
Merveilleuse idylle qui a apparemment assez duré, mais était d’emblée vouée à l’échec, vu les influences externes et de maison. Il fallait attentivement suivre les démarches diplomatiques de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, du Qatar, qui ont, de fait, rasé l’herbe sous les pieds de Trump et de Netanyahu… Les accords d’Abraham n’auraient été établis que dans le prisme de la création d’un État palestinien. Rien n’est plus FAUX – le véritable objectif est l’anéantissement d’Israël, devenu l’unique rempart à l’islamisation mondiale.
Le jeu d’échecs était visible et prévisible. Et comme la confiance ne règne jamais dans les négociations tenues entre les chefs d’État, le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a préféré jouer une carte gagnante au lieu de se fier au très versatile président des USA Donald Trump et ses tentatives pacifiques. Conscient des enjeux et des spéculations en cours, il a, en fait, contourné les USA en appâtant le président français (aux abois) Emmanuel Macron, qu’il soupçonnait assez veule et assez traître à son peuple, pour se jeter à l’aventure en provoquant Donald Trump et subir ses conséquences. Ce dernier n’a pas manqué de lui rendre la monnaie de sa pièce sur le podium de l’ONU, en déclarant : « L’EUROPE perd son identité, envahie par un islam radical et conquérant… »
Trump, sait-il au moins qu’il nage dans la même direction ?
Quoi qu’il en soit, le dindon de la farce est perpétuellement Israël. Trop petit et trop insolent, mais vaillant et fier.
L’État palestinien a toujours fait l’objet de négociations serrées entre les USA et les pays arabes… leur argent en est le vecteur principal et c’est lui qui tient les rênes de la direction de toutes les puissances… Leur fanion, un État palestinien, dont aucun d’eux ne veut réellement. La cible réelle : disparition de l’unique démocratie dans une région régie par des tribus arabo-musulmanes et l’objectif tacite principal de la globalisation islamique, largement entamée dans le monde occidental.
Par contre, la survie d’Israël dépend de ces enjeux que Trump vient de dévoiler aux médias… « Je n’accorderai pas l’annexion de la Judée et Samarie à Israël… » Rien que cela !
C’est la grande heure d’Israël et de Netanyahu. Si Netanyahu flanche, il est cuit sur tous les tableaux. Trump s’est trop engagé envers les pays arabes pour reculer. Israël sans Trump ferait l’affaire de tous les pays arabes prêts à l’attaquer, surtout face à un relâchement des USA.
Netanyahu, entre le marteau et l’enclume.
Si Netanyahu ne parvient pas à convaincre Donald Trump de la nécessité de cet espace et refuse la création d’un État palestinien, il pourra dire adieu à la magnifique entente qui régnait entre les deux chefs d’État, mais aussi à sa sécurité…
Un embargo d’armes à Israël en sus à celui de toute l’Europe qui a de prime abord fermé ses portes à Israël, le mettra dans une situation embarrassante. Mais pas seulement cela. La Judée et Samarie est gangrenée de milices hamassiennes en vue de passer à l’attaque – Le récent lancement de roquettes en provenance des villes arabes limitrophes aux agglomérations israéliennes, ressuscitera le cauchemar de l’attaque du 7 octobre, 2023. N’oublions pas qu’une dizaine de kilomètres seulement sépare les villages arabes des villes du centre d’Israël – Netanya, Hod Hasharon, Modiin etc…
L’argent saoudien, qatari et autre, est nécessaire à Trump pour redresser son économie… Netanyahu-Israël = toquade qui ne fait pas le poids ? Pas tant que cela ! Israël est une puissance régionale, et ses bouleversantes rénovations et créations, ne peuvent nullement être ignorées. Trump le sait aussi et donc mesure précautionneusement ses prochaines démarches.
La conscience… ne me faites pas rire. Aucun n’en possède dans le jeu cruel de la politique.
Pour Netanyahu, les problèmes de maison ne manqueront pas de s’aligner, surtout avec la droite qui exige l’annexion de la Judée- Samarie et de la bande de Gaza. Et la majorité du peuple lui donne entièrement raison. Il faudrait, toutefois, faire confiance à l’ingéniosité de Netanyahu et au calcul froid de Donald Trump, principalement, homme d’affaires.
Il faudrait aussi et surtout, croire aux miracles… Le mal doit être défait. Le temps aura son mot à dire, aussi.
Et le nucléaire, une alternative que personne n’ose envisager, mais qui demeure factuelle…
AM ISRAËL HAY
Thérèse Zrihen-Dvir
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