Il est possible de dire merde à l’UERSS tout en étant encore dedans

© Stanislav Krasilnikov

Bien que je sois pour le FREXIT, il est possible de dire merde à l’UERSS de l’intérieur. Pour cela, il faut des chefs d’États digne de ce nom. Comme régulièrement, sous les huées des dégénérés corrompus, Viktor Orban et Robert Fico, qui restent impassibles.

J’ajoute que ces deux chefs d’États entretiennent les meilleures relations avec Donald Trump, quand les autres sont ses vassaux. Ils entretiennent en outre de bonnes relations avec Vladimir Poutine, ce qui défrise la Führerin illégitime et sa cour de clowns tristes, qui essaye de les sanctionner pour leur désobéissance.

La dernière est de Robert Fico, celui qu’un dégénéré a tenté d’assassiner et il a bien faillit y laisser la peau. Courageux, il brave une idéologie bien ancrée dans cette UERSS que j’aimerais voir exploser sur le dossier Ukraine.

La Slovaquie a adopté un amendement de grande portée à sa constitution, qui entrera en vigueur le 1 novembre. Le parlement de Bratislava a décidé que seuls deux sexes – masculin et féminin – seraient désormais reconnus dans le pays. Le gouvernement du premier ministre, Robert Fico, envoie ainsi un signal en faveur des valeurs traditionnelles, mais aussi contre les droits des minorités sexuelles.

Quatre-vingt-dix députés ont voté pour la réforme, sept se sont abstenus. Il est remarquable qu’outre la majorité gouvernementale, des députés de l’opposition, en particulier du KDH chrétien démocrate, aient soutenu le projet. Le gouvernement a ainsi atteint la majorité des deux tiers nécessaires pour modifier la constitution.

L’amendement prévoit d’autres restrictions : à l’avenir, seuls les couples mariés pourront adopter des enfants, ce qui exclut les partenariats entre personnes de même sexe. En outre, la maternité de substitution est interdite. Ce qui fera plaisir à Ludivine de la Rochère et l’inénarrable Frigide Barjot.

La clarification constitutionnelle selon laquelle le droit national prévaut sur le droit de l’UERSS et le droit international, en ce qui concerne les « questions éthiques culturelles » est particulièrement sensible. Cela inclut la politique familiale, l’éducation et la langue, mais les critiques mettent en garde contre un éventuel conflit avec les traités de l’UERSS.

Les experts juridiques du Conseil de l’Europe et de la Commission de Venise, ont déjà exprimé des préoccupations importantes. On s’en serait douté ! Vous percevez le risque de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité du genre. Le PM Fico, qui se fiche totalement des « préoccupations » des dégénérés, qualifie sa réforme de bastion contre le progressisme et a fait référence à l’autonomie culturelle de la Slovaquie. ET VLAN !

La décision a été prise par surprise. Il n’était pas évident qu’une majorité suffisante serait obtenue. Le pays est fortement catholique : selon le recensement de 2021, 55,8% des 5,5 millions d’habitants professent la foi catholique romaine.

Et bien sûr, les critiques viennent directement des dégénérés comme le socialo autrichien Mario Lindner, qui parle d’une « attaque frontale contre les ‘valeurs’ fondamentales de l’Union Européenne ». Le gouvernement slovaque s’oriente vers une politique sur le modèle de Donald Trump et de Viktor Orban et instrumentalise les minorités sociales à des fins partisanes. Nous connaissons la chanson. Fico estime que l’autosuffisance de l’UERSS est très pénible. ET ENCORE VLAN !

Source RT De

Sylvia Bourdon, 27 septembre 2025

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