L’UE livre l’agriculture française à Zelensky

A la une de cette édition, après le Mercosur et l’Amérique du sud, c’est à l’Ukraine que l’hyperclasse européenne entend brader les agriculteurs français et européens.

Pour ceux qui n’ont pas le temps de regarder la video, voici sous la video la transcription d’une partie de l’émission consacrée à l’agriculture.  C’est terrifiant, c’est révoltant. De quoi exiger le Frexit tout de suite !

 

Un nouveau contrat d’association avec l’Ukraine est à l’étude au Parlement européen , il menace de nouveau les agriculteurs français et européens.
Explication d’Édouard Chanot :  c‘est un accord hautement inflammable qui se prépare en toute discrétion dans les couloirs de Bruxelles. Les produits agricoles venus d’Ukraine avaient déjà poussé les agriculteurs européens à la révolte à l’hiver 2023. Or, une réunion s’est tenue le 24 septembre au Parlement européen pour étudier le nouveau contrat d’association avec Kiev
L’objectif ? un système d’importation considérable via des quotas annuels. Selon Ursula Van Der Leyen, présidente de la commission, l’accord serait équilibré et permettrait à l’Ukraine de poursuivre ses opportunités commerciales tout en tenant
compte des intérêts des agriculteurs européens.
Une affirmation qui scandalise le député RN  Gilles  Penelle  qui
a suivi le dossier au Parlement. La Commission européenne vient de prendre
une décision qui est selon moi dramatique, qu’on appelle un contrat
d’association. C’est-à-dire qu’elle fixe des quantités de produits importés  d’Ukraine tous les ans. On ne les renégociera même pas. Moi, je considère que la Commission européenne se comporte déjà comme si l’Ukraine était dans l’Union européenne. Alors, ça concerne trois produits essentiellement qui sont des produits sensibles.
Le sucre. Je vais vous donner un chiffre.
Avant la guerre, on a importé 20000 tonnes de sucre d’Ukraine. À partir de
maintenant, on va en importer  100000 tonnes par an. C’està-dire que la
filière betterrave française et européenne va mourir. D’autant plus que
le mercosour, s’il est adopté, prévoit 1800 tonnes d’importation de sucre.
Deuxièmement, on n’en a plus parlé dans l’actualité, les volailles. . On va maintenant en importer tous les ans 1200 tonnes. Et quelle volaille ! De la volaille de très petite
qualité. 80 % de celle-ci étaient détenu par un milliardaire ukrainien, un oligarque qui
vivait à Malte, qui est côté en bourse de Londres et qui fait travailler en Ukraine des salariés dans ses immenses élevages de volaille avec un salaire de 165 €. 165 € c’est le salaire minimum en Ukraine. Et puis il y a bien évidemment les céréales. On libéralise l’entrée de céréales ukrainiennes en très grande quantité. Au nom de la solidarité avec l’Ukraine, on est en train de détruire des pans entiers de l’agriculture française. J’ai rencontré énormément d’agriculteurs et d’éleveurs ces
temps-ci. Ils sont très inquiets sur le mercosur mais ils considèrent que ce
qu’on fait avec l’Ukraine, c’est pire.
À l’heure actuelle, la France est le premier producteur de sucre de betterave au sein de l’Union avec 4 millions de tonnes annuelles. La filière emploie 15000 personnes sur 400000 hectares. L’hexagone produit aussi environ 2 millions de tonnes de volailles, des secteurs qui pourraient être aisément déstabilisés. En 2022, l’UE avait tout libéralisé profitant de la guerre en Ukraine. En effet, tous les droits de douane sur les produits agricoles avaient été suspendus pour soutenir Kievet faciliter ses exportations vers l’UE.
Une aide indirecte s’ajoutant bien sûr aux 170 milliards d’euros versés à
l’Ukraine depuis cette date et aux sanctions visant la Russie et son gaz, pourtant indispensable pour lesexploitations européennes. Subissant une
fronde intense des agriculteurs, notamment français, polonais et hongrois
qui dénonçaient la concurrence ukrainienne déloyale, la commission a revu sa copie
et cédé en 2023 réimposant les quotas définis en 2016. Aujourd’hui, Bruxelles
s’enorgueillit d’une amélioration de la prévisibilité des flux commerciaux et de
l’intégration économique globale de l’Ukraine. Selon la commission, les quotas de bœuf, de moutons et de porc seraient inchangés. Celui du blé serait
augmenté de manière limitée. Ceux du lait en poudre ou encore de l’avoine et
de l’orge s’alignerait sur les niveaux d’importation des années précédente.
Mais déjà en juillet dernier, selon le média à toute l’Europe, la Commission
prévenait que l’Union européenne ouvrirait davantage son marché aux produits ukrainiens qu’avant la guerre et ce alors même que l’alignement progressif de l’Ukraine aux normes   notamment sur le bien-être animal, l’utilisation de pesticides ou
les médicaments vétérinaires n’est prévu que pour 2028. Et même si des clauses de
sauvegarde sont envisagées en cas de déstabilisation du marché, tout cela
n’annonce rien de bon pour les agriculteurs selon Gilles Pénelle.
Moi, je n’y crois absolument pas. Alors, elle le dit aussi pour le mercour, hein,
dans la réalité, nous n’aurons aucun moyen de contrôle. Euh parce que là,
vous abordez un problème grave, c’est que euh dans la réalité, euh nous ne
sommes incapables de contrôler comment ont été produits ces volailles, euh ces betteraves, ces céréales avec des produits phytosanitaires interdits en
France et dans l’Union européenne, avec des antibiotiques, des hormones de
croissance interdites dans l’Union européenne, c’est une fuite en avant
extrêmement grave. Bien évidemment, l’agenda de la Commission européenne,
c’est de faire adhérer euh l’Ukraine à l’Union européenne dans un processus
accéléré, ce qui serait euh une véritable catastrophe. La Commission
européenne annonce déjà une baisse future de la PAC de 24 % sur le budget
global. Si l’Ukraine rentrait dans l’Union européenne, elle capterait plus
d’argent que la France sur les crédits PAC. C’est-à-dire que si on additionne
la baisse du budget de la PAC plus ce que prendrait l’Ukraine, en fin de
compte, c’est la fin des Z PAC. la Commission européenne se comporte et
c’est ça qui est assez original et inquiétant comme si l’Ukraine était déjà
dans l’Union européenne, vous voyez ?
Parce que bien évidemment ces importations sont sans droit de douane
afin de finalement de dire un jour bah voyez euh elle peut y rentrer maintenant
sans aucun problème puisque de toute façon tous les quotas ont été explosés.
On est en train de tuer des pas entiers de notre agriculture. Tout ça pour des
contreparties où on exportera des produits industriels bien évidemment,
des voitures allemandes, des machines outils allemands..
.

