Le lycée musulman de Décines… s’engage à améliorer ses éventuels manquements…

Après bien des péripéties et l’opacité de sa gestion, le lycée musulman de Décines refait parler de lui.
Après le tribunal et la préfecture du Rhône, la Cour Régional des Comptes intervient encore contre cet établissement récalcitrant à toutes les observations et les mises en garde antérieures !
A nouveau des promesses, des promesses et encore des promesses pour seules réponses… jusqu’à quand, enfin, tolérera-t-on ces manoeuvres dilatoires ?
Juvénal
Le lycée musulman Al Kindi de Décines, épinglé par la Chambre Régionale des Comptes, « s’engage à « améliorer ses éventuels (?) manquement

Dans un rapport rendu public mercredi dernier, la chambre régionale des comptes pointe notamment du doigt un manque de transparence et une situation économique « fragile ».

Fragilité économique, fonctionnement institutionnel « opaque »… Dans un rapport officiellement rendu public le 23 septembre, la chambre régionale des comptes (CRC) dresse un constat plutôt alarmiste concernant le lycée privé musulman Al Kindi à Décines-Charpieu. Ce dernier étant déjà ébranlé par la perte de son agrément avec l’Éducation nationale, et les 1,8 million d’euros d’aides publiques qui l’accompagnaient.

Une situation économique fragile et irrégulière

Dans le rapport, que nos confrères du Point avaient pu consulter en juillet dernier, la CRC s’inquiète notamment d’une fragilité financière. « De manière générale, l’association manque de capacité de financement sur le long terme », précise le rapport. Depuis 2019, les fonds propres ont en effet été « systématiquement négatifs » et la situation financière de l’association, à la tête de l’établissement scolaire, est « particulièrement fragile, malgré plus de 2,17 millions d’euros de concours publics versés à l’association depuis 2019″, indique toujours la CRC. Un contexte dû « essentiellement à la rupture des contrats d’association liant l’association à l’État » ainsi qu’au recours contentieux devant le tribunal administratif de Lyon, temporise l’établissement dans une lettre datée du 26 juin.

La CRC reproche par ailleurs au groupe créé en 2007 une gestion interne marquée par de nombreuses irrégularités. L’association n’a en effet pas encore présenté à son assemblée générale des comptes « réguliers et sincères ». Des carences ont par exemple été constatées dans « la confection des bulletins de paie, la tenue des dossiers des personnels, les acomptes sur salaire ou, encore, la prise en charge des frais professionnels ». Sur ce point, l’association s’est engagée à corriger le tir quant à sa gestion administrative et financière, alors qu’elle a déjà vu ses comptes bancaires fermés en 2022 et 2023.

« Si l’établissement avait pu faire l’objet d’un passage sous contrat, cette situation ne se serait pas produite »

Toujours selon les magistrats financiers, le lycée utiliserait des financements publics, destinés en principe à la partie sous contrat du lycée, pour ses activités hors contrat. Sur les 49 enseignants du lycée, 29 sont rémunérés par l’Etat et 20 directement par l’association. Une situation qui ne serait « pas du fait » de l’établissement, indique le président de l’association, Nazir Hakim, qui assure par ailleurs qu’il n’y a en « aucun cas un transfert de deniers publics au profit du hors contrat »« Le groupe demande depuis 2009 à être intégralement sous contrat d’association, sans réponse positive de la préfecture et ceci malgré les demandes du rectorat visant à harmoniser le fonctionnement du groupe scolaire », écrit-il. Et d’ajouter : « Si l’établissement avait pu faire l’objet d’un passage sous contrat dans l’entièreté de son effectif, cette situation ne se serait pas produite ».

Quant à l’opacité de l’association qui dirige l’établissement, la CRC et le lycée soulignent que des mesures ont été prises afin de faire toute la lumière sur son fonctionnement, jugé « insuffisamment respectueux des principes de la gestion désintéressée » par les magistrats financiers.

Toujours dans sa lettre, Nazir Hakim assure enfin que l’association Al Kindi est prête à « améliorer ses éventuels manquements ».

 Source     

Juvénal de Lyon

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6 Commentaires

  1. CARAMBOUILLE : Selon les magistrats financiers, la gestion du groupe scolaire créé en 2007 est marquée par un empilement de dysfonctionnements. Le rapport pointe notamment l’opacité de l’association qui dirige l’établissement : absence de comptes « réguliers et sincères » depuis 2019, assemblées générales bâclées, délégations de pouvoirs sans réel contrôle, prêts de personnel entre structures… Cela devrait ressortir de la justice pénale, non ? Faux en écritures, maquillage et absence de comptes… 5 ans de prison pour le « Président » de l’ assoce et exécution provisoire, comme pour un autre « Président » ??? Pourquoi pas ?

  2. Les services de l’État pointent des « contenus programmatiques insuffisants », la « présence de contenus religieux dans les enseignements obligatoires » ainsi qu’un « règlement intérieur unique pour l’établissement discriminant pour les filles ».
    « L’ensemble de ces éléments est en totale contradiction avec l’attachement aux règles et valeurs de la République. Cela est révélateur d’un positionnement pédagogique problématique de l’établissement. Loin d’être une série de faits isolés, ces dysfonctionnements pris ensemble démontrent une proximité des établissements Al Kindi avec la pensée des frères musulmans dont le projet est contraire aux valeurs de la République », assure la préfète qui considère que « des mesures correctives seraient insuffisantes ».https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-l-etat-met-fin-aux-contrats-du-groupe-scolaire-musulman-al-kindi

  3. Jules Ferry doit se retourner dans sa tombe, ce genre d’établissement est une ignominie en France. Honte à ce gouverquiment complètement dévoyé.

  4. L’école est sous haute surveillance. Elle est citée dans plusieurs rapports sur l’entrisme des Frères musulmans et certaines prises de position de ses dirigeants ou enseignants ont interpellé les autorités ces derniers mois. Jusqu’à la résiliation de ses contrats d’association avec l’Etat qui avait dénoncé « une proximité du lycée avec la pensée des frères musulmans ». Une décision attaquée en référé mais ensuite confirmée par le tribunal administratif de Lyon. Le lycée a déposé un recours sur le fond et verra son agrément être réexaminé sous un an. à suivre….
    Madame Borne porte bien son nom dérivé…. bornée ! (sourde ou aveugle ?).
    Al Kindi enseigne pourtant le coran : « l’ homme a autorité sur la femme » Comment cette école peut-elle être sous tutelle ministérielle d’ une femme ? Allah, pas être content, lui !!!

    • Dans la foulée, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé dans un communiqué de presse qu’elle retirait ses financements jusqu’ici accordés à l’établissement : « Nous nous félicitons d’avoir remporté cette bataille, cela montre qu’il ne faut rien céder face à ceux qui menacent les valeurs de la République » …(Le coran lui même menace ces « valeurs » au même titre que « Mein Kampf » d’ Adolf H. ) !!!

  5. Quousque tandem…. Jusqu’où abuseront-t-il de la patience de la puissance publique ? Fermeture immédiate !
    Les pleureuses islamiques : STOP