne la quantité de pesticides réellement présente au-dessus de nos têtes. Avec une surface au sol moyenne de 0.1125 m2, ceci donne entre 0.000000000126 et 0.0000286 grammes.Et pas seulement juste sur notre cuir chevelu, mais diluée dans les 11 kilomètres de la troposphère.

C’est un peu éloigné des 140 tonnes, ne trouvez-vous pas?

Et si l’on envisage la dilution dans les quelques 13,8 milliards de tonnes d’eau précipitables présentes au-dessus de la France, je vous laisse calculer les concentrations infiniment petites que cela représente.

Cet exemple est donc un vrai cas d’école. Partant d’UNE étude, sans en examiner ni les méthodes, ni les moyens, ni la conclusion la presse malhonnête répand la terreur dans les populations.

L’angoisse est entretenue également au niveau du réchauffement climatique, car, par une logique qui m’échappe, « Le Monde » a classé cet article dans la rubrique : « Comprendre le réchauffement climatique »…

Gardons donc toujours présents à l’esprit que la science est dévoyée à des fins politiques. Et que l’information est traitée de façon hautement partiale.

Ceci nous permet donc de douter aussi de l' »urgence climatique » au nom de laquelle on nous impose une écologie punitive.

Pour ma part, j’aurais tiré une conclusion radicalement différente de l’étude :

 » La présence de pesticide dans l’atmosphère invalide totalement la notion de « bio«  ».

En effet, si les pesticides sont répandus partout dans les nuages, peut-on imaginer que les gouttes de pluie épargnent les parcelles bio pour faire plaisir à Marine Tondelier ?

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15 Commentaires

  1. Rappelez vous l’étude commanditée par les lobbies du tabac, relayée à grands coups de trompettes par la presse bienpensante et qui, soi-disant, montrait que la cigarette électronique générait des produits nocifs et cancérigènes. Nos vertueux journalopes avaient oublié de regarder les conditions de cette étude qui utilisait les cigarettes à une puissance tellement haute que jamais un vapoteur ne les utilisait dans ces conditions. Ça devient une habitude et même une stratégie que de livrer à la populace les résultats d’une étude sans en avoir précisé les conditions, l’étude est vraie mais en utiliser les résultats sans en préciser les conditions, relève du foutage de gueule et de l’escroquerie intellectuelle la plus odieuse, et force est de constater que notre politicaile pourrie appuyée par des journaliste tout aussi pourris usent de ce stratagème sans aucun scrupule et en toute malhonnêteté

  2. Au contraire de vous je pense que l’Etat, les gouvernants en général, sont dans la négation totale des risques, pour leur population, à tous les niveaux. Vous ne pourrez me contredire en ce qui concerne l’immigration… Et vous taxez les écologistes de vouloir nous effrayer. Mais, n’y a t’il pas une différence entre écologistes et scientifiques ? Les scientifiques peuvent être de n’importe quel parti politique et je pense même que ceux qui ont des opinions « Vertes » sont minoritaires dans cette profession. N’est-ce pas plutôt la réalité qui vous effraie ? De reconnaître que les pesticides, répandus depuis des décennies, partout en Europe, s’agglomèrent et finissent, oui, par faire des tonnes ? Pour ma part, je n’ai pas de doute sur ce fléau – les pesticides divers et variés – qui nous empoisonnent, restant surprise que tout un chacun ne soit pas de mon avis.

  3. Haha, quelle école déco-babbel ! Létude, cest un mystère. La méthode, un secret dÉtat. Mais le chiffre de 140 tonnes, ça fait un peu plus quune goutte deau dans locéan des mensonges médiatiques ! On imagine un réservoir de pesticides au-dessus de notre tête, alors que cest bien moins, dilué dans la bouse molle de la troposphère. Pourtant, on y croit, on panique, on prend des notes… pour arroser son potager bio, bien sûr ! Les écolos, ces petits magiciens, ils savent faire disparaitre les pesticides de lair mais pas de la terre. On continue à crever de faim avec ces légumes sans produits, hé hé !tải đồng hồ đếm ngược

  4. Bravo pour votre interprétation de cette étude exploitée par la propagande des médias de masse manipulateurs.
    Cela fait moins que les chiffres impressionnants du notre de microbes qui tombent sur nous chaque jour.

  5. Il y a pourtant un pesticide des milliards de fois plus dangereux car celui là tue tous les jours, et il est pas dans l’air celui là, il est sur la terre, c’est l’islam. Et il est répendu sur toute la planète avec la bénédiction de nos députes, nos sémenteurs et nos sinistres, et toutes les gauches, et même notre faux président sont pour en répendre encore plus sur notre sol. La Belgique et la grande Bretagne sont dévastées par ce pesticide et sont perdus. C’ c’est véritable fléau qui bientôt dévastera la France et bien d’autres pays.

      • Je m’étais dit : avec tous ces produits au dessus de nos têtes, pourquoi traiter le jardin ?. Enfin de belles tomates, des salades bien joufflues…sans produit. Je n’avais pas entendu , dans mon dos,rire les ennemis du potager. Je vais essayer de traiter aux mensonges de nos écolos en espérant que mes légumes ne se transforment pas en ministres.

  6. elle sait la verte rouge que sans ces denrées elle cre verait de faim elle et ses moutards si elle en a parce qu il n y a pas de produits de remplacement ! pov nouilles que ces es crolos qui n ont jamais fait pousser une patate !!

  7. Il y a sans conteste une volonté manifeste d’effrayer la population, c’est un fait! Mais tout n’est pas tout blanc ni tout noir, les pesticides sont un fléau pour la santé et moins il y en a mieux on se porte, des méthodes alternatives existent mais ce ne sont pas les intérêts de l’industrie chimique. La FNSEA ne sont que la CGT agricole et ne défendent que les intérêts des gros poissons qui cultivent d’une façon industrielle appauvrissant les petits paysans en cultivant d’immenses parcelles à l’étranger dont l’Ukraine!

    • « des methodes alternatives » ??? vous pouvez les citer ? pour l instant et vu le nombre d humains sur terre, les paysans n ont que ca pour nous faire bou ffer ET encore tout le monde ne bou ffe pas a sa faim §§
      c est vrai que les coccinelles c est bien mignon mais sur des hectares c est pas tres … efficace !!

      • Droopy , la mono culture est une des raison pour laquelle il y a tant de problèmes avec les nuisibles, il y a de vielle recette connue, par exemple l’association de culture différentes comme les carottes et les poireaux, l’un eloigne la teigne, l’autre le vers de la carotte, une simple bande de glue sur un arbre frutier élimine les insectes qui viennent du sol, la bouillie d’ortie est aussi efficace ! Les vieux paysans et jardiniers connaissent tous ces « remèdes », mais il faut dire aussi que, suite à des traitements de synthèse, les parasites finissent par s’adapter à tout comme les migrants à notre climat! Bonne journée.