La pathétique prestation anti-israélienne de Macron à la tribune de l’ONU

C’est un coup de poignard dans le dos d’Israël et des Juifs de France. Et c’est aussi un label de respectabilité décerné à toutes entités terroristes de la planète, qui ont compris que le massacre du 7 octobre 2023, a finalement permis au Hamas d’obtenir la reconnaissance inespérée d’un Etat palestinien, contre la volonté d’Israël. Le pogrom a payé. Il est clair que Macron, au mépris du peuple français, a choisi son camp, le camp de l’infamie, car 71% des Français sont opposés à cette reconnaissance unilatérale sans conditions préalables.

Devant un parterre clairsemé, composé majoritairement de représentants arabes, Macron a donc annoncé le 22 septembre 2025 la reconnaissance officielle d’un Etat palestinien par la France. Déclaration faiblement saluée par quelques applaudissements. Rien de bien glorieux.

Notre narcissique Président, constamment à la recherche des projecteurs pour exister, croit-il un seul mot de son discours, truffé de contradictions et d’arguments fallacieux ?

Croit-il vraiment pouvoir imposer la paix dans le dos d’Israël, pour ne pas dire contre Israël, qui se trouve en première ligne depuis 1948 et connait le monde arabe mieux que quiconque ?

Croit-il vraiment que suite à sa démarche précipitée, imposée contre la volonté du peuple juif, vont découler naturellement la libération des otages, la reddition du Hamas et son désarmement, ainsi que la reconnaissance d’Israël par les 21 pays arabes qui l’entourent ?

Nous avons assisté à un bel exercice d’enfumage, un projet qui ne verra jamais le jour.

– Macron s’est bien gardé de rappeler que ce sont les Arabes qui ont toujours refusé, depuis 1947, la présence d’un Etat juif à leurs côtés.

– Il s’est bien gardé de rappeler qu’en 1948, à la naissance d’Israël, 1 million de Juifs ont été chassés des pays arabes alentour.

– Il s’est bien gardé de rappeler les multiples guerres menées par les coalitions arabes depuis 1948 contre l’Etat hébreu.

– Il s’est bien gardé de rappeler que le Hamas est une entité terroriste qui a pris le pouvoir par la violence en 2007, en chassant le Fatah de Gaza. Une véritable barbarie qui n’annonçait rien de bon.

– Il s’est bien gardé de rappeler qu’après 2005, quand Ariel Sharon a évacué la bande Gaza pour la rendre aux Palestiniens, le Hamas soutenu par Téhéran, s’est uniquement investi dans la destruction d’Israël, vivant des aides internationales sans jamais mettre la zone en valeur.

– Il s’est bien gardé de rappeler que l’Iran, le Hamas, le Hezbollah et une galaxie de mouvements islamistes biberonnés à l’idéologie des Frères musulmans, veulent rayer Israël de la carte et n’ont aucunement l’intention de baisser pavillon.

– Il s’est bien gardé de rappeler que pour le Hamas, cet Etat palestinien que reconnait Macron, est perçu comme un Etat sans aucun Juif, qui s’étendra du Jourdain à la mer.

– Il s’est bien gardé de rappeler qu’Israël, ce sont 9 millions de citoyens, dont 2 millions d’Arabes israéliens, qui font face depuis 78 ans aux 500 millions d’habitants de la Ligue arabe.

– Il s’est bien gardé de rappeler que l’Autorité palestinienne, qui a succédé à l’OLP de Yasser Arafat, est corrompue jusqu’à la moëlle et que Mahmoud Abbas garde le pouvoir alors qu’il n’y a plus eu d’élections depuis 20 ans en Cisjordanie.

– Il s’est bien gardé de rappeler que les Palestiniens, accueillis par le roi Hussein de Jordanie dans les années 1970, ont tenté de renverser le royaume hachémite.

– Il s’est bien gardé de rappeler que les mêmes Palestiniens, finalement chassés de Jordanie, sont allés au Liban, pour y provoquer une révolution qui a détruit la Suisse du Moyen-Orient, avec d’épouvantables massacres de juifs et de chrétiens, les poussant à l’exil.

– Il s’est bien gardé de rappeler la détresse des Juifs de France, victimes d’une explosion historique de l’antisémitisme qui détruit leur quotidien, à l’école comme au travail, et qui les chasse de notre, leur pays qu’ils aiment.

– Il s’est bien gardé de rappeler la souffrance des otages en captivité depuis deux ans dans des conditions inhumaines. Macron évacue un peu vite l’angoisse des familles, qui doivent leur terrible malheur à la barbarie du Hamas, barbarie qu’il faudrait presque oublier au nom d’une paix illusoire.

Macron a même osé affirmer que cette reconnaissance était une défaite pour le Hamas et pour tous les antisémites, alors que le mouvement terroriste l’a applaudi et que l’extrême gauche antisémite exulte.

Et quand on voit le drapeau palestinien sur le fronton des mairies, quand on mesure les innombrables actes antisémites de plus en plus ignobles, on comprend que ce que fait Macron pour se mettre en avant sur la scène internationale, n’a rien d’une avancée vers la paix. C’est plutôt un tremplin pour tous ceux qui sont animés par la haine d’Israël. Mais c’est aussi la preuve que l’islamisation de la France est en bonne voie, comme en Belgique, en Hollande, en Suède ou au Royaume-Uni, les futures républiques islamiques d’Europe, dans quelques décennies, quand  tous les boomers auront disparu.

La paix ne se décrète pas comme le fait Macron, par quelques paroles creuses. On ne règle pas un conflit vieux de huit décennies en reconnaissant un Etat virtuel, sans frontières définies et en écartant  le principal intéressé, Israël, qui mène un combat existentiel depuis 1948.

Macron veut construire la paix sur du sable, en commençant par le toit avant les fondations. Comme si les Frères musulmans et leurs supplétifs, allaient remiser leur haine d’Israël au placard, parce que Macron et d’autres chefs d’Etat reconnaissent un Etat palestinien fantôme.

Rien ne se fera contre Israël. Et nous saurons bientôt, après la rencontre entre Netanyahou et Trump, ce que décidera le gouvernement israélien en réponse à cette trahison de Macron.

Quand toute la Ligue arabe reconnaitra Israël et que la mouvance islamiste enterrera ses armes, alors seulement, la perspective d’un Etat palestinien deviendra crédible.

Mais dans l’immédiat, Macron ne fait qu’attiser les braises. Preuve qu’il est bien l’otage de nos immigrés musulmans, quinze à vingt fois plus nombreux que la communauté juive de France.

Jacques Guillemain

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