Note de Le Chti français 

Vous oubliez de signaler que plusieurs agriculteurs « français » sont installés en Ukraine et pratiquent une agriculture à l’échelle industrielle au détriment de nos petits paysans qui eux sont soumis à des règles contraignantes.

 

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6 Commentaires

  1. C’est tous les jours, absolument tous les jours que l’empapaouté pestilentiel, accompagné ou non de la hyène der leyen, nous assène des coups meurtriers. Comment le pays peut-il encore tenir ? Et pas un de ces généraux d’opérette n’a les corones pour mettre hors d’état de nuire DEFINITIVMENT cette ordure, ce n’est pas Jupiter, mais Caligula (si seulement il finissait comme lui !) Dans un peu moins de 2ans, il ne restera vraiment plus rien de notre beau pays d’antan, et ce, grâce à la traitrise de nos politiques. Qu’on ne me parle plus de démission ou destitution, c’est l’échafaud dorénavant la seule sentence possible pour l’histrion, ce sale type est le pire dirigeant de toutes les républiques confondues que la France a connu…

  2. Mais c’est comme ça que ça marche. « On » décide en haut lieu qu’au lieu d’acheter des marchandises en France, on va les acheter ailleurs moins chères. C’est présenté de manière équivoque et sans grande publicité de façon à ce que le petit peuple et les gens concernés ne comprennent pas. Ensuite, chaque année, les Français concernés disparaissent dans l’indifférence générale. Donc là on peut s’attendre à ce que les 200.000 paysans restants seront 60.000 dans 5 ans. C’est comme ça que ça marche, on vous dit.

  3. Vous oubliez de signaler que plusieurs agriculteurs « français » sont installés en Ukraine et pratiquent une agriculture à l’échelle industrielle au détriment de nos petits paysans qui eux sont soumis à des règles contraignantes